Chapitre V: La maison du diable

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24 Novembre 2017:


Le vent frappait mon visage, mes cheveux s'ondulaient au vent, et mon pendentif me cognait à mon torse. Quelle imbécile, de ne pas avoir pensé à un manteau ! Dans la précipitation, je n'y est même pas pensée

 Ma respiration est saturée, mais il faut que je rattrape ce gamin, il faut que je lui parle. Il faut que je sache.

Les rues étaient vides, je n'avais aucun repaire, mise à part la mairie avec un panneau "couvre feu: 5h - 19h30". Et merde, je n'est ni de montre, ni de téléphone. Je repris mon souffle avant de reprendre ma course folle. Pourquoi il y a t'il un couvre-feu ? Bah, c'est peut-être parce que c'est une ville paumée, et que beaucoup d'enfant pourraient se perdre, comme le petit que je poursuis.

Le petit garçon que je suivait toujours en courant, tourna dans une rue, proche d'un champ de blé. Il s'évapora près d'une maison.


- M-mais c-comment c'est possible ? Articulais-je, essoufflée.


Je leva les yeux, la maison était presque noir, et délabrée. Le jardin n'était pas entretenue depuis belle lurette, une cloison rouillait été là, et par la force du vent, elle crissait. C'est pas vraiment accueillant, mais je dois avouée que l'envie d'y entrée est puissante. Un vent puissant tapait dans mon dos, comme pour m'inciter à entrer. 


- Okay, okay. J'y vais ! Hurlais-je au vent.


Le vent se calma, bizarrement. J'en prends pas vraiment compte, ce qui m'intéresse c'est la maison ! J'entre dans l'immense jardin, les ronces ainsi que les épis se collaient sur mon bas de jogging, -demain j'aurai des boutons sur les jambes, c'est une certitude.- J'entendis une porte grinçait, je releva les yeux et revis le petit de tout à l'heure.


- Tu es bien lente, pour une fille ! C'est pas très endurent de manger des pâtes au sucre avant de courir. Ria le sale gosse.


- Comment tu sais ça to-ah, commençais-je en tombant dans une ronce, attends toi, je vais te tirée les vers du nez, moi !


Je m'empressa de courir vers la porte, je voulais vraiment lui parlée sérieusement, et le coincée. J'arrivais à la porte.


BLAM


- Oh non c'est pas vrai... Mon tee-shirt ! Fige-je


Mon tee-shirt batman était coincée dans la porte, je luttais en tirant dessus, mais rien n'y faisait.


- Dire que tu voulais me coincé, c'est moi qui t'es eu ! Ria le petit.


Mon coeur rata un battement, c'est tout de même pas se morveux qui m'a coincé ? Non, c'est une coïncidence ! De toute manière que pourrait-il me faire ? Je pourrais l'acheter avec des bonbons ? Je ne pense pa-


- Tu parles pas beaucoup toi, je pensais m'amusé, moi, avant qu'il n'arrive. Gémit l'enfant en boudant.

Jennywise la fille du clown - Ça Stephan KingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant