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Salam Aleykûm,

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Sahil est assit les poings remontés vers sa bouche qu'il mord à intervalle régulier. Ses jambes sont écartées, et il tape nerveusement le sol. Izdîhar et assise en face de moi, des larmes ont coulées sur son visage d'ange. Mais elle semble apaisée et je ne comprends pas pourquoi...

Sahil-« IL EST OÙ ? Ton frère hyn ? »

Sahil venait de lire le registre médical. La confiance qu'il avait envers moi était pleine. Quel frère digne...

Aahil finit par entrer, ne pose pas un seul regard sur moi, laisse un baiser sur le front de sa sœur qui le regarde et semble lui transmettre un message de compassion, comme un encouragement. Je rêve ou quoi ? Mais après tout à quoi dois-je m'attendre, c'est son frère..

Il finit par s'asseoir en face de Sahil, qui ne tient plus et se lève.

Sahil-« J'te jure sur Allah Aahil, je vais te poser une question et je veux la réponse, la vraie. Sinon je me contrôlerais pas. Tu..tu l'as, ma sœur tu.. »

Il finit par mordre son poing et se retourne comme pour ne pas montrer son émotion.
Aahil se lève et ne pose toujours pas ses yeux sur moi. Izdîhar se lève tremblante et veut se mettre entre lui et mon frère mais Aahil l'en empêche. Aahil pose sa main sur l'épaule de Sahil mais a peine celle-là posée, Sahil se retourne et lui assène un poing en plein visage. Ils sont tout aussi musclés et se compensent. Tout aussi grand mais Aahil semble peut-être plus fort dû à son âge avancé. 7ans de plus que mon frère. Ce coup me fait sursauter, et aussi fort a-t-il était porté il ne fait reculer Aahil que de quelques centimètres. Une égratignure apparaît sur la joue gauche de Aahil.

Aahil-« J'suis désolé. »

Ma tête se détends et se baisse vers le sol. J'empêche mes larmes de couler devant lui. Hier il a nié et aujourd'hui il avoue. Quel lâche !

Sahil-« Qu..Quoi ? »

Aahil-« Frère-»

Sahil-« DIT PAS FRERE ! »

Un énième coup de poing atterrit sur le visage de Aahil qui saigne maintenant un peu plus.

Sahil-« Pourquoi ? POURQUOI ? »

Aahil-« T'a tous les droits sur moi. »

Sahil s'apprête à décrocher un nouveau coup, mais Izdîhar se place devant lui. Il l'a regarde trois secondes, la contourne et crache aux pieds d'Aahil. Il me prends et sort de leur maison, quel dégoût.

[•••]

Sahil s'arrête dans un parking désert et sort se placer sur le capot de sa voiture toujours aussi énervé.

Je sors et me place à ses côtés, il finit par me prendre par les épaules et me serrer de toutes ses forces contre lui. C'est seulement à ce moment que je me permet de verser mes toutes premières larmes, des larmes que je ne peux plus arrêter. Il pose sa tête sur le haut de la mienne et me laisse pleurer. J'en ai besoin.

Comment dire ça à mes parents ? Comment ?

Je continue de pleurer silencieusement maintenant tout en serrant la veste de marque de mon frère. Il m'a fait confiance et je ne lui oublierais jamais ça. Maintenant je pense à moi. Il est hors de questions que je me résigne sur cet épisode de ma vie avec lequel j'ai découvert à quel point l'être humain est vicieux, méchant, et tellement lâche. Et pour la première fois de ma vie je ne pense pas à Jedda, car je n'aurais pas voulu qu'elle soit triste avec moi. Et elle ne m'aura pas laisser de conseils sur ça. A moi de créer mes conseils, et de les préparer. Je touche imperceptiblement mon ventre. Ce qui grandi dans mon ventre est innocent. Innocent. Je ne cesse de me répéter cette phrase. Rien à voir. Innocent. Mais comment ne pas détester un être non voulut ?

« Allah, donne moi la force et la puissance. »

[•••]

Après plus de trois heures restées sur ce parking, Sahil m'avait emmené dans un hôtel assez loin en prévenant papa et maman. Nous étions sur le chemin du retour et on rentrait. Je n'avais appelé personne. Même Azhal je ne l'avais pas appelé pour lui dire cela. J'étais dévasté et surtout je n'en ressentais pas le besoin. Pas le besoin de l'appeler.

C'était fini, quelque chose s'était brisé. Mais je voulais lui parler, j'avais besoin de parler à ma meilleure amie.

Sahil finit par se garer et me regarde.

Sahil-« Tu veux leur en parler et c'est ton choix, je te respecte jusqu'au bout, t'es forte, et je te suis quoiqu'il arrive. T'es ma sœur et la plus courageuse au monde, j'suis fière de toi. »

Je lui laisse un baiser sur la joie et sors de cette voiture pour signer une nouvelle page de ma vie, et arrêter la dernière. C'est du renouveau InShaAllah.

J'entre dévastée mais fière, j'ai Allah avec moi. Sahil me suit et me tiens la main. J'arrive dans le salon et des éclats de rire se font entendre, des rires qui me transpercent. Je vois Mama, Baba, Tata Leyla et tonton Halil. Tous les quatre sont au salon.

Je m'assois. Et ma mère me regarde.

Mama-« Benthi, ça va ? »

Je fais non de la tête et m'assois, ils semblent tous très inquiets. Tata Leyla s'assoit près de moi, et me prends par les épaules visiblement très très inquiète.

Je l'aime tellement. Elle laisse un baiser sur ma joue.

Sahil-« Yâra a quelque chose à vous dire. »

Baba a l'air très inquiet et commence à remuer ses pieds. Je prépare discrètement un discours dans ma tête.

A cet instant la porte s'ouvre, et j'ai cru que mon cœur faisait un arrêt cardiaque.

Aahil, Izdîhar et Azhal entrent.

Pardon ?

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IMPRESSIONS ?

Aloooors ? Encore une partie pour vous!

Vous aimez ?

Petit plus : je viens de mettre en ligne une nouvelle œuvre intitulée «LadyMoose». Je ne vous en dis pas plus mais je vous y attend nombreuses, love 🌹

Surtout prenez soin de vous les girls !

@inaccess2ible

«Ténèbres Lumineux»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant