Une lumière parmi l'obscurité

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"On peut trouver le bonheur même dans les moments les plus sombres, il suffit de se souvenir d'allumer la lumière''

Je vais vous racontez une histoire. Mon histoire. Une histoire que je qualifierais de triste, de sombre même au début, auquel j'ai fini par trouver ma lumière.

Avant de vraiment rentré dans le vif de cette histoire, j'aimerai vous parlez de moi. Jeune fille de 16 ans à cette époque, un peu potelé pour son âge et surtout très très timide. Je n'ai jamais vraiment eu d'amis, juste plusieurs personnes malintentionnés qui ont voulu abusés de ma confiance. Cela ne m'a jamais vraiment dérangée, j'aime la solitude et je déteste parler, du moins je n'arrive pas à parler quand je ne connais pas. Mais cette année-là...

Tout commence en ce 1er septembre 2015, à la rentrée, ma rentrée en seconde. Première année de lycée, première année de problèmes.

Ce matin-là, en arrivant devant le lycée, j'avais l'impression que tous les regards étaient braqués sur moi. En me dépêchant pour échapper à ces regards, je finis par rentrer malencontreusement dans quelqu'un. Non attendez, pas dans quelqu'un, mais dans une porte fermé délibérément par quelqu'un?! Les rires derrière la porte me tiraillaient déjà énormément. Comment une année scolaire peut-elle bien se terminer si elle commence aussi mal ? Je sentis que mon nez commençait à saigner à cause du choc, et, sans regarder ceux qui rigolaient, je poussai la porte pour entrer dans cet « enfer ».

Après m'être occuper de mon nez, je me décida de sortir, et de chercher ma classe, même si l'envie n'y était pas. Je finis par la trouver, au 3eme étage. Facile à repérer, avec la pancarte « Salle des secondes Pro » Ah oui, j'ai complètement oublié de vous précisez que je suis en Bac Pro.

Je frappai donc à la porte et j'entendis un « entrez ». J'entrai et le professeur me demanda de me présenter, car, à cause de mon retard, je n'ai pu le faire en même temps que les autres élèves. Je me mis à ce moment là à stresser, ma timidité pris le dessus, comme à chaque fois que je dois parler. Les élèves me fixaient me rendant d'autant plus nerveuse et timide. Quand je voulu prendre la parole, les mots restèrent coincer dans ma gorge. Je réessaya plusieurs fois, mais rien... Comme à chaque fois... Même juste pour me présenter... Toute la classe se mit à rigoler, même le professeur. Les larmes commencèrent à couler le long de mes joues. Pourquoi ? Pourquoi je n'y arrive pas ? Je me précipita en dehors de la classe, moment où la fin du cour sonna. Je m'enfuis en dehors du lycée, mais je fus rattrapé par un élève que j'avais aperçu dans ma classe. Il me tenait fermement par le bras. Il me demanda pourquoi je m'étais enfui et pourquoi je n'ai pas répondu. Je ne répondis pas, trop intimidé. Je voyais très bien qu'il voulait une réponse. De plus, je voulais lui crier que ce n'était pas ces affaires, mais aucuns mots nefranchisèrent mes lèvres. Je baissai la tête. Voyant qu'il n'aura pas de réponse, il m'intimade retourner en cours avec lui.

En rentrant dans la salle de classe, tous les regards se posèrent de nouveau sur moi. Mais, le garçon avec moi, les regarda d'un regard mauvais et ils détournèrent leur regard. Mais comment il fait lui ?

Il s'assit à côté de moi et me dis ceci à mon oreille « Prends confiance en toi, et ne regarde pas derrière toi, je ne serai pas toujours là pour te protéger, mais sois sûre que je serai là jusqu'au moment où tu prendras confiance en toi ». Je ne lui avais pas répondu et l'avais ignoré toute la matinée. Je le connaissais à peine et il ne sortait déjà une phrase pareille ? Je n'étais pas prête moi??!

L'après midi, nous n'étions pas dans la salle de cours, mais sur l'exploitation agricole du lycée. Je préfère aller sur l'exploitation que d'être enfermée dans une salle de cours. Mais pour ramasser du fumier, euhhh... super la rentrée. Certains élèves commencèrent à se lancer du fumier sur eux sans que le professeur ne s'en aperçoit. J'esquivais du mieux que je pouvais, mais, inévitablement, je n'ai pas éviter celui qui m'arrivait en pleine tête...

Les élèves explosèrent de rire, alertant le professeur, qui, au lieu de comprendre qu'on m'avait jeté du fumier, cru que c'était moi qui avait causé tout ce bazar. Je fus donc exclue de cours et fus obliger de tout ranger. Pas très grave, au moins j'étais seule. Pas tellement seule, parce que Monsieur le garçon auquel je connaissais toujours pas son prénom restait a côté de moi, sans rien me dire.

Dès que j'eus terminé, Monsieur décida de s'approcher en me demandant si j'avais besoin d'aide. Je fais le boulot toute seule et j'ai une tête de folle avec le fumier mais tu te réveilles maintenant, bah merci... Je passai directement à côté de lui sans rien lui répondre et alla jusqu'au vestiaire pour me nettoyer et pour me changer pour enfin rentrer chez moi.

Les jours suivants, les élèves de ma classe continuèrent leurs conneries, comme me faire tomber de ma chaise, m'insulter, me balancer de l'eau où tout autre chose. Je commençais de plus en plus à déprimer, Pas un seul jour sans qu'il me laisse tranquille...

Et Monsieur auquel je ne connais pas son prénom me défendait toujours. Je ne lui ai jamais parlé. Il me parle toujours. Et je me souviendrait toujours de la plus belle phrase qu'il m'a dît : « On peut trouver le bonheur même dans les moments les plus sombres, il suffit de se souvenir d'allumer la lumière ou de trouver ta propre lumière » Dans mon cas, j'ai allumé ma lumière. Et je l'ai trouvé, lui.

Mes écritsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant