— as salam alaykûm, mon mari.
Je regardais Jared avec un petit sourire en coin pendant que lui, était en train de lire notre « contrat de mariage ». J'étais assez satisfaite de mon coup. Jared se rapprocha de moi d'une vitesse et me colla au mur.
Jared — à quoi tu joues Agnès ?
— au même jeu que toi, hobi, mais cette fois-ci c'est moi qui a l'avantage.
Jared se collant à moi — fait attention Agnès, tu risques de finir perdante, et tu perdras vraiment tout.
— ne t'inquiète pas pour moi, inquiète toi plutôt pour toi car si tu ne trouves pas un logement d'ici deux jours pour me loger, il faudra te trouver un avocat.
Il me regardait attentivement, on aurait dit qu'il m'analysait, qu'il essayait de lire dans mes pensées et au moment où je m'y attendais le moins, il déposa ses lèvres contre les miennes puis se détache de moi cinq seconde après.
Jared — à dans deux jours, « ma chère femme ».
Je ressortis de son bureau toute déboussolé, je ne comprenais pas vraiment ce qu'il venait de se passer. Jared me faisait horriblement de l'effet, il éveillait en moi une adrénaline stupéfiante.
Je venais à me surprendre de me stoppe dans ma direction. Je faisais demi tour et me rendais dans le bureau de Jared.
Jared — tu es déjà de retour ? Je n'ai pas dit deux minutes mais exactement deux jours.
— orh et puis ferme ta bouche.
Je sauta dans ses bras et déposa mes lèvres contre les siennes. Ses mains viennent se logeaient automatiquement sur mon fessier et il se mit à les tripotaient. Je déboutonnais pendant ce temps, son jean et sa chemise.
Ses vêtements quasiment enlevaient, il me souleva et me déposa sur son bureau en enlevant ma longue jupe puis ma petite culotte. Et delà, je jouissais de plaisir pendant que lui, laissait échapper de petits grognements. Il savait s'y prendre avec moi, oh oui il connaissait ce que j'aimais et comment je les aimais.
Jared — tu n'y arriveras pas Agnès, tu es tombée amoureuse beaucoup trop tôt.
Je souris face à sa bêtise, et ne dit rien. Il ne se rendait pas compte que lui aussi venait de me montrer qu'il ne pouvait pas se passer de moi.
[...]
Jasmine — mon frère, il est gentil, très gentil. Mais à cause de mon père, la méchanceté l'a pris. Il me rabaisse quelques fois et je ne sais pas pourquoi.
— et ton père ?
Jasmine — je te vois venir Yanûs ? Tu veux recoleter des informations mais tu n'en aura pas, pas de moi. Mon père, avait faillit me chasser de chez lui car je n'étais pas « la fille qu'il voulait avoir ».
Je la regardais parler, je regardais ses lèvres bougeaient, oh mon Dieu je fréquentais cette fille depuis bientôt deux mois et je ne l'avais toujours pas toucher, peut-être par respect, parceque oui Jasmine je la respectais.
Elle vient se mettre dans mes bras et je reniflais ses cheveux, une douceur. Je ne savais pas vraiment quoi lui dire.
— tu sais après tout ce que ma mère m'a contait sur ton père, je suis toujours aussi surpris qu'une fille aussi gentille que toi soit la fille de Rachid.
Jasmine — c'est vrai, j'ai pris ça de ma mère.
En évoquant le terme « mère », ça m'avait intrigué. Sa mère, qui était elle ? Je voulais la rencontrer, peut-être si je me faisais accepter par sa mère, je pourrais me faire son père facilement.
— tes parents sont divorcés c'est bien ça ?
Jasmine — oui, elle vit seule maintenant.
— interessant, très intéressant.
Je caressais ma barbe en regardant droit devant moi. Et Jasmine me regardait attentivement.
Jasmine — à quoi tu penses ?
— à rien, à rien.
Jasmine — Yanûs est-ce qu'on pourrait ne pas se mêler de tous ça et être tranquille.
Je me retourna vers elle pour la regarder très brièvement, était-elle folle ? Jasmine je l'aimais bien mais pas assez pour croire à ce qu'elle venait de dire, moi elle ne me trompera pas. Je récupéra alors mon sac et sort de l'hôtel.
— demain on a cours, on se verra là-bas.
Je me pencha pour lui faire un bisou sur la joue mais elle l'avait esquivé très sèchement. Venger mon père était le plus important, mais juste voir Jasmine ainsi avec moi, me fendait le cœur, je me demandais bien ce qu'elle était en train de me faire, je devenais accro à elle et, je ne devais pas.
— très bien.
J'ouvris la porte et la laissa seule, j'en avais marre. J'avais un objectif fixe, c'était de la rendre dingue de moi puis me la taper mais, aujourd'hui je me rendais compte que c'était moi qui commencer à l'aimer. Ce mot me rendais dingue, je voulais tué Jasmine pour ne plus ressentir ce que je ressentais mais à quoi bon ? Jasmine était si douce si innocente, je me demandais si ma mère ne s'était pas trompé de visage, la personne qui lui a tiré dessus ne pouvait pas être Jasmine.
Je marchais en direction de ma voiture quand je sentis des bras m'entourés mes hanches, je baisse mes yeux et voit les mains de Jasmines.
Jasmine — je crois que je t'aime Yanûs, dit-elle contre mon dos.
___________
Vendredi 15 juin 2K18
Aïd Mubarak, à tous les musulmans ❤️
VOUS LISEZ
Agnès - Jusqu'à la haine [II]
General FictionTerminer. Quand les histoires du passé surgissent dans la vie présente, que risque le futur ? Agnès ma fille, qu'en est-il de ton choix ? L'amour ou la haine ?