Still thinking about you

27 4 0
                                    

Je sais, ça fait longtemps, plusieurs mois d'ailleurs.

 Je sais on est tout les deux passé à autre choses. 

Je sais je ne devrais pas faire ça, mais peut-être que mettre des mots sur le problème m'aidera à passer à autre chose. Ne te méprends pas, je suis heureuse, enfin plus ou moins mais c'est une histoire pour un autre jours. Aujourd'hui, je veux parler de ce petit ressentiment, cette petite part de moi qui me souffle ton nom quand je n'ai pas l'esprit occupé. Oui, je pense toujours à toi, à notre histoire, au chemin qu'on a parcouru tout les deux, à tout ce qu'on avait. 

J'ai accepté le fait que nous deux c'était fini, qu'on n'avait plus rien à faire ensemble...ou peut-être que si, je ne sais pas. Ce qui est sûr c'est qu'à cette période de notre vie j'étais une part de chaos dans ton monde et tu étais un poison pour mon esprit. On s'aimait, c'est certain. Apparemment l'amour ne suffit pas dans une relation. On avait probablement besoin de plus de maturité afin d'éviter de se détruire mutuellement. 

Je ne t'en veux pas, ce n'est plus le cas depuis longtemps d'ailleurs. J'espère que tu ne me hais pas, si c'est le cas je ne t'en voudrai pas pour ça non plus. Je t'ai fait autant de mal que toi tu m'en as fait. Tu sais, j'ai changé, je suppose que toi aussi. Parfois je me demande à quoi tu passes tes journées, si tu aimes toujours ce parfum à l'ananas et ce fameux gilet bordeaux que tu refusais de quitter. J'ai envie de connaitre cette personne que tu es devenues, je sais, je n'en ai pas le droit. Quand je te vois et que j'ai le courage de te regarder plus de trois secondes avant de baisser les yeux je me dis que tu as vieilli, mentalement, mais ton visage est marqué par cette prise d'âge, par la peine et la douleur que je t'ai infligé. Ta démarche aussi est différente, tu es encore plus nonchalant qu'avant, tu marches sans regarder en arrière comme si tu avais peur d'être suivi par tes démons. Sache qu'ils sont loin derrière, caché dans un coin. 

Si je venais te parler me rejetterais-tu ? Tu as dit que tu m'attendrais mais je sais que tu ne l'as pas fait. Je sais que tu partages son lit maintenant. Tu sais ce qui fait le plus mal? C'est de t'imaginer faire toutes ces petites choses futiles qu'on aimait faire ensemble, mais avec elle. C'est aussi l'idée de me dire que l'avenir qu'on avait prévu ensemble tu l'envisage avec elle, que jamais nous n'aurons cet appartement dans le centre, jamais nous ne nous retrouverons le soir pour cuisiner et passer la soirée à jouer à GTA. 

Je suis passée à autre chose, mais tu es toujours dans ma tête. Qui sait, un jours on se retrouvera peut-être et à ce moment nous saurons comment nous aimer sans nous blesser. D'ici là, je te souhaite tout le bonheur possible, tu le mérite tellement. 

Les mots que je ne dirais jamais tout hautOù les histoires vivent. Découvrez maintenant