Une noire, un reubeu : tel est leur destin
|| Partie 122|| ✨
Dans la peau de Chiara
*une semaine plus tard*
Cela fait exactement une semaine que je ne parle pas à Linda et une semaine que je n'ai plus aucune de ses nouvelles.
Moi, je ne suis pas très bien. Tout d'abord, je déteste être en conflit avec Linda. Ne plus parler à Linda, c'est comme quand je suis au régime : c'est long, pesant, frustrant, ça fait souffrir et en plus de ça, ça ne sert à rien parce qu'à la fin il n'y a aucun changement, tout est pareil.
J'essaye de demander de ses nouvelles, implicitement bien sûr, à Mari, car qu'elle sait que l'on ne se parle plus, mais c'est une commère Mari, si je luis lâche un "Et Linda, elle va bien ? " elle ira lui répéter en lui disant que je m'inquiète pour elle, qu'elle me manque ... enfin bref, l'exagération à la Maria quoi ... . Puis moi, j'ai beaucoup trop de fierté pour aller dire ça.
En tout cas, Mari non plus n'a pas de nouvelles de Linda et elle s'inquiète, ça se voit. Je ne sais pas ce que je dois faire : sois je vais la voir à son appart pour que l'on s'explique et que je m'assure que tout est bien ou, comme d'habitude, je fais la fière et celle qui s'en fout.
La deuxième idée est celle qui me correspond le mieux ... mais bon, je suis male parce que c'est mon amie, je sais qu'elle va mal, qu'elle a besoin de moi, mais moi, je préfère la disputer et lui jeter des choses blessantes que je ne pense même pas sous le coup de l'énervement à la figure au lieu de la prendre dans mes bras et de la réconforter en La rassurant.
Je me sens fausse et lâche.
Enfin bref, il faut que j'arrête de cogiter pour rien.
Il est exactement 5h30. Je me lève, et pars dans la cuisine en faisant bien attention de ne réveiller personne pour préparer le biberon d'Angelina.
Elle devrait se réveiller dans une demi-heure.
J'entendais du bruit à la cuisine, Mari doit être déjà réveillée.
- Bonjour ☺️
Mari - ça va Chiara ?
- ça va, merci et toi ?
Mari : oui, ça va, ça va.
Je me serre une tasse de café et commence à préparer le biberon d'Angelina.
Mari - Tu n'est pas fatiguée à force de te lever tôt comme ça pour préparer le biberon de ta fille ? Surtout toi, qui es une grande dormeuse ...
Je ris légèrement
- Si je suis fatiguée, mais disons que c'est de la "bonne fatigue" je ne me lève pas pour rien, je me lève pour veiller à ce que ma fille ne manque de rien. Et puis ... C'est ça être maman, on n'a pas le droit de se plaindre
Mari - en tout cas ton enfant t'a fait devenir encore plus mâture que tu ne l'étais déjà. Je suis fière de toi ma belle, mais vraiment très fière et ta mère aussi va l'être.
Elle me prend dans ses bras. Heureusement qu'elle est là Mari. Sans elle, je ne sais même pas comment j'aurais fait. C'est un peu notre "maman de Rome" pour moi et Lindah. Puis, à chaque fois que je vais mal parce que ma famille me manque ou parce que je me remémore le passé, elle est toujours présente.
À 6h00 la petite se réveille.
Je pars dans sa chambre, lui fais un bisou et lui donne son biberon le plus vite possible pour faire cesser ses pleurs.
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Une noire , un rebeu : tel est leur destin
Romance"Ceci n'est pas moi qui l'est ecrite je les republier car j'aime bien " Mais ne vous arrêtez pas a sa