Tout trotte et se confond dans ma tête, j'ai l'impression de devenir folle, et je me rends compte que plus j'avance dans ma vie plus je comprends le sens de chaque phrase prononcées par Jedda.
Tout se confond, et se perd dans ma tête, tout s'entrechoque. Je porte ma main à mon front et le ciel tourne autour de moi. Je ferme les yeux et essaie d'assimiler tout ce qui vient de m'arriver.
Chaque mot, chaque phrase, tout revient en boucle et hante mon cerveau en seulement quelques minutes. Le froid n'arrange rien à tout ça.
Aahil-« Yâra! YÂRA! Ehhh »
J'ouvre mes yeux et le vois limite entrain d'hésiter à s'avancer vers moi, sûrement pour éviter que je ne tombe, mais en voulant garder ce respect visible.
Aahil-« Ehhh tu vas bien? Assis toi juste derrière,assis toi. »
-« Je vais très bien. »
Aahil-« T'es sûre? Vas-y viens on rentre, oublie. »
Je le suis cette fois-ci sans broncher et il se place près de moi, gardant toujours cette distance. On entre enfin dans l'hôpital et mon téléphone se me à sonner.
J'amène le téléphone à mon oreille.
-« Oui Sahil? »
-« T'es où là? »
-« J'arrive je suis entrain de monter. »
Il dit oui et je raccroche. Je m'arrête devant une machine et prends une pièce présente dans mon pantalon, dans l'intention d'acheter une bouteille d'eau. Aahil se montre plus agile que moi et glisse la pièce avant même que ma main n'est atteint la machine, avant de récupérer la bouteille et me la tendre. Je n'ai pas la force de rouspecter très fort.
Je la prends.-« J'ai de l'argent sur moi. »
Il souffle, place ses mains dans ses poches et se tourne vers moi.
Aahil-« Eh Yâra? Arrête de parler deux secondes please. Bois et arrête de te plaindre. »
-« Mais pourquoi-»
Il replace ses mèches tombantes, replace sa montre, remet ses mains dans ses poche et se redresse. Une habitude chez lui, que je ne me lasse apparement pas de décrire.
Aahil-« Arrête de poser des questions dont tu connais la réponse, comme ça c'est tout. »
-« Mais-»
Aahil-« Non c'est pas parce que «c'est aux mecs de payer soi-disant» si tu voulais dire ça, non. C'est juste parce que c'est normal quand t'es à deux doigts de tomber dans les pommes, et acheter un truc pour quelqu'un c'est pas forcément dire «j'te paye parce que j'suis l'homme et c'est à moi de le faire», non c'est plus que ça. Les lâches seulement n'assument pas et disent ça. »
Je me tais abasourdie. C'est exactement ce que j'allais dire. Il commence à marcher devant moi, et je réagis.
-« Aahil? »
Il se tourne vers moi l'air ennuyé, comme si il s'attendait à ce que je riposte.
Aahil-« Mmh? »

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«Ténèbres Lumineux»
Duchowe«Le temps guérit les blessures, mais si le temps lui-même était une blessure ?» L'histoire d'une jeune fille, qui rencontrera un jeune homme, et qui prouveront au monde entier qu'une relation ne réussit que dans le respect le plus total. Written by...