Chapitre 8 | corrigé ✔️

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Pdv Matt

J'ouvre lentement les yeux, la luminosité est telle que j'ai énormément de mal à les garder ouverts.

Où suis-je ?

Lorsque mes yeux sont assez habitués, je scrute la pièce dans laquelle je me trouve. Une chambre d'hôpital. Je m'assieds sur le lit et remarque que Lisa est assise sur une chaise à côté de moi, sa tête posée sur le lit et sa main dans la mienne.

Depuis combien de temps suis-je endormi ?

Me sentant bouger, Lisa se réveille en sursaut.

— Oh mon dieu Matt ! Dit-elle en me prenant dans ses bras. On était tellement inquiet pour toi ! J'ai cru qu'on te reverrait jamais.

— T'inquiète pas, je vais bien. Où sont les autres ?

— Ils sont allés se reposer, on s'est relayé pour être auprès de toi pour pas que tu sois seul à ton réveil.

— Désolé de vous avoir inquiété. Tu devrais rentrer te reposer, tu sais que je ne risque rien ici ! Dis-je en lui souriant.

— D'accord, si tu as le moindre problème ou quoi que ce soit, tu m'appelles ! Je vais prévenir les médecins de ton réveil.

Elle me dépose un bisou sur le front et s'en va après avoir prévenu les médecins. Cette fille est un ange ! Je ne comprends pas pourquoi elle n'arrive pas à "trouver chaussure à son pied" comme elle le dit souvent. Toutes ces fois où j'ai dû la ramasser à la petite cuillère, après chaque rupture avec un connard, qui ne la méritait pas. Elle est comme ma sœur, on prend soin l'un de l'autre mutuellement.  Enfin surtout elle. Une vraie mère poule cette Lisa, j'vous jure !

Elle a été là pour moi lorsque mon ex-petite amie, Lana, m'a plaqué du jour au lendemain sans me donner la moindre explication. J'ai été anéanti, perdu. Je l'ai aimée à en crever cette nana, et qu'elle me laisse tomber comme une vieille merde, ça me rendait fou ! Mais j'ai pu compter sur Lisa pour m'épauler et me soutenir. Elle m'a tendu son épaule, sur laquelle j'ai versé des litres et des litres de larmes. J'ai une dette envers elle, après tout ce qu'elle a fait pour moi. Durant près de deux heures les médecins me font passer un paquet d'examens. Ils me demandent d'attendre patiemment les résultats qui arriveront en fin de soirée.

Ok. Il est quelle heure ? 9 h 45 ?!

C'est une blague ?! Ils croient vraiment que je vais poireauter tout ce temps, pour des résultats d'analyses à la con ?! Sans attendre, j'arrache ma perfusion et je m'habille pour pouvoir partir rapidement. J'ai faim. Je pars de l'hôpital discrètement et je me rends sur le bord de mer afin de trouver un petit restaurant sympa, où je pourrais me remplir la pense ! Je trouve un petit restaurant assez sympa et typique de la région. Je vais me commander de la bonne barbaque à la grillade qui est à l'extérieur du restaurant.

J'envoie un message à Lisa pour la prévenir que je ne suis plus à l'hôpital et que je serai de retour à mon cabanon dans deux petites heures. Après mettre rempli la panse comme jamais, je me balade dans le centre de l'île. Vous savez, je pense qu'on ne profite pas assez des simples choses qui s'offrent à nous. Avoir frôlé la mort m'a fait réfléchir sur bien des choses, et j'ai décidé de profiter de chaque instant comme si c'était le dernier.

Je me décide à rejoindre l'endroit où se situent tous les cabanons de l'île, qui se trouve en plein milieu de cette eau bleu turquoise.

Oui je sais, c'est magnifique ! Et croyez-moi, ça coûte un bras !

Mais on a tous tellement rêvé de ces vacances, alors on a su faire certaines concessions afin d'économiser un maximum. J'arrive devant mon cabanon et j'ouvre la porte pour rentrer dans ma chambre. Avant de la refermer derrière moi, je fais bien attention et mets le panneau "NE PAS DÉRANGER" sur celle-ci.

Je m'approche de mon lit et m'assoie dessus. J'allume la télévision et commence à zapper les chaînes. Puis le temps à l'extérieur commença à changer assez rapidement.

Putain, dans les îles la météo ça blague pas !

Je peux voir de gros nuages gris qui s'approchent doucement de l'île. Instinctivement, je zappe sur la chaîne de la météo. Ils prévoient de violents orages ainsi que des rafales de vent dépassant les 80 km/h.

Sans blague.

Génial ! Je suis maudit, c'est pas vrai ! J'ai failli mourir hier soir et aujourd'hui je peux même pas profiter de la plage avant de partir demain ! J'éteins la télévision, car l'orage gronde. Oui je sais, c'est débile de tout éteindre, mais notre "Abuela" nous a toujours appris à éteindre le téléviseur pendant un orage. Je sais pas d'où lui est venu l'idée de nous apprendre ça, sûrement quand son vieux téléviseur a totalement grillé à cause de l'orage et c'est resté une habitude depuis.

Je m'allonge sur mon lit en soufflant bruyamment, tout en regardant les éclairs qui déchirent le ciel. Je reste ainsi de longues minutes. Puis soudain, j'entends une voix. Cette fameuse voix que j'ai entendue sur la plage ! Je perds la tête ! Je me lève et part dans la salle de bain pour me verser de l'eau sur le visage !

La voix se fait de plus en plus forte dans ma tête. C'est comme si cette voix était en train de m'appeler, de me demander de l'aide. Sans savoir pourquoi je prends mon blouson à la va-vite et cours dehors à toute vitesse. Oui je suis carrément cinglé ! La tempête fait rage et il n'y a qu'un seul abruti pour sortir son cul dehors et c'est un Ortega, bien sûr !

Je ne sais pas où je vais, ni pourquoi j'y vais. Je laisse simplement cette voix me guider.

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Fin du chapitre 8

Fin du chapitre 8

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  An ocean of secrets - Tome 1: Du Mythe A La Réalité (IIL Matt) [En Correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant