Assiya: la collectionneuse d'hommes.

Partie 14

Chapitre 14

*******Hamza******

Moi : et celle dont tu me parlais ?

Lui : ahh mais celle la c'est la fille qu'on a rencontré lors du dîner.

Moi : laquelle ?

Lui : mais l’hôtesse là, Assiya.

Je crois avoir mal entendu, je le regarde surpris avec son sourire scotché sur son visage. Cependant je n’arrive pas à croire que depuis tout ce temps il parlait d’Assiya. Cette fille a…

J’allais lui sortir mes pensées lorsque mon téléphone se met à vibrer signalant l’entré d’un appel dont le nom de ‘’Pa Cherif'' apparaît. Je fais un signe à Doudou avant de décrocher.

Moi : asalamou aleykoum père

Lui (la voix dure)  : Hamza retrouves moi chez ta mère.

Moi : il se passe quelque chose ?

Lui : ne tardes pas on t’attend.

Il raccroche sans même me laisser le temps d’en placer de nouveau.

Moi (me levant) : je crois avoir une urgence à la maison, mais après on doit parler toi et moi.

Lui : ok y’a pas de soucis, en plus je dois aller quelque part.

Moi (prenant mes clés) : on doit avoir une discussion le plutôt possible.

Lui : ok tu as juste à me dire où nous trouver. Mais laisses moi te dire que le premier fils que j’aurais avec Assiya portera ton nom, c’est une promesse.

Moi (sortant) : hum

Dans la voiture, je ne cesse de rassembler les pièces du puzzle. On dirait bien que ce n’est pas par coïncidence que cette Assiya est entrée dans nos vies, mais plutôt une mascarade et une mise en place. Il y’a trop d’éléments pour que ça soit le hasard. Avec les explications fournies par Doudou tout semble louche. Cependant la première fois qu’on s’est rencontré, elle et moi c’est dans cette ascenseur. Et si c’était déjà programmé ?

Je mets toutes ces nouvelles informations dans un coin de ma tête en me garant devant la maison. J’espère qu’il n’est rien arrivé de grave à la famille. Pa Cherif est le grand frère de mon défunt père, il vit au village avec sa famille, j’y vais tous les ans lui rendre visite avec la famille. Et il ne venait ici qu’en cas d’urgence puisqu’il dit ne pas aimer la ‘pollution’ de la ville.

....

J’entre dans le salon pour trouver Pa Cherif, ma mère, une tante et un oncle. Dès mon entré, ils se sont tous tus comme s'ils cachaient quelque chose. Je les salue avant de prendre place. Là le doute s’installe en les voyant se parler avec le signe des yeux et là je suis à peu près sûre que quelque chose de grave a eu lieu.

Pa cherif (se raclant la gorge) : hum bienvenu Hamza

Je hoche la tête comme signe de réponse tout en étudiant leurs gestes.

Lui (poursuivant) : ta mère m’a fait appeler il y’a une semaine pour me parler de ton remariage. Alors que j’avais même décidé de le faire en t’appelant, parce que c’est sûre que si je n’avais pas reçu l’appel de ta mère t’allais te retrouver avec une fille que je t’aurais choisi au village.

Je lève un sourcil me demandant s'il était bien sérieux de croire que j’aurais accepté qu’on m’impose une femme de la sorte. Mais je le laisse poursuivre.