Chapitre 5

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Le lendemain

Ce matin-là, Marinette avait eu l'idée du siècle en se créant une casquette et une banderole à l'effigie des deux athlètes, afin de les encourager durant la compétition.
Mais ce qu'ignorait Marinette, c'est que son ami de table avait eu lui aussi une idée de ce genre. Mais il avait plutôt pensé à un t-shirt et une pancarte avec un grand « Allez Kim et Alix ! » écrit en grand sur toute la surface, afin de les encourager.
Après avoir eu cette « illumination », Adrien avait sauté de son lit et se prépara en moins de deux pour rejoindre la salle à manger et ainsi parvenir à croiser son père dans un couloir. Par chance, ce fut le cas lorsqu'il prit un tournant le menant en direction du bureau de monsieur Agreste. Au premier abord, Gabriel fut assez étonné de voir son fils aussi hyperactif dès le matin et le questionna sur ce comportement inhabituel. Adrien avait bondi sur ses pieds en lui souriant de toutes ses quenottes avant de lui dire ce qu'il avait au fond de sa cervelle :

- Père, j'aimerai vous demander s'il serait possible pour moi de sortir cet après-midi avec des amis, commença le garçon tout en croisant les yeux de son père d'un air joyeux.

- Tu m'as l'air bien énergique aujourd'hui, dis-moi... prononça son paternel en levant un sourcil d'un air intrigué. Pourquoi es-tu dans cet état ?

- Père, vous n'avez pas répondu à ma question...

- Eh bien, réponds déjà aux miennes et nous verrons après ?

Adrien avait peu à peu perdu son sourire et sentait d'avance que son père allait refuser. Mais malgré tout, il répondit à son père de façon optimiste et croisa ses doigts dans son dos en espérant très fortement qu'il accepte volontiers de l'aider à confectionner ses affaires pour la compétition.

- J'ai... des amis, du moins, tout le collège y va. C'est à une compétition sportive. S'il vous plaît, puis-je y aller ? quémanda Adrien en laissant paraître de la pitié à travers ses orbes vertes.

Monsieur Agreste haussa à nouveau un sourcil en le toisant de tout son long avant d'émettre un petit son par la bouche et ensuite dire :

- Tes devoirs, sont-ils faits ?

- Bien évidemment, Père !

- Et ta leçon de piano, ou c'en est ?

- Ça avance, et si vous ne me croyez pas, je peux vous le prouver !

Monsieur Agreste émit un nouveau son avant de réfléchir et finalement afficher un sourire sur son visage si dur et strict :

- Bon, fort bien. Dans ce cas, tu es autorisé à y aller. Mais ne rentre pas trop tard. Nathalie viendra te récupérer à dix-neuf heures devant l'hôtel de ville.

- Vraiment ? demanda Adrien avec un air de soupçon dans le son de sa voix.

- Oui, lui affirma son paternel en mettant ses mains dans son dos.

- Merci beaucoup ! s'était exclamé l'adolescent avant de se jeter dans les bras de son père pour ainsi le serrer contre lui. Merci beaucoup père, ajouta Adrien avant de lever les yeux pour croiser ceux de son père et lui demander autre chose. Père ?

- Oui, Adrien ?

- Vous voudriez m'aider à confectionner une collection de t-shirt de supporters sportifs ?

- Adrien... commença à dire son père en s'écartant de lui. Je suis dans le regret de te dire que j'ai énormément de trava...

- Père... le coupa le blond, s'il vous plait ! On ne passe presque pas de temps ensemble. S'il vous plaît, essaya-t-il d'insister en accentuant bien son dernier « s'il vous plaît ».

Gribouillage (ᴍɪʀᴀᴄᴜʟᴏᴜꜱ ʟᴀᴅʏʙᴜɢ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant