An ocean of secrets - Tome 1: Du Mythe A La Réalité (IIL Matt) [En Correction]

Chapitre 14 | corrigé ✔️

Pdv Matt

Il est 18h30, je prends mes affaires et je décide de quitter le taff. Ah au fait, je vous l'ai pas dis, mais j'ai eu une promotion. Maintenant, mon binôme et moi on se retrouve maintenant au 43ème étage. On dirige, en quelque sorte, les autres infographistes de l'entreprise et le top du top, c'est que l'on a un bureau rien que pour nous !

Si ça, c'est pas le pied !

Je réunis mes affaires, prend mon casque et pars vers l'ascenseur. Je vais passer rapidement chez mon frère et j'irais ensuite ouvrir la salle. J'ai un peu envie de me défouler. J'ai comme un énorme poids sur les épaules et il faut à tout prix que j'extériorise. Je descends jusqu'au parking souterrain, où je retrouve ma moto.
Je sors rapidement du parking pour partir en direction des hauteurs de la ville.

Je roule depuis plusieurs minutes, lorsque de nouveaux maux de tête me prennent. C'est comme ça depuis bientôt 5 mois. Ça fait 5 mois que je dois vivre avec des migraines quotidiennes ! Je suis à bout. Est-ce le manque de Sirèna qui est la cause de toi ça ? Je ne le sais pas moi-même. Je ne peux rien faire à part prendre des anti-douleurs en espérant que cela passe. J'en prendrais une fois arrivé chez mon frère.

Lorsque j'arrive devant sa villa, qui je dois encore l'avouer, ne passe pas inaperçue. Mon double a toujours aimé les choses bien tape-à-l’œil. Moi, j'ai toujours préféré la simplicité et puis à quoi ça sert d'avoir une aussi grande baraque alors que cet abruti n'est même pas capable de se mettre sérieusement en ménage ?! Selon Monsieur, il n'est pas fait pour avoir la bague au doigt et avoir des enfants. Mais il ne pense pas que peut-être moi, j'adorerais devenir "Tonton Matt" !

Le portail s'ouvre, je roule lentement pour venir garer ma moto à côté de la Lamborghini Aventador rouge de Daryl.

Je vous l'avais dit ! Mon frère pète dans la soie, bordel.

Je me dirige vers la piscine en contournant la villa. Connaissant mon frangin, il doit être en train de boire un verre de whisky hors de prix autour de sa piscine. J'arrive d'ailleurs près de cette dernière et découvre mon cher frère, étendu sur un transat au soleil, il est entouré de femmes plus belles les unes que les autres. Enfin, si on aime les filles ultras superficielles, bien évidemment !

Lui ça n'a pas l'air de le déranger plus que ça, à c'que j'vois ! Je m'approche de lui et on commence à parler de tout est rien. Je n'ai qu'une seule envie c'est de frapper dans un sac, là maintenant.

— P'tit frère, t'as vraiment une sale gueule. C'est encore ces foutues migraines ? Demande-t-il, inquiet.

— Ouais, mais t'inquiète ça va passer. T'as des anti-douleurs pour moi ?

Il ordonne à une des filles présentes d'aller chercher une boîte d'anti-douleur. Pour seule réponse elle gloussa.

Brrr. Un frisson me parcourt le corps. Comment peut-on être attiré par de telles femmes ? Je ne comprendrais jamais mon jumeau sur ce point !

— Tu sais, tu devrais aller consulter un médecin. C'est peut-être annonciateur de quelque chose de plus grave... Tu veux que je demande au mien ? C'est le meilleur de la ville, s'empresse-t-il de dire, avant que je le coupe.

— Non c'est Bon. Je vais y aller. Je suis venu récupérer mon sac de sport que j'ai laissé chez toi l'autre fois.

— Mi casa es tu casa, mi hermano !

Je pars chercher mon sac, prends la boîte d'anti-douleurs et je reprends la route en direction de ma salle de boxe. Elle se trouve au sous-sol de mon immeuble, j'y accueille les jeunes du quartier. Si je peux leur éviter de traîner dans les rues et de mal finir, alors je le fais. La salle commence à se remplir de jeunes et moi je vais aux vestiaires pour me mettre en tenue. Je me déshabille et je m'assoie sur un des bancs afin de mettre mes bandages lorsque deux mains se pose sur mes yeux.

Quelques secondes plus tard, cette personne les retire et me regarde.

— Hé, beau brun !

— Lana, qu'est-ce que tu fais là ? T'étais pas censée être en déplacement deux jours avec ton taff ?

— Si bien sûr, je pars ce soir. Mais je voulais te voir avant d'y aller. À croire que t'es pas content de me voir, me dit-elle tristement.

— C'est pas ça. Excuse-moi. C'est juste, que ça va pas fort en ce moment.

— C'est encore tes migraines ? Me demande-t-elle.

— Ouais. Je vais aller consulter, j'crois.

— Prends un anti-douleur pour ce soir et demain t'iras voir le doc', dit-elle en mettant ses bras autour de ma taille. Mon pauvre bébé, ajoute-t-elle en se lovant contre mon torse.

Je n'ai pas la tête à faire des câlins et à donner des preuves d'une quelconque affection ce soir. J'ai juste envie d'aller frapper dans un sac. Il est temps pour elle d'y aller. Je lui fais un petit smack sur les lèvres puis je la regarde partir.

Je me dirige vers la salle et m'échauffe en gardant un œil attentif sur les jeunes.

________________________

Pdv Sirèna

Je suis épuisé. Je nage depuis trois jours environs. J'ai très peu, voir pas dormi du tout. J'ai traversé des milliers de kilomètres et je ne le regrette absolument pas. Je le sais, je le sens. Matt est de plus en plus proche. Je le sens grâce à mon pendentif.
Ma mère a fait en sorte qu'entre ce pendentif et moi, il y ait une sorte de connexion. J'arrive à le ressentir sa présence sur ces terres, là, juste devant moi. Je suis émerveillée malgré la fatigue. Les humains sont de grands bâtisseurs ! Leur royaume s'élève si haut dans le ciel !

Je me demande s’ils arrivent à apercevoir mon Oncle, Zeus sur l'Olympe ?! C'est tellement haut ! Je cherche un endroit plutôt discret pour pouvoir m'approcher du bord. Je n'ai pas encore mes jambes et ces terres grouille d'humains. Je vois rapidement un toute petite plage en bord de mer. Ça a l'air d'être l'endroit parfait, car il n'y a personne sur celle-ci.

_________________

Fin du chapitre 14