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Je me demandais ce que je foutais ici, avec lui. Je le regardais sans trop me préoccupé de paraître comme une psychopathe. Les arabes ce n'était pas du tout mon style de mec mais ce garçon, il réveillait des sensations inconnu en moi.

Cela allait bientôt faire un mois que je le fréquentais. On se voyait à mes heures de repos et dès fois quand on avait les mêmes heures de pauses. J'étais étudiante en droit et lui, il était dans la police.

Jaredça va faire longtemps qu'on se connaît non ? Et je ne connais même pas ton prénom grosse !

— tu n'as jamais demandé petite tafiole !

Jared *rires* c'est quoi cette insulte ? Je disais ça quand j'étais à la crèche.

*rires* — t'as cru j'ai fait un bac S option insulte ducon ?

Jarednon mais tu peux insulter mieux que ça !

*rires* — Agnès.

Jaredbshatek je suis choquée, quelle insulte ! Chapeau !

— mais c'est mon prénom petit couillon !

Jared *rires* ah mais il fallait le dire ! J'aime bien ton prénom sinon.

— merci.

On passait notre temps à s'insulter ou à rigoler sur everything and anything à chaque fois qu'on se retrouvait. Il était d'une bonne compagnie sur ça il n'y avait rien à dire mais depuis que son père s'était pris pour un contrôleur à me posé des questions personnelles, Jared était devenu pareillement que son père. J'avais droit à au moins deux questions qui, la réponse, ne lui regardait.

J'étais vraiment gentille avec lui, et lui pareillement. Je ne pensais pas qu'il me veuille du mal ou something like that mais ses questions me dérangeait légèrement.
M'enfin, après notre petit rendez-vous, chacun rebrousse son chemin. Pour ce qui était de mon quartier, je m'étais faite une amie et je parlais rarement avec les voisins.

Tournant la clé dans la serrure je remarque que la porte n'était pas verrouillé, et en entrant dans mon 24 mètre carré, j'étais resté sur le cul.

Yanûssalam grande soeur

— tu fous quoi chez moi petit con ?

Mamanparle bien à ton frère !

— parceque tu es là toi aussi maman ? Et puis attendez.. comment vous êtes rentrés ?

Yanûsmaman a utilisé une épingle gars !

— maman t'es sah ?

Ah, cette famille ! Malgré leur folie à venir chez moi à l'improviste, j'étais contente de les voir. Je m'assois donc par terre accompagné de mon petit frère.

Yanûseh tu sais pas ? J'ai voulu me taper une sainte mais c'est la fille de Rachid.

— et puis ? C'est qui ce Rachid même ?

Mamanmon frère, enfin, il l'était. C'est compliqué.

— on a le temps non ? Aboule !

Mamanj'ai étais « enlever » quand je n'étais qu'une petite fillette. Jamil, c'était le nom de mon « père » Allah y rahmo. Et Rachid lui, c'était son vrai fils.

— attend ! Jamil t'as enlevé ? Mais pourquoi ?

Mamanje n'en sais rien, après avoir tuer mes vrais parents et après être sortit de prison il est venu me prendre moi. Aujourd'hui il est mort, et votre père Yûnûs Allah y rahmo, est mort le même jour que lui, au même endroit.

Fronçant les sourcils — comment ça ?

Mamantu n'avais que quatre ans quand Rachid t'avais enlever, et nous, on t'as retrouvé que trois mois plus tard. Malheureusement, Rachid et Jamil avaient des hommes à eux et votre père s'est pris une balle, et moi, j'ai tué Jamil pour l'avoir tué.

Yanûsattend donc c'est à cause de ce Rachid que je n'ai pas eu la chance de voir papa ?

Mamanet pas que ! Sans ton père, tu ne serais peut-être pas en vie aujourd'hui. Un soir alors que j'étais seule et enceinte de toi, Rachid m'a poignarder en plein ventre..

— mais c'est horrible !

Mamanils en ont fait des choses, le père est mort mais il reste le fils. Rachid cherche toujours à venger la mort de son père et vous..

Elle s'était arrêter de parler en nous regardant avec un sourire presque sadique. Mon regard se tourne vers Yanûs qui paraissait énerver et triste, papa, il a fallut que cet homme te tue et nous prive de toi et de ton amour.

Mamanet vous, vous allez venger la mort de votre père.

Yanûset comment ?

Mamanvotre père m'en voudra peut-être de vous embarquer dans tous ça mais il faut le faire, mais n'oubliez pas ! On ne tue jamais un innocent. Retenez ça.

— papa était un innocent et ils l'ont bien tué !

Mamanje ne dis pas ça par rapport à votre père, mais par rapport aux enfants de Rachid.

Yanûsc'est-à-dire ?

MamanRachid se sert de ses enfants pour vous atteindre, enfin toi Yanûs, cette Jasmine tu vas t'en méfier mais te rapprocher d'elle. Et toi Agnès, occupe toi de rencontrer son fils.

— Jasmine hein ? Tu te mets bien petit frère *rires*

Yanûst'inquiète même pas !

Mamanc'est Rachid qu'on veut, pas ses enfants. Ses enfants sont innocents tout comme vous deux mais il se sert d'eux pour vous atteindre et m'atteindre moi et vous, vous aller vous servir de ses enfants pour l'atteindre lui.

— donc notre but, c'est de tuer Rachid ?

Mamantuer ? On va lui faire payer tout ce qu'il a fait, jusqu'à son dernier souffle.

Yanûs et il mourra de lui même.

Maman non, ses enfants vont l'aider.

— ils sont pas fous aussi maman t'es sah ?

Maman la vérité rend fou, ne t'inquiète pas pour ça.

Elle s'était éclipsé dans ma chambre après cette dernière phrase. Je réfléchissais à mon plan pour rencontrer le fils de Rachid, mais je n'en savais rien de comment j'allais m'y prendre. Mes pensées s'envolent quand je reçois un nouveau message.

Jared

On se fait un truc demain ?

Ouais quoi ?

Tu verras ! Bonne nuit tafiole

Bonne nuit ducon

Agnès - Jusqu'à la haine [II]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant