Jasmine — sinon, c'est quoi tes origines ?
J'étais dans ma chambre avec ma petite Jasmine. Sa question me faisait marrer un petit peu, elle devait me connaître plus que je ne me connais moi-même grâce à son père mais, je décide de jouer à son jeu.
— je suis réunionnais, haïtien, espagnol. Et toi chérie ?
Jasmine — je suis marocaine tunisienne et non pas ta chérie !
— calme toi, si on apprend à se connaître c'est pas pour rester ami, si ?
Jasmine — euh...
Je la regardais avec insistance, je voulais qu'elle affirme ce que je venais de dire mais elle a tout bonnement changer de sujet.
Jasmine — et sinon ta mère, elle rentre à quelle heure ?
— oh le temps qu'on finisse ce qu'on a à faire.
Je me suis jeter sur ses lèvres en l'allongeant sur mon lit. Elle se laissait faire et m'avait retiré mon haut, mais je ne pouvais pas continuer.
— je ne pensais pas que tu étais ce genre de fille !
Jasmine — quel genre de fille ?
— je pensais que t'allais me repousser ou me gifler !
Jasmine — pourquoi te repousser alors que je te veux ?
Sur ce coup, j'étais rester sur le cul. Je savais très bien à quoi elle jouait, c'était presque intelligent mais je ne suis pas un petit con. Je la raccompagne dehors trente minutes plus tard et rejoint ma mère qui était rentré entre temps.
— elle veut me douiller !
Maman — donne lui ce qu'elle veut ! Fait d'elle ta copine et faites ce que vous voulez mais tu dois avoir des informations sur ce que son père prépare, aller t'es mon fils non ? Pour une fois que je te dis de jouer avec les sentiments d'une fille t'es pas content ?
— et si je me fais avoir ? Et si je m'attache ?
Maman — ça ne risque pas, tu t'attaches, tu coules.
Je me pressais d'envoyer un message à Jasmine après cette discussion avec ma mère. C'est bon, tout peu commencer.
Sa te dit un rendez-vous demain que toi et moi ?
Oui mais on va où ?
T'inquiète je m'occupe, bonne nuit
chérieBonne nuit
Mon petit plan pouvait commencer. Je comptais la rendre folle amoureuse de moi, jusqu'à la faire ramper. Ce n'était pas mon fort les plans foireux de ce genre mais vengeance ou pas, je voulais me taper cette fille sans qu'elle y soit obligé par son père.
[...]
Le lendemain, j'étais déjà prêt. Et j'étais à l'entrée de son quartier. Je fixais droit devant moi quand elle rentre dans la voiture sans que je ne sache d'où elle était sortit.
Elle était simple, pas vulgaire tout ce que j'aime. Je roulais silencieusement, personne n'avait dit un mot mais au bout de quelques minutes, elle brise le silence qui commençait à devenir pesant.
Jasmine — ça va ? Tu es fâché ?
— pourquoi je le serai, chérie ?
Jasmine — je t'ai déjà dit d'arrêter de m'appeler comme ça, et je ne sais pas tu es silencieux donc je demandais.
— je ne le suis pas, chérie.
Elle lâche un soupire, d'agacement je dirais. Ça me plaisait de l'énerver, j'adorais ça. Arrivé au milieu de nul part, je me gare sur le côté.
— descend !
Jasmine — où est ce qu'on est ?
Je ne réponds pas et verrouille la voiture une fois qu'elle était descendue. Je lui pris la main pendant qu'elle stressait, ne trouvant pas normal ma direction qui menait dans les bois. À en croire ma démarche, c'était sûr que j'étais venue ici uniquement pour faire des choses illégales : viole, meurtre.. Mais son visage devient radieux quant elle découvre un petit tapis décoré de nourriture notamment du chocolat, par dessus.
Jasmine — mais Yanûs ! C'est trop beau !
Je ne disais rien, j'avais fait un effort surhumain de faire ça pour cette fille, je n'en avais pas vraiment envie, pas du tout à vrai dire.
Mon plan était d'en finir avec son père le plus tôt possible mais avant ça, je voulais jouer un peu, prendre du plaisir à le voir souffrir et pour ça, sa fille était parfaite. Je n'avais juste à toucher un seul cheveux de cette fille pour réveiller la colère du père mais, elle aussi se jouait de moi.
— sa me fait plaisir que tu aimes, vient assis toi !
Jasmine — je ne savais pas que tu étais aussi charmant.
— voilà pourquoi on doit apprendre à se connaître.
Jasmine — parle moi de toi alors.
Elle me regardait dans les yeux, et je me perdais dans les siens. Je n'aimais pas du tout l'effet qu'elle me faisait, j'étais capable de la violer sur place mais, restons professionnelle !
— je suis âgé de dix-huit ans bientôt les dix-neuf. J'aime les femmes je précise, drôle, belle et pas vulgaire.
Jasmine — on va bien s'entendre alors !
— et là normalement tu devrais me parler de toi *rires*
Jasmine — bientôt majeure, j'ai une vie inintéressante et je n'ai jamais été intéressé par les hommes. Toi, si il se passe un truc entre nous deux, tu seras le premier.
— intéressant. Je peux te posé une question ?
Jasmine — oui dit moi
— tu as un frère ou une soeur ?
Jasmine — on est deux chez moi, j'ai un frère qui est plus grand que moi d'environ sept ans de plus
— hum.. il se nomme ?
Jasmine — Jared.
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Agnès - Jusqu'à la haine [II]
BeletrieTerminer. Quand les histoires du passé surgissent dans la vie présente, que risque le futur ? Agnès ma fille, qu'en est-il de ton choix ? L'amour ou la haine ?