Des tiroirs qui débordent

Un jour comme les autres

Pour changer un peu, je vous lance un défi !

Voici le début d'une histoire (qui pourrait être très longue si on voulait) : à vous d'en écrire la suite !

Je ne vous donne aucune restriction : vous pouvez faire très long, vous pouvez faire très court, c'est vous qui voyez ! J'ai ma propre idée sur la fin de cette histoire, mais je pense que ce serait très drôle qu'on puisse tous comparer chacun notre version !

Si vous partagez le lien de votre création dans les commentaires, je la listerai ici, avant le début de l'histoire à combler, pour que tout le monde puisse en profiter.

À vos claviers !

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Tic-tac.

Jordan était collé.

Tic-tac.

Et l'après-midi passait très lentement en salle de perm'.

Tic-tac.

Dehors, il faisait beau.

Tic-tac.

Et le pion dormait sur la table de son bureau.

Jordan n'en pouvait plus. Il était seul collé, la salle était immensément vide autour de lui. Il n'avait rien à faire. La CPE, au début de l'heure, lui avait confisqué son portable. Il aurait bien dormi, mais le tic-tac de la pendule l'obsédait et le réveillait, à chaque seconde, pour lui rappeler sa misère.

Tic-tac.

Jordan s'apprêtait à faire des boulettes de papier pour les jeter sur le pion,

Quand tout à coup, le remplaçant du prof de maths arriva entra précipitamment dans la salle, remonta ses lunettes sur le bord de son nez en regardant Jordan droit dans les yeux et puis

leva une arbalète

(qu'il tenait à bout de bras)

arma une flèche

et braqua le tout sur l'adolescent.

Celui-ci n'eut que le temps de se baisser avant de le voir tirer.

Il entendit un choc mou derrière lui et son prof qui repartait en courant dans les couloirs.

Alors (probablement parce qu'il n'aimait pas qu'on lui tire dessus), Jordan, sans réfléchir, abandonna son heure de colle et courut derrière le prof qui venait d'essayer de le tuer.

Le pion dormait toujours.

Jordan vit le remplaçant se ruer dans les escaliers, monter au deuxième étage, comme pour rejoindre sa salle de cours. Toutefois, il passa devant sans s'arrêter, fonça au bout du couloir pour entrer dans le placard à balais de la femme de ménage.

Quand Jordan ouvrit la porte à son tour, il ne vit plus qu'une serpillère et une poubelle vide. Il tâtonna les murs dans l'obscurité, pour vérifier qu'il n'y avait pas de porte cachée. Et en s'appuyant sur une étagère, il trébucha contre quelque chose qui se trouvait au sol et faillit s'écraser le nez en tombant.

Mais il ne tomba pas et se retrouva dans la salle de classe d'un autre bahut, son professeur de maths en train de tirer, avec la même arbalète, sur une horde de zombies.

En somme, un mercredi normal, dans la vie d'un lycéen.