Chapitre 4

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Voici la suite des aventures de nos personnages ! J'espère que cela va vous plaire car le premier mystère arrive en fin de chapitre. Merci d'ailleurs à Nina pour l'écriture de ce chapitre. Quelques unes des lignes sont d'elle ! 😊

            Qu'ai-je fais ? Qu'ai-je dis ? Ça ne me ressemble pas ce genre de propos ! Pourquoi ai-je laissé cette petite Joséphine face à une telle menace. Ils vont la tuer c'est sûr. Le MDJ est cruel ! Je ne sais pas quoi en penser, si je l'avais aidé je n'aurai sûrement pas arrangé les choses. Mais d'ailleurs, cela ne m'a pas surpris qu'ils connaissent mon nom, partout, au MDJ. Je n'ai pourtant rien de tellement particulier... Qui suis-je pour qu'on m'accorde de l'importance ? Je ne suis qu'une simple louve, une fille originaire de Constella, qui par le malheur de sa curiosité il y a 3 ans et de sa destinée, c'est retrouvé ici, dans ce bled perdu et...je ne le supporte plus ! Il faut que j'explose, que d'autres choses m'arrivent : ce n'est pas ainsi que je vais pouvoir aidé les gens !

            Pendant ma longue réflexion, je n'ai pas remarqué que j'arrive chez moi, dans cette petite maison en vieux bois. Il faut que je me dépêche, sans, comme d'habitude, ne laisser paraître un trait de faiblesse : c'est la clé de la réussite. C'est ma mère qui m'a appris ça. La vie est trop difficile quelque fois, mais les vrais chefs ne se laissent pas abattre !

            Je rentre dans la maison. Maman prépare de la soupe (elle sent très bon), Papa fume son cigare, et Louis lit un de ses livres pour les érudits. Je monte dans ma chambre et commence mon travail pour le lendemain. Nous n'avons pas grand-chose : seulement à lire un extrait du livre « Le MDJ, les règles par prédilections, archives I à XXVII ». Je m'y mets rapidement, et en un rien de temps : j'ai fini.

            Maman nous appelle pour manger. Je descends, toujours silencieuse. Je me sers, et mange tranquillement. Mes parents discutent de leur journée et de leur paye qui sera ce mois-ci encore, très faible. Soudain, mon père se retourne vers moi, me fixe et me dit :

« Tu es bien silencieuse Lilou, quelque chose n'est pas allé aujourd'hui ?

-          Non, non, rien. Seulement de l'anxieté par la pleine lune, lui répondis-je

-          J'étais pareil à ton âge ! s'exclama ma mère

-          Et sinon, aujourd'hui on a eu les nouveaux. Je dois m'en charger d'un. Il s'appelle Corentin. Il est pas net, lui dis-je

-          Ah oui ! C'est celui que j'ai vu tout à l'heure, il a l'air mignon, non ? me taquina Louis

-          Non, non ! Toi alors, tu n'y comprends vraiment rien. Il est seulement, mmm, particulier !

-          Particulier dans quel sens ? s'étonna ma mère

-          Il est, il est différent. Il ne pense qu'aux mêmes choses que moi. Il est, oui, il est vraiment génial !

-          Intéressant. C'est une bonne vision de ton futur mari, hein, Lilou ? fit mon frère

-          Quoi ? Je viens de te dire que NON ! Tu n'écoutes dont rien ! Tu es vraiment le plus stupide des frères !

-          Ah bon ? Savais-tu que puisque j'ai ma majorité, je peux te frapper et me défendre et tu dois m'obéir. N'est-ce pas père ?

-          Ton frère à raison. Ne monte pas sur tes grands chevaux et ne rabaisse pas ton frère. Tu le comprendras mieux dans quelques années. Maintenant, finis ton assiette et va te coucher. La pleine lune commence dans une petite heure. »

Qu'est-ce que mon frère peut m'agacer à certains moments. Il ne comprend rien à la vie, rien à ma vie. Lui bien sûr, tout est simple. Il est beau, intelligent, sans rôle particulier et obéis au doigt et à l'œil au MDJ. Comme ce dernier le souhaite... Qu'est-ce que c'est triste d'avoir un homme comme lui aussi, faible devrai-je dire comme stupide de frère !

La Fourrure blanche [En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant