I'm The King [Fanfiction IE] - [Terminé]

I'm The King - Chapitre 7

Mark et ses amis se figèrent alors en entendant les paroles du roi, il allait donc faire subir à Camélia le même sort qu'Axel ? Il comptait détruire son esprit pour que celui de Silva prenne entièrement possession de son corps ?

- Ne faites pas ça ! s'exclama Jude.

- Ne me parle pas, sale petit gamin inutile, siffla le roi qui ne lui accorda même pas un regard.

Silva était bloquée, elle sentait la magie du roi l'empêcher de parler, de s'exprimer. Cela voulait dire qu'il ne voulait rien entendre, ou alors qu'il avait peur de faire face à la réalité, à la vérité. Pourtant, tout aurait pu être simple s'il s'était décidé à laisser son esprit partir en paix. La femme se figea alors en sentant soudainement la puissance de son mari pénétrer l'esprit faible et pure de la jeune fille à qui appartenait ce corps. Non, elle ne pouvait pas le laisser faire. Elle ne pouvait pas laisser Camélia mourir de cette manière. Cette pauvre adolescente n'avait rien demandée à personne. Silva ne se pardonnerait pas cela. Elle ne pourrait pas être heureuse en sachant qu'elle aurait sacrifié une vie innocente pour ce bonheur. Mais que pouvait-elle faire face à une puissance magique aussi puissante que celle du roi ? Elle n'était pas de taille à pouvoir faire quoi que ce soit. Impuissante, elle sentit l'esprit de Camélia commencer à se fissurer, craquer.

- Arrête..., supplia-t-elle en sentant la plus jeune hurler de douleur dans sa tête, ne fais pas ça...

- Tu me remercieras après, lui assura le roi, ne t'en fais pas pour ça.

Il resserra encore plus sa prise sur l'esprit de la jeune fille, il allait la briser et la détruire comme il avait fait pour Axel. Ça ne serait pas difficile. Il sentait déjà qu'il n'était plus très loin.

- Ça sera bientôt fini, souffla-t-il avec un sourire.

Sa magie se bloqua alors, cessant soudainement d'agir, comme si on l'en empêchait.

- Qu'est-ce que...

Il se retrouva alors de nouveau dans cet endroit, noir, sans fin, froid. Il serra les poings en comprenant ce qui était en train de se passer.

- Comment peux-tu encore être vivant, misérable !

Devant lui, par terre, se tenait l'adolescent à qui il avait pris le corps. Il était dans un état lamentable, sa peau avait été labouré, créant des plaies béantes sur tout le corps. Il ne pouvait même plus tenir sur ses jambes, ses yeux peinant à rester ouvert. Une représentation parfaite de son esprit. Il était en lambeaux. Alors, pourquoi est ce qu'il avait encore la force d'intervenir ?

- C'est mon corps..., souffla le plus jeune en essayant vainement de se hisser sur ses bras, et je ne vais pas vous le laisser...

- Je te l'ai déjà dit. Ce n'est pas ton corps. C'est le mien !