La Dernière Aventure Des Maraudeurs

chapitre 6 Des Professeurs pas Comme les Autres

- Bon...bonjour les enfants, dit Quirrell
Alors, aujourd'hui, on va étudier les pitiponks. Est ce que l'un de vous sait ce que c'est ? Demanda t'il d'une voix hésitante.
Hermione Granger leva la main.
- Je vous écoute. Miss Granger.
- Un pitiponk est une créature frêle qui n'a qu'une seule patte et des bras et un corps en forme de filet de fumée.
- Très bien. Je vous félicite, Miss Granger.

Sirius se tenait à l'écart, nonchalament appuyé contre le mur, sur le côté.
- C'est tout ? Demanda t'il.

Quirrell le regarda, paniqué.
- Et bien...heu...Les pitiponks..
Heu...Miss Granger, que font les Pitiponks ?
- Ne répondez pas, Miss Granger. Reprit Sirius. Professeur Quirrell, c'est à vous, que j'ai posé la question, pour autant que je sache, Miss Granger n'est pas professeur de défense contre les forces du mal.
Les enfants pouffèrent.
- Euh, oui...oui, bien sûr, il faut dire que je n'ai pas souvent rencontré ces petites créatures...
- Ça, je crois que nous l'avions tous compris.
Nouveaux rires.
- Mais, euh..
Le pauvre professeur était en sueur, lui si pâle, d'habitude, avait pris une teinte d'un rouge écarlate, il bredouillait encore plus que d'habitude, et semblait encore plus confus.
- C'est à dire que j'ai surtout étudié en Roumanie, et en Afrique.
- Ah oui, l'Afrique. Reprit Sirius. J'ai appris que vous aviez combattu un zombie, c'est impressionnant. Moi, voyez vous, je n'ai jamais mis les pieds en Afrique, ni en Roumanie. Et je pense que les trois quart de ces jeunes gens, n'iront jamais. Et ne rencontreront jamais, Merlin soit loué, de vampires, ou de zombies, alors, on aimerait en savoir un peu plus, sur ces créatures, et comment vous les avez si vaillamment combattus

- Tu as vu ? Dit Harry à l'oreille de Ron, on durait que Quirrell va s'évanouir.

- Euh, oui...C'est à dire...euh, je pense que ces jeunes gens sont un peu trop jeunes, pour entendre des récits aussi violents.
- Hum, c'est possible. Vous savez sans doute que j'ai été Auror, et par le passé, à l'époque de la guerre contre le mage noir, de sinistre réputation, j'ai affronté des inféris.
Savez vous ce qu'est un inferius les enfants ?
Hermione et Malfoy levèrent la main.
-Miss Granger ? On m'avait venté votre intelligence, je vois qu'elle n'est pas surfaite, bravo. Je vous écoute.
- Un inferius, est un mort qui a été ramené à la vie, par la magie noire. Il n'obéit qu'à celui qui la créé.
- Décidément, Miss Granger, vous êtes encore plus etonnante que ce qu'on m'avait dit.
- Moi aussi, je sais ce qu'est un inferius. Rétorqua Malfoy, vexé qu'on ne l'ai pas interrogé.
- Ca, je n'en doute pas. Répondit Sirius. Je suis même sûr que ton père sait les invoquer.
Un murmure parcourut la salle.
- P...professeur Black, intervint Quirrell, vous...vous ne pouvez pas pparler de cette façon aux élèves...
- Pourquoi ? Vous leur mentez bien, vous.
- Ppppardon ?
- Allons professeur, vous qui avez combattu les vampires, vous savez bien, que l'ail n'a aucun effet sur eux. Dit Sirius d'une voix doucereuse.
- Mmmmais...Ce n'est pas reconnu pppar llles instances, Mmmmais mmmoi, je l'ai constaté, à pppplusieurs reprises, et ccccça marche, jjjje vvvvous l'assssure.

Ron se pencha vers Harry.
- Pauvre professeur Quirrell, il va finir par faire un malaise.

- Ah, autant pour moi, je ne suis pas aussi calé que vous à ce sujet. Admit Sirius Bien, les enfants pardon, pour cet intermède, nous en étions aux inféris. Professeur Quirrell, pouvez vous nous dire comment on élimine un inferius ?
- Je...Heu....Oui...certainement... Heu...
Alors, heu, un inferius, n'est ce pas trop violent, pour ces jeunes esprits ?
- Hum, tout est violent avec vous. Les enfants, l'un de vous peut il aider le pauvre professeur Quirrell.

De nouveaux, des rires fusèrent dans la salle de classe.
Malfoy et Hermione levèrent tous
deux là main.
- Miss Granger ?
- C'est pas juste. S'écria Malfoy, en se levant. Vous la choisissez toujours parce que c'est une Gryffondor.
- Monsieur Malfoy, je ne crois pas vous avoir autorisé à prendre la parole, ni à vous lever, d'ailleurs.