Chapitre 2

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Vincent était de moins en moins présent,je pensais que sa recherche d'emploi lui prenais du temps.

Et puis un jour...

- J'ai trouvais du travail...
- C'est merveilleux, je suis tellement contente! Mais ou ça ?
- Tu poses trop de questions !
- C'est quand même normal que je sache où tu travailles, je suis ta petite amie !

Son attitude avait changé brusquement.

- Mêle-toi de tes affaires, j'ai trouvais du travail, c'est tout ce que tu dois savoir !
- Je suis désolée, mais ça me concerne...
- Ferme la !

Il ne m'avait jamais parlé de cette façon, même lorsque l'on se disputer, je ne comprenais pas et cette colère en lui me choquer.

- Ok calme toi. Je vais préparer le dîner.
- C'est ça, c'est ça.

Nos soucis d'argent se réglé petit à petit et cet épisode de violence verbale ne c'était pas reproduit.
Vincent continué d'exercer son travail mystérieux, je ne lui posé plus aucune question à ce sujet, et moi, je poursuivais mes études.

Un soir d'octobre, après les cours, mes amies et moi étions sortie boire un verre, j'étais heureuse de passer du temps avec elles, depuis mon emménagement avec Vincent, je ne les voyais plus en dehors des cours et elle me manquais.

En rentrant à la maison, Vincent m'attendait.

- Je suis rentrée !
- Tu étais où ?!
- Avec Johanna et Emmanuelle, on a était boire un verre après les cours. Je vais prendre une douche. On commande une pizza pour ce soir ?
- C'est la dernière fois.
- Quoi?
- C'est la dernière fois que tu sors avec ces filles !
- Mais se sont mes amies !
- Fais ce que je te dis, désormais, tu rentres directement à la maison après les cours !
- Non, hors de question ! Moi je ne dis rien quand tu rentre tard et en plus, tu me cache des choses, je ne suis pas idiote !
- Je ne vais pas bosser pendant que toi tu passes du bon temps avec tes copines.
- Tu insinues que je ne fais rien ? Je fais mes études ! J'ai bien le droit de décompresser de temps en temps !
- Fais ce que je te dis ou ça va très mal se passer pour toi !
- Tu n'as pas le droit de m'interdire quoi que se soit !

La seule chose dont je me souvient après ça, c'est Vincent devenant fou de rage, je n'avais plus un homme en face de moi, mais un monstre.

Je me suis réveillé allongée sur le sol le lendemain, je ne comprenais pas ce qu'il s'était passé et pourquoi je n'étais pas dans mon lit jusqu'à ce que des douleurs au visage et sur le corps me le rappelle.

Tout était calme dans la maison, Vincent n'étais pas là.
Je me levai avec peine et me dirigeai vers la salle de bain pour examiner les dégâts. Je n'arrivais pas y croire. Le pire n'était pas la douleur, mais le geste.

Vincent est revenu à la maison trois jours après. Je sais que j'aurais dû en profité pour m'enfuir mais je n'avais pas d'argent, pas de famille, et pour une raison que j'ignore, je me sentais honteuse. Je ne voulais pas en parler.
Et surtout, je pensais l'aimais et que malgré tout, lui aussi. Je me disais que c'était seulement involontaire, que ça n'allais jamais se reproduire.

 J'étais bien trop naïve...

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