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J'étais seule chez moi, je voulais tellement retourné auprès de ma mère, mes cousines qui me disait que vivre seule c'était bien et bien je me suis bien faite avoir. Je m'ennuyais seule, il n'y avait plus l'ambiance de feu que je vivais chez ma mère et même si je ne suis pas du même sang qu'elle, elle n'avait jamais fait de différence et n'a jamais eu de préférence entre moi et Yanûs.

Je décide de sortir après avoir laissez toutes mes affaires dans ma chambre. Mêmes les rues était vides, cette ville et moi on allait pas du tout s'entendre. J'étais du genre assez bavarde mais très timide avec les inconnus. J'emprunte le chemin qui mène au centre commercial et arrivé à l'intérieur, je me précipite dans le premier magasin de chaussures que j'ai repéré.

Très maladroite que je suis, je fonce sur quelqu'un et me prend le sol salement. J'étais au dessus d'un homme, assez grand et assez beau je trouve. Voyant que je ne me levais pas et que je n'arrêtais pas de le regarder, il se leva en me portant comme un petit bébé et je ne pu m'empêcher d'émettre un petit cri.

L'hommetu es lourde toi !

Rigolant — ouais j'ai mangé un homme tout à l'heure et je l'ai pas encore tout à fait digéré.

L'homme rigolant bshatek nous on égorge un mouton pour la ide toi t'égorge un homme quand ça te chante t'es dans le futur !

Rigolant — qui t'as dit que je l'ai égorgé ? Je suis douce moi, je l'es juste fait cuire vivant.

L'homme rigolant c'est pire ça !

Je me perdais dans son rire, il avait une voix grave et son rire faisait peur, t'as l'impression qu'il ne riait pas mais qu'il te tabassait. Finissant de nous marrer comme deux imbéciles finit, je lui fais signe puis je m'éloigne et me dirige vers les baskets que j'avais repéré au loin.

Du haut de mes 22 ans, je ne portais jamais de talon. Pour moi c'était clair et net : NikeVie.
Je n'étais pas du genre classe bien habillé mais j'étais simple, je n'en faisais pas trop, enfin, je n'envoyais pas du lourd.

Après avoir acheté la paire, je me faisais chier du coup je me dirige vers la sortit mais on me retient fermement par le bras. Je me retourne et j'avais en face de moi le jeune homme que j'avais renversé plus tôt.

Souriant ah c'est toi !

L'hommeoui encore moi, je me demandais si ça te dit une promenade ce soir ? Je viens de m'installer ici et je ne connais pas trop. Je me fais chier depuis tout à l'heure !

Réfléchissant — euh.. oui pourquoi pas, c'est pas comme si j'avais des trucs à faire en plus moi aussi je viens d'arriver ici, on découvrira ensemble !

On se réfugie dans sa voiture, et en roulant il me jetait de petit regard, il m'avait parlé deux minutes et il tombe déjà amoureux ? Trop rapide à mon goût, sans faire exprès j'avais laisser échappé un petit rire.

L'hommepourquoi tu rigoles ?

— pour rien, pour rien

L'hommevas-y partage ne fait pas ta perso.

— non, je me demandais juste de quelle origine tu étais, rien de plus.

L'hommeje suis marocain tunisien

— mignon garçon en tout cas.

Il me regarde l'air amusé et me remercie de mon compliment. Il s'arrête cinq minutes plus tard devant une maison, un très belle maison. Je fixais la maison qui ressemblait beaucoup à une villa donc pour en être sûr, je demande à mon « chauffeur », ça fait trop petite bourgeoise dit comme ça c'est stylé.

dois-je comprendre qu'on est bel et bien devant chez toi ?

L'hommeouais désolée de ne pas t'avoir prévenu, je viens juste me changer on dure pas, descend !

Je ne me fais pas prier et on entre chez lui mais son père j'imagine, était assis sur un fauteuil. Il me relookait de haut en bas puis me demande enfin qui j'étais.

je suis une amie de votre fils, je suis désolée si je dérange. On était pas sen-

Le pèrenon, attend ! Je pense déjà t'avoir vu quelque part mais je ne me souviens plus.

— ah oui ? Pourtant moi je ne vous ai jamais vu, enfin je crois !

Le pèretu vis où ?

Je réfléchis avant de répondre quoi que ce soit, ce n'était pas des questions qui se posent à quelqu'un que tu ne connais pas mais n'ayant pas le choix, je lui explique mon emplacement et le pourquoi de mon déménagement c'est à dire : les études.

Le pèreet avant ? Tu vivais où ?

— au nord, avec ma mère et mon petit frère.

Le pèrecomment elle s'appelle ?

Je ne savais pas du tout le pourquoi de toutes ses questions, ce n'était pas ses affaires mais je ne voulais pas paraître mal élevée ou désagréable alors j'y ai répondue.

L'hommeon y va ?

Le pèreattend Jared ! Dit moi comment elle s'appelle.

Son visage avait changer d'expression et à l'entente du nom de ma mère, il avait lâché un regard sombre à Jared, son fils.

Zina, Zina Rodriguez.

Agnès - Jusqu'à la haine [II]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant