Love and Down

IV

   Furieuse et anéanti de voir son énième entretien échouer, Lya s'était rendu dans les toilettes du musée. Elle s'était enfermée dans une des cabines de toilette pour femme. Elle avait lâché prise et s'était mise à pleurer à chaudes larmes. La musique classique diffusait dans les luxueuses toilettes couvrait le bruit de ses forts sanglots. Son téléphone s'était mis à sonner.

- Alors ma belle, comment ça s'est passé ? Fit Sonia, enthousiaste.

Les yeux rouges de sanglots, Lya avait pris un papier du rouleau de papier toilette et avait essuyer les larmes qui coulaient le long de son attrayant visage ovale.  

- Ça va dit elle un pincement au cœur.  

- C'est tout ce que tu as à me dire ! Tu te fous de ma gueule ! Et t'es toiles, ils les ont aimées ? Ils ont en pensé quoi ? Fit Sonia dépiter de pas avoir plus de réponse de sa part.  

  - Je ne veux pas en parler maintenant.    

   - Je suis sûr, que tu ne les a pas laisser insensible. Passe au salon de coiffure de ta mère. J'y travaille jusqu'à 18 h 30.

- D'accord, tu as quelque chose de prévu ce soir.    

   - Oui, désolé ma belle, je passe ma soirée avec mon Zack 

    - A toute fit froidement Lya avant de raccrocher

   " Mon Zack " ces mots ne cessait de tourner dans son esprit, ça avait beau faire deux ans que Zack et Sonia étaient ensemble. Lya ne s'y faisait pas, le jour ou les deux tour-taureaux avaient pris l'initiative de lui annoncer, l'avait complètement anéanti. Ce jour la, elle n'avait rien laisser paraître et s'était mises à les féliciter. Lya s'était toujours maudite  ne pas avoir eu le courage de se confesser. Ses larmes s'étaient remises à couler de plus belles.  

 Après de dix bonnes minutes à pleurer et se lamentait sur son sort. Lya entendait le bruit  plusieurs  de talons entraient dans les luxueuses toilettes. Elle avait immédiatement passé ses sanglots sous silence. 

 - Alicia , il est encore plus beau en vrai, que sur les magasines. Sa conférence m'a fait fondre. Je vais faire de lui mon homme fit une femme dont la voix était aiguë.

-  Tu rêves, ma pauvre Julie. Ce sera moi, la future femme de ce multimillionnaire fit la femme qui se tenait près d'elle, un sac Channel  la main .    

- Sa famille, ne t'accepteras jamais. Tu seras sa maîtresse au mieux dit elle en se repassant sur ses lèvres un rouge à lèvres rouge. 

- Parce que toi, oui, peut-être ? Fit Alicia, indignée. 

- Mon père possède une bonne quantité de parts de Thomas industries alors oui, pas de doute, là-dessus, fit Julie, en refermant le capuchon de son rouge à lèvres et s'admirant dans le miroir. 

N'entendant plus la présence des deux femmes, Lya avait ouvert la porte et était tombée sur le reflet que lui renvoyé le grand miroir suspendu le long du mur au-dessus des robinets. Elle s'était passé de l'eau sur le visage et avait effacer les traces dégoulinant de son mascara sous ses yeux avant de sortir des toilettes. En se dirigeant vers les portes du musée, elle avait aperçu ce charmant trentenaire qui lui avait proposé un café plus tôt dans la journée. Il était en compagnie de deux jeunes ravissantes femmes, elles le dévoraient des yeux. Lya était sortie du musée et avait interpellé  un chauffeur de  taxi en lui faisant signe de la main. 

 - Monsieur Thomas, la toile que vous m'avez demander lorsque j'étais venu vous chercher pour votre conférence est prête. Il ne vous manque plus qu'a signer les papiers dit l'employée en interrompant leur discussion.