La nouvelle

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Je suis réveillé par la même alarme du bunker, comme tout les matins depuis maintenant deux ans. Installé sur mon lit superposé je pose un regard sur les autres qui se réveiller doucement. Je prends tout de suite mon bonnet que j'avais laissé ,avant de dormir, à côté de moi et l'enfile illico avant que mes colocataires puissent me voir avec mes oreilles en forme de chat et pleines de poils. Je descends du lit et pars sous ce dernier, le seul endroit qui m'appartient, en ouvrant les rideaux avant de me glisser à l'intérieur et de le fermer derrière moi. Je regarde les objets que j'ai pu obtenir après deux ans ici. La majorité sont des mangas mais aussi un miroir, une lampe à pile, donc aussi des piles, et quelques posters sur des  personnages de mangas connue comme bleach ou one piece. Malheureusement je n'ai pas pu avoir la fin de one piece, Oda Eichiro étant mort, je le lisais avant que la "fin du monde" n'arrive.

Je souffle et prends des vêtements dans une boite qui ne prend pas beaucoup de place, déjà qu'ici il n'y a pas énormément de place... J'enlève mon pull avant d'en mettre un autre. Bien sûr la chose qui se trouve au bas de mon dos ondule vers mes épaules et effleure mon cou. Un  frisson à cause de cette dernière. Je vérifie au cas où derrière moi même si les rideaux me cachent des regards indiscret. Rapidement je baisse mon pantalon et mon caleçon pour en mettre de nouveau. Des voix se font entendre, se sont les autres qui se disent bonjour ou comment ça va. Je regarde dans mon miroir si tout est bien caché. Quand cela est fait je sors et fproduit un mouvement de la main pour dire bonjour. Un seul me répond. Un garçon au cheveux brun et aux yeux vert et il me sourit. Il faut bien dire que depuis un moment mon comportement change, avant j'étais toujours souriant et joyeux.

- Salut Arthur ! Comment vas tu ?

- Bien mais un peu fatigué quand même... Et toi Alexis ?

- Si tu te coucher en même temps que nous tu irais mieux ! Contrairement à toi je suis en pleine forme, et vous les gars ?

Dans le dortoir nous sommes huit, le soucis est que je ne m'entends bien qu'avec Alexis donc dès que les autres nous regarde je sors sans un regard pour les six colocataires. J'ai mets mes mains dans mes poches et me dirige vers le réfectoire mais par malheur je tombe sur un groupe de cinq ailé et c'est eux qui m'embête depuis plus de un ans et demi. Je serre les dents et baisse la tête en continuant d'avancer mais l'un d'eux me retient en me prenant par les épaules.

- Où tu vas mon chère Arthur ?

- Laisse moi...

  Bien sûr c'est trop espérer qu'ils fassent ce que je leur demande. Pour répondre à la réponse que j'ai faite celui qui me tient les épaules me plaque violemment contre le mur qui ce trouve derrière moi. Je ne peux pas m'empêcher de grimacer à cause de mon dos qui rencontre le mur, qui plus est la chose qui longue mon dos me fait aussi ressentir son mécontentement par de la douleur. La personne qui me tient a un sourire victorieux, sans doute pour ma grimace. Il rapproche son visage du mien et je peux maintenant sentir son souffle sur ma peau. Les battements de mon cœur deviennent plus nombreux, je commence à stresser. Que dois-je faire si il découvre pour ma véritable forme ? Mon corps comme mon esprit me disent qu'il serait préférable qu'il s'éloigne de moi. Le soucis c'est que mes bras sont coincés par son corps. Bizarrement un éclair de surprise, je crois, traverse son regard, mais l'instant d'après son regard retrouve son éclat de méchanceté et d'indifférence. Je suis déconcerté par ça et pendant que je me remets de ce changement il reprend à voix haute.

  - Alors le minus, on a peur ?

  - Je... Je ne suis pas un minus...

  Les rires moqueurs qui me parviennent aux oreilles me rappelle qu'ils sont cinq. Je tente de me redresser pour faire bonne figure mais ce n'est pas ça qui diminuera mon stress. Non il ne fait que grandir, accélérant mon pou et mon souffle. Je connais le nom de la personne qui me maintient contre le mur, il ne c'est jamais présenter mais je l'ai en mémoire depuis la première fois que je l'ai vu, mon cœur tellement stupide c'est épris de lui. Gabriel est son nom. Depuis tout se temps je préfère  garder pour moi et je cache donc mes sentiments. Je campe mon regard dans le sien et essaie de paraître effrayant mais il ne fait que le faire rire encore plus.

Grande TempêteWhere stories live. Discover now