J'aurais voulu pouvoir aller au paradis. La chance en a tourné autrement. Je m'appelle Alice, enfin je crois. J'ai vécu tellement d'années enfermés, j'ai fini par croire que j'y étais destinée. Si j'avais pu changer certains détails je l'aurais fait...
Lorsque je me réveillai, mes yeux s'écarquillèrent face à la vue du ciel au-dessus de moi. Cela faisait tellement longtemps que je ne l'avais pas vu. Je regardai autour de moi et vis les décombres du laboratoire et de ma cellule. Il ne restait plus rien de ces murs autrefois oppressants. Je n'avais jamais réalisé à quel point cet endroit était immense.
Je décidai de marcher dans une direction que mon instinct me dictait de suivre. J'arrivai devant ce qui semblait être l'entrée principale du laboratoire, situé en plein cœur de la forêt. J'avançai prudemment tout en ayant l'étrange sensation d'être observée. Je scrutai chaque recoin, mais ne vis rien d'inhabituel.
Au loin, apparut une maison en ruine au milieu de cette forêt sauvage, envahie par les lianes. L'intérieur était si délabré qu'il était impossible d'y vivre. N'ayant guère d'autres options, je m'y aventurai et tentai d'allumer ce qui restait d'une cheminée. L'humidité rendit difficile la formation d'un feu chaleureux.
"Cette maison est presque luxueuse par rapport à mon ancienne cellule..." dis-je en riant, espérant que les chercheurs ne possédaient pas d'autres bases pour me retrouver.
En explorant davantage cette maison, ma surprise fut immense lorsque je découvris un coffre caché dans un coin. Le temps n'avait pas été clément avec lui, mais j'arrivai à l'ouvrir aisément, y découvrant une sorte de katana plutôt aiguisé.
"Cela pourrait toujours me servir pour me défendre ou pour trouver de la nourriture", me dis-je, satisfaite de cette trouvaille.
Je pris l'arme et quittai la maison en quête de quoi me nourrir. Les années passées dans ce laboratoire m'avaient permis d'affiner mes sens. J'écoutais attentivement chaque bruit : les feuilles bruissant sous l'effet du vent, les oiseaux chantant, et enfin, des bruits de pas.
Je me déplaçai avec précaution vers la source de ces bruits jusqu'à apercevoir trois hommes masqués.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Les observant de loin, je fus distraite par un rat qui passa près de moi, me faisant sursauter. Lorsque je relevai la tête, je me retrouvai face à celui portant des lunettes.
Il afficha un bref sourire avant que je ne sente une lame traverser ma gorge.
