Partie 16

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Chapitre 16

*****Hamza******

J’entend le réveil sonner et décide de me lever pour me préparer à partir au boulot. Déjà que je refoule tous mes ressentiment face à ce qu’il s’est passé hier, j’ai du mal à avaler la pilule que cette fille est ici avec moi en plus dans mon lit. C’est en m’etirant que je sors du lit en allant dans la salle de bain mais dès que la porte fut ouverte, je lâche un juron

Moi : p’tain de merde, c’est quoi ça ?

Non mais ?

Je me frotte les yeux, afin de me demander si je suis bien réveillé. Y’as à peine deux heures que j’ai quitté cette salle de bain alors que j’y faisais mes ablutions. Alors si maintenant je vois des serviettes jetées au sol, le bouteille de shampoing qui se vide dans un coin, l’eau du robinet qui coule encore. Je ne parle même pas du bordel pas possible qui traîne un peu partout, même la moitié du papier de toilette gige sur le sol et même le reste des affaires. C’est sans attendre que je me dirige vers cette folle pour la réveiller

Moi (la secouant) : ehh lèves toi

Elle grogne un moment et sombre de nouveau dans les bras de Morphée.

Moi (la secouant plus fort) : hé j’ai dit lèves toi maintenant.

Je continue de la secouer jusqu’à ce qu’elle ouvre la bouche en me regardant droit dans les yeux.

Elle (se frottant les yeux) : pourquoi tu me réveilles là ?

Rien qu’en la regardant bien, on sait que cette fille n’a pas toute sa tête. Comment as t-elle pu laisser les choses comme ça en sortant de la douche ? Ça c’est une femme même ?

Moi : ehh lèves toi et vas tout de suite nettoyer ce bordel.

Elle (papillonnant les cils) : de quoi tu parles ?

Moi (secouant la tête) : Assiya ne me cherche pas dès le matin.

Elle (boudant) : mais tu me reproches quoi en fait ?

C’est sans lui laisser le temps de comprendre que je lui prend la main et la traîne jusque devant la salle de bain pour lui montrer tous les dégâts qu’elle a fait.

******Assiya *****

Plus sauvage que ce mec tu meurs même, lorsqu’il avait commencé à me secouer tout à l’heure, j’ai failli crier de douleur et meme verser quelques larmes. Non mais avec cette corpulence qu' il a est-ce qu’il a même vu la mienne ? Tchipp

Moi (regardant un peu partout) : il y’a quoi d’anormal ici ?

Si le regard pouvait tuer je serai déclarée déjà morte sur place. Le gars respire comme un taureau, on dirait même que j’ai tué son enfant 😒.

Pourquoi faire tout un plat pour si peu. Bon sa mère m’avait prévenu que monsieur est un maniaque de la propreté, il ne supporte pas le désordre tout doit être à sa place, rien de travers. Elle dit qu’il a toujours été ainsi même pendant son enfance, je le plains en tout cas.

Lui (indexant avec son doigt) : tu vois tout cela ? Tu vois ? Ou il faut que je te prête des yeux ?

Si je ne le croyais pas très en colère j’aurais rit et lui aurais répondu que ça ne serait pas de refus.

Moi : pff au lieu de gueuler dès le matin, tu pouvais bien mettre les choses à leur place au lieu de me déranger dans mon sommeil.

Je le vois ricaner gravement en me fixant des yeux, avant de dire d’un ton grave.

Assiya: la collectionneuse d'hommes. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant