" Je repense et me dis que j'ai fait une erreur. Non, j'ai vécu tout ce que j'avais à vivre. On dit que chaque destin est la page d'une histoire prédéfinie avant même que l'on naisse et je pense que la dernière ligne de mon histoire est venue à sa fin. Que penseront ils de moi ? Je ne sais pas et je pense qu'au fond, je ne l'ai jamais su. Ma dernière pensée vient à toutes ces personnes que j'ai tant chéri et dont je n'ai pas pris assez soin. Mais c'est surtout à toi que je pense, je regrette et te demande pardon. Je t'aime. "
Tout s'était terminé pour Lya Halva, le 18 août 2025, à l'âge de vingt-sept ans. Il était minuit, les fenêtres du balcon de la merveilleuse suite où elle y avait ses habitudes était grande ouverte. Elle sentait le courant d'air venir caresser son corps qui se mourrait à petite flamme. Elle avait froid, son drap n'était pas assez épais, ils était aussi blanc que du coton, aussi doux et fin que de la soie. Elle sentait les palpitations de son cœur diminuait de seconde en seconde, le mélange d'alcool et d'antibiotiques qu'elle avait pris avait engourdie les membres de son corps. Elle était seule dans cette majestueuse chambre, plongée dans une triste solitude et un triste silence. En essayant d'ouvrir ses yeux, sa vision était trouble. Grace au lustre incrusté de saphir et de diamant qui éclairait la pièce, elle pouvait distinguer sur sa table de nuit dont les bordures étaient en or blanc, le téléphone noir qui la liait directement avec le réceptionniste de l'hôtel. Il était entouré d'une bouteille de vin à moitié vide et d'un verre à vin. En tentant de prendre le téléphone, elle avait maladroitement fait tomber la bouteille de vin rouge, très onéreuse, qu'elle avait commandait plus tôt dans la soirée.
La prestigieuse bouteille s'était brisée en mille éclats, sur la moquette du sol beige. Le bruit qu'avait fait la bouteille en s'écrasant aussi fort sur le sol, l'avait fait sursauter. À cet instant, incapable de se levait, elle le savait rien ne pouvait plus la sauver. Elle était condamnée à mourir, une mort qu'elle s'était elle-même donner. Regrettait-elle son choix ? Elle voulait seulement trouver une porte de secours à tous ses problèmes, mais dans ces derniers instants, elle sentait une onde de frustration, rongeait son âme. Tandis que ses yeux se fermaient pour se préparer à un long sommeil, une larme était parvenue à s'en échapper, elle coulait le long de sa joue.
Le soleil s'était levait depuis quelques heures, ils éclairaient la magnifique chambre de cette luxueuse suite qui donnait une vue d'une beauté inouïe sur une des plages privatisés par l'hôtel. Le chant des oiseaux était en parfaite harmonie avec le bruit des nombreuses vagues turquoises qui s'abattaient sur la plage et contre ses immenses rochers gris. Antonia, une femme de chambre qui avait la cinquantaine, toquait à la porte. Personne ne répondait, après plusieurs tentatives Antonia s'était décider à contre cœur de rentrer. La femme de corpulence ronde au cheveux gris attaché en un simple chignon, savait très bien que Mme. Halva détestait que l'on rentre sans son accord. Fidèle et riche cliente, l'hôtel avait même installer un règlement à suivre pour ne pas gêner le confort de Mme. Halva. N'obtenant toujours pas de réponse face à cette porte, qui afficher le numéro de la suite quatre cent - trois. Dans sa robe de fonction noire au tablier blanc, elle avait ouvert la porte à l'aide de son badge du personnel. Son étonnement fut immense lorsqu'elle vu que la lumière artificielle des lustres n'étaient pas éteint, la suite était calme, mais un courant d'air lui donnait des frissons. Elle avait alors longé le large couloir de la suite qui donnait sur la chambre de Mme. Halva , les deux grandes portes en chêne blanc en forme arrondie était fermés. La cinquantenaire avait tirait sur le poignet en laiton doré de la porte pour l'ouvrir. Un courant d'air immense était sortit à cet instant de la pièce et avait légèrement soulever les mèches grises qui tombaient des deux cotés de son visage.
Antonia pouvait apercevoir Mme.Halva dans sa nuisette en soie mauve encore allongés sur son lit, cela ne lui ressemblait pas, son regard interrogateur avait vite était remplacé par celui de l'inquiétude en voyant l'énorme tache de vin rouge sur la moquette. Elle s'était rapidement approché de Mme. Halva , ses longs et épais cheveux noirs étaient toujours aussi soyeux.
- Oh, mon dieu ! Qu' avez - vous fait fit Antonia la voie toute tremblante. Elle avait immédiatement saisi le téléphone noir qui pendait à quelques centimètres du sol et avait alerter le réceptionniste.
Les secours et la police n'avaient pas tardé, la nouvelle avait était confirmer et publier dans tout les journaux, il s'agissait bien d'un suicide. La grande actrice Lya Halva qui avait gagner le cœur de tout les Français s'était bel et bien donner la mort. Une nouvelle qui n'avait laissait personne indifférente. Comment cette jeune femme qui était partie de rien et avait construit cette incroyable carrière avait elle bien put commettre ce geste irréparable ? Elle semblait si heureuse et épanouie, aimaient, témoigner son entourage dans différentes interviews donné pour rendre hommage à sa mémoire. Mais qu'en était il vraiment ?
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Hello mes petits padiens et padiennes, je vous souhaite une bonne lecture ^^
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Love and Down
RomanceLya est une jolie fille partie de rien, elle veut réussir professionnellement en tant que peintre, mais le destin va en décider autrement. Folle amoureuse du copain de sa meilleure amie, elle se trouvera déchirer entre deux séduisants hommes. Elle s...