Vous les appelez des malades, des désaxés, des tarés, des cinglés, des fous.
Je les appelle des victimes, des éclopés, des survivants, des battants.
Cette histoire ne m'appartient pas, c'est une réécriture de la fiction de don't get too close sur s...
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Thomas savoura la peur qu'il sentait suinter de sa proie, mais il n'en laissa rien paraitre, se contentant de plaquer l'homme avec violence contre le mur. La victime ferma les yeux, et un sanglot incontrôlé s'échappa de sa gorge..
- Qu'est ce que vous me voulez putain ?!
- Rien. J'veux rien d'une ordure comme toi.
- Mais pourquoi ? J'comprends rien, lâchez-moi!
Ce mec chouinait comme une gonzesse apeurée, et ça ne faisait qu'augmenter le mépris que Thomas ressentait à son égard.
-Newton Isaac, ça te dit quelque chose ?
Les yeux du type s'agrandirent immédiatement à l'évocation de ce prénom, et il sut exactement à quoi son agresseur faisait référence. D'une voix larmoyante il tenta d'expliquer l'inexcusable.
- J'suis désolé ! J'voulais pas lui faire de mal ! J'réalisais pas ! J'étais perdu, paumé, et j'étais pas sûr d'être gay. Mais j'ai un copain maintenant, j'fais rien de mal ! J'voulais m'excuser auprès de Newt mais j'ai pas pu j'avais trop honte. Pardon ! J'vous en supplie !
Thomas eut un rire amer et sombre, encrant ses prunelles sombres dans celles de l'animal apeurée qui lui faisait face.
- Tu me supplies ? Et Newt, il t'a supplié aussi quand t'as tenté d'enfoncer ta putain de queue à l'intérieur de son corps ?
Thomas porta le canif à la gorge de l'homme, à quelques millimètres seulement de sa peau. L'homme gémis de peur.
- REPOND ! Aboya Thomas en appuyant cette fois ci la partie coupante de la lame contre son tendre épiderme.
