Dramativille

XI

- Tu dois arrêter de rentrer comme ça sans toquer, dis-je.

- Je suis désolé pour tout ce que t'a fait mon père.

Son père... qui m'a humilié et failli me faire arrêter... Je devais le faire.

Je la pris dans mes bras. Elle était surprise mais me prit dans ses bras à son tour. Je la guidais jusqu'à mon canapé où elle se jeta rapidement. Je lui chuchotais "je reviens très vite...". Ses yeux étaient grands ouverts et un sourire marqué ses lèvres. Je partais en direction de ma chambre où je cachais un poignard. Je devais le faire. 

J'enlevai mon t-shirt et cachai le poignard dans mon pantalon. Je retournai dans le salon et je vis son regard fixé sur mes abdos. Je m'approchai d'elle, j'en avais tellement envie, mon poignard pris alors le dessus laissant exprimer ma rage et vint s'enfoncer au milieu de sa poitrine. Il fallait que je le fasse. 

J'enfonçais mon poignard encore plus profond voyant ses yeux se vider de son âme qui les éclairait. Son sang coulait sur mon parquet, j'en avais partout. Mais ma vengeance ne faisait que commencer.

Je pris ma voiture avec la tête de Layka. Je me dirigeai en direction de la maison de son père. Plus rien ne pouvait m'arrêter. La maison était éteinte. Je cassai une fenêtre à l'arrière de la maison et rentrai à l'intérieur. A l'étage, je déposai la tête de sa fille sur son lit. Je déplaçai ensuite ma voiture et retournai l'attendre avec impatience à coté de sa fille.

Quelques heures étaient passées lorsque que j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir. Il était tard et il montait directement dans sa chambre. Je l'aperçus dans le cadrant de la porte, les yeux écarquillés de terreur. Mes lèvres formaient un large sourire grâce à la satisfaction de ma vengeance. Des larmes coulaient de ses yeux et se jeta sur la tête de sa fille. C'est ainsi que je pus lui planter à son tour mon poignard dans le dos. J'effaçai mes traces et s'en était fini de cette famille encombrante. Ma vie retrouva enfin sa routine qui me plaisait tant, travail, chasse, cuisine, dodo. Une vie paisible quand on vit à Dramativille.