Comme tous les jours, je me réveillai dans la cellule qui me servait à présent de chambre ici. Comme tout les jours, deux soldats venaient me chercher au petit matin pour m'injecter le sérum et me jeter de nouveau dans ma cellule le soir.
La nuit, j'entendais toujours des cris, pas de femmes non, des cris d'homme. D'un homme qui souffre effroyablement. Des cris, semblables aux miens quand le sérum me brule les veines. Des cris qui expriment toute la douleur du monde. Parfois, je priai pour que ces cris horribles cessent, que la personne derrière les cris arrête de souffrir et reprenne une vie normale.
Je me demandais souvent si cette personne entendait mes cris comme j'entend les siens la nuit, si cette personne pensait à moi comme je pensais à elle.
Mais une question tournait en boucle dans ma tête : Vais je mourrir ? Mourrir et ne plus jamais revoir les personnes que j'aime ?
Le dernier jour des injections, les gardes vinrent me chercher un peu plus tard, peut être pour retarder l'issue fatale.
Comme tous les jours, je les suivis docilement jusqu'au labo. Ils m'installèrent sur la chaise et le scientifique procéda aux injections. Je mentirais si je disais que nous pouvions nous habituer à pareille douleur.
Après mes injections, cette fois, ils ne me détachèrent pas. Je me demandais ce qu'il se passait.
Red Skull arriva avec un carnet rouge frappé d'une étoile noire en son milieu. Il l'ouvrit, se plaça devant moi et commença :
- желание (désir), ржавый (rouillé), семнадцать (dix-sept), рассвет (aube), печь (fourneau), ...
Ses mots declanchèrent en moi une immense douleur, ma tête me lançait et menaçait d'exploser, je sentait mes muscles se contracter, j'hurlais, j'hurlais pour extérioriser toute cette douleur, Tellement douloureuse qu'elle en était inqualifiable.
Mais pourtant il continua alors que je le suppliais d'arrêter, il reprit :
- девять (neuf), благодушный (Bénin), назад домой (retour à la maison),...
La douleur était si forte que j'aurai préféré mourir. Je tirai sur les attaches métalliques qui me retenait prisonnière, je ne voulais plus écouter, je ne voulais plus. Je serais là mâchoire comme si je voulais broyer mes propres dents.
- один (un), грузовой вагон (wagon de marchandise). Termina-t-il.
Ma dernière pensée cohérente avant qu'il finisse et qu'un vide se créer dans mon esprit fut à mon plus grand étonnement pour James.
L'homme se rapprocha de moi et ordonna aux autres hommes qui m'étaient inconnu de me détacher. Les hommes me détachèrent et je restais debout, immobile.
L'homme portant la blouse blanche et des lunettes s'approcha et s'arrêta à un mètre de moi.
- солдат ? (Soldat?)
- готовы соблюдать. (A vos ordres.) répondis je.
L'homme en blouse blanche fit un signe aux deux autres hommes et ils m'enfermèrent dans un tube.
La dernière chose que j'entendis fut :
- setzen sie im Eis! (Mettez la dans la glace.)
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Hello hello !!
Voilà pour le premier chapitre de cette histoire !! Alors oui, c'était une partie du prologue que j'ai transformé en premier chapitre sur les conseils de Choubi-D00 :)
Je sais que du coup ce premier chapitre est très très court. C'est pourquoi je posterai certainement le deuxième dans un ou deux jours.
En attendant je vous fait des bisous,
-V🖤
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Until the end of the Line
FanfictionAnastasia Rutoski, plus connue sous le nom de Black Heart est la meilleure agent d'Hydra. Un jour, après avoir réussi une énième mission avec quelques difficultés, elle se voit attribuer la mission d'assurer la fiabilité du célèbre soldat de l'hiver...