Assiya: la collectionneuse d'hommes.

Partie 13

Chapitre 13

Il grogne avant d’effleurer mes lèvres avec ses doigts, je ne sais pas comment mais l’un de ses doigts rentre dans ma bouche et sans réfléchir je le suce.

Lui (voix rauque) : p’tain Assiya.

Je lève les yeux et il m’embrasse, c’est fort et intense. Hamza me colle sur son corps chaud et brûlant, j’ai l’impression de flotter tellement c’est excitant. Nos langues se cherchent comme si nos vies dépendaient de ça, le contact de ses doigts sur ma peau me brûle comme de la braise.

Lui (d’un voix rauque)  : Assiya !

J’allais rétorquer quelque chose lorsqu'en gémissant, il capture de nouveau ma bouche me pressant de plus en plus contre son corps ferme et chaud. Je ferme les yeux pour savourer cette intrusion douce et agréable, il me colle au mur tout en continuant à m’embrasser. J’allais m' abandonner dans ses bras lorsque je le sens reculé. J’ouvre les yeux toute chamboulée.

Lui (me fixant) : c’est aussi facile que je l’avais imaginé.

Quoiii😮

Moi (surprise) : vous voulez dire quoi par là ?

Lui (levant le sourcil) : que vous en pincez pour moi.

Je reste toute étourdie par ses mots, moi Assiya en pincer pour lui ?  Il es est fou ou quoi.

Moi (interloqué) : vous vous trom…

Lui (d’une voix dure ) : jamais je ne me trompe, si vous ne me croyez pas alors pourquoi vous avez accepté de me suivre sans broncher ? pourquoi vous ne m’avez pas repoussé ?

Non mais

Lui (se rapprochant de nouveau) : tu dois être bien mouillée.

Offusquée par ses mots, je lève la main pour le gifler mais il anticipe mon geste et attrape ma main en plein envol avant de me tirer vers lui.

Moi (outrée) : comment osez-vous ?

Lui (souriant) : lol pourquoi nier la vérité Assiya ? Où bien vous voulez qu’on vérifie ?

S’il ne me tenait pas ainsi, je jure que je lui aurai donné de bonnes gifles pour lui remettre les idées en place, est-ce une façon de parler à une femme ? Il murmure quelques mots avant de reporter son regard vers moi. Une lueur sauvage traverse son regard

Lui (d’un ton moqueur) : je peux peut-être te faire une faveur.

Je tire sur mes mains mais il serre encore plus en nous reculant.

Moi (le cœur battant) : donc c’est vrai ce qu’on dit.

Lui (me fixant) : quoi ?

Moi (furieuse) : que vous êtes des barbares.

Il me lance un sourire moqueur avant de secouer la tête.

Lui (riant) : ça ne date pas d’aujourd’hui, mais avouez que vous aimez ça.

Non la c’est trop

Moi (tirant sur mes mains) : lâchez moi.

Lui (le regard intimidant) : sinon ?

Il me se mord la lèvre en me reluquant

Cette fois encore, je sens quelque chose naître dans mon ventre ou plus bas, je ne sais pas. C’est étrange ce mélange de peur et d’attirance… Mais je l’ignore assez vite.

Moi (le regard bien dure) : vous vous prenez pour qui ?

Lui : pour ce que je suis.

Moi (un regard froid) : lâchez moi sinon je crie