Isolated System- Muse
Quand Thomas ouvrit les yeux, il se sentit légèrement perdu. Et pourtant, il s'était réveillé tellement de fois dans le lit d'inconnus que ça n'aurait même pas dû le troubler. Il mit un moment à se rappeler qu'il avait osé venir chez ce Newt. Ses agresseurs avaient eut raison de son attitude revêche, et il avait mit son égo de côté.
Il se leva, essayant tant bien que mal de se souvenir où était la cuisine. Lorsqu'il entra dans celle-ci le blond était déjà debout, assis sur le rebord de sa fenêtre, fumant et buvant un café. Il se gratta la gorge pour signaler sa présence, mais c'est à peine s'il lui lança un regard..
- Y reste du café dans la machine.
Ok. Visiblement ce gamin n'était pas du matin. Thomas se servit une tasse, tout en songeant qu'il n'avait plus vu une cafetière à filtre depuis des lustres et qu'il n'arriverait probablement jamais à s'en servir. Sa tasse posée devant lui, il chercha du regard un quelconque paquet de brioche, du pain, où même une biscotte. N'importe quoi qui calmerait sa faim. Il ouvrit la bouche, mais voyant que Newt était reparti dans la contemplation de la rue, il la referma. Il se leva et ouvrit un premier placard. Vide. Le second était dans le même état, ainsi que le troisième. Désemparé, il ouvrit le frigo dans lequel un yaourt nature et une pomme se battait en duel pour savoir lequel périmerait en premier. Sérieusement ? Ce mec se nourrissait de café ou quoi ? Il se saisit de la pomme et croqua dedans. Puis il porta la tasse à ses lèvres. Geste qu'il regretta instantanément. En plus d'être brûlant, le café était juste dégueulasse. Visiblement le jeune homme chez qui il logeait n'avait plus de papille gustative pour avaler une telle merde. Exaspéré il reporta son regard sur Newt, il voulu parler une nouvelle fois mais quelque chose l'en empêcha.
Le blond venait-il réellement d'écraser sa cigarette incandescente sur la peau de sa cheville ?
Il sauta pourtant sur le sol comme si de rien n'était.
VOUS LISEZ
Don't Get Too Close -NEWTMAS-
Teen FictionVous les appelez des malades, des désaxés, des tarés, des cinglés, des fous. Je les appelle des victimes, des éclopés, des survivants, des battants. Cette histoire ne m'appartient pas, c'est une réécriture de la fiction de don't get too close sur s...