Partie 10

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Chapitre 10

Moi : Sadiya c’est bon ma mère a agit sans réfléchir, ne prends pas ce qu il s’est passé à cœur. Mais aides-moi à trouver une solution.

Elle : je t’ai déjà donné mon opinion.

Non mais elle est sérieuse cette fille ?

Moi : tu es bien folle, venir vivre avec toi sous prétexte que ma mère veut me marier de force.

Elle (levant un sourcil) : donc t’acceptes ce mariage avec cet étranger ? En plus ça ne sera pas définitif, c’est juste jusqu’à ce que tout cela se tasse.

Moi : il n’est qu'à moitié étranger, son père est bien sénégalais. C’est juste que sa mère l’avait ramené au pays. [soufflant] Tu connais pas bien ma mère toi.

Elle : tu t’intéresses bien à sa vie à ce que je vois ?

Moi (soupirant) : tu ne m’es d’aucune aide Sadiya.

Elle (se couchant) : alors acceptes ce mariage.

Moi (me levant) : tu sais quoi je vais chercher une aide ailleurs.

Elle (soufflant) : bonne chance alors.

Je quitte son appartement en traînant les pieds tout en priant Dieu de me venir en aide. En marchant le long des ruelles somptueuses de la grande ville, je me rends compte que toute ma vie est sur le point de basculer. Ce n’est pas la fin que je m’étais imaginé. Arrivée à un carrefour, j'allais tourner dans une direction lorsque je vois une dame qui se tient à un mur comme si elle avait du mal à rester debout. J’arrête de marcher et la regarde un moment, me demandant si je devrais l’approcher pour voir si tout va bien. Mais ces gestes montraient bien qu’elle n’allait pas bien et d’un coup elle vacille laissant tomber son sac alors je cours jusqu’à elle.

Moi (devant elle) : cava ma tante ?

Elle lève un peu la tête en la secouant.

Elle : euh je ne sais pas .

Moi (lui prenant la main) : venez  vous asseoir un moment.

Elle abdique, me suivant en petit pas. Je la fais asseoir dans un muret avant d’aller ramasser son sac.

Moi (regardant) : je reviens, je vais vous acheter de l’eau.

Je regarde alors de gauche à droite pour voir s'il y a une boutique proche et heureusement y’en avait une juste derrière elle.  Je cours lui acheté un sachet d’eau avant de revenir .

Elle : merci ma fille.

Moi : ce n’est rien, ça va mieux ?

Elle hoche la tête en se tenant les genoux comme si elle ne sentait plus ses jambes.

Moi : vous habitez loin d’ici ?

Elle : ne vous inquiétez pas, je ne veux pas vous retenir encore plus. Allez y on doit sûrement vous attendre et merci beaucoup ma fille.

Moi : non pas du tout j’allais juste rentrer chez moi. Si vous voulez, je peux vous raccompagner chez vous.

******Hamza*******

Moi (fronçant les sourcils)  : tu parles de quoi ?

Lui : tu te souviens de cette fille dont je t’avais parlé la dernière fois.

Moi (me rappelant) : oui

Lui : bah j’ai fini par avoir toutes les informations.

Moi (regardant parmi mes documents) : c’est bien.

Assiya: la collectionneuse d'hommes. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant