Quand on est dans le couloir il me laisse passer devant lui, la porte du couloir n'a pas besoin de mettre la clés quand on veut sortir et c'est assez pratique, je dois bien le dire. Comme je l'ai dit plus tôt j'ai une mémoire assez sympa, je me souviens comment sortir d'ici pour rejoindre mon dortoir, enfin mon ancien dortoir. Ce n'est pas très difficile, je regarde les fissures sur les murs et ça me mène facilement à la partie accessible de tous. Certaines personnes travaillent en ce moment mais je sais que d'autres ne travaillent pas, c'est les personnes qui ne travaillent pas qui m'inquiète plus. soudain une envie de manger me prends, malheureusement je pense que le petit déjeuner est sans doute déjà passé. Quand je regarde mon poignée un grognement sort de ma bouche, j'avais raison il est trop tard. Il pose une main sur mon épaule ce qui me fait sursauter et me retourner. mes yeux le regardent avec surprise, se demandant ce qu'il veut.
- Ne t'inquiète pas, on nous a mis notre petit déjeuner de coté, après tout c'est normal qu'on ne soit pas présent et il est quand même important de manger. Après avoir tout emmener dans ta nouvelle chambre on ira manger ce qu'ils nous ont laissés.
- Cool ! Je t'avoue que j'ai quand même un peu faim et il n'est que neuf heure trente. Le repas de l'après midi est trop loin, je n'aurai pas survécu... Bien sûr j'exagère en disant ça mais j'aime manger.
- Tu fais de l'humour maintenant ? Il a encore un sourire en le disant. En même temps quatorze heure c'est un peu long. D'ailleurs tu peux me dire ce que tu faisais avant comme travail ?
- C'est pas très intéressant, en tout cas à ce que toi tu dois faire tous les jours. Avec mes doigts je touche le bracelet que tout individu doit avoir tout en continuant de marcher. Je me levais en même temps que tout le monde et je déjeuner souvent seul, n'aimant pas trop les autres. Après je descendais au deuxième niveau et m'occupais des animaux. Je venais d'abord donner les restes comestibles aux poules ensuite aux cochons. C'est animaux sont les plus simples à nourrir. Après je donnais des carottes, celles qui ne sont pas utilisées en cuisine, aux lapins. Je ne m'occupe principalement que de ses animaux là. Après manger je viens nettoyer les "enclos" et vérifie l'état des animaux, regardant si ils ne sont pas blessés ou en mauvaise santé. J'hausse les épaules en disant ça, j'adorais faire ça et les animaux venaient toujours me voir, comme si ils me comprenaient. Une routine que j'avais et que j'appréciais. Avant tout ça j'aidais mon père et il tenait une ferme, c'est sans doute pour ça qu'on m'a mis là bas.
- Eh bien, je vois que tu aimais ça ! Si tu veux je peux demander pour que tu puisse au moins aller nourrir un peu les animaux le matin. Je ne garantie rien mais je peux essayer. Par contre tu n'auras sans doute qu'une heure pour le faire. Contrairement à ce que l'on pense ton travail, enfin le nouveau, est plus dure. Je te suivrais une partie de la journée pendant quelques semaines, l'autres parties tu auras un autre mentor pour t'apprendre un peu plus les choses avoir avec les papiers. Moi je dois seulement t'apprendre à te battre. Je pense qu'on va avoir du travail sur ça.
Je me demande comment il fait pour avoir toujours le sourire, pourtant il n'est pas comme les autres, pour une fois ce n'est pas un sourire moqueur de la bande de Gabriel. Pour une fois je sais que c'est un sourire sincère et sans aucune mauvaise pensée, sans une once de tristesse comme mon ex. Étrangement ça me fais énormément de bien. Je permet même à un sourire d'apparaître sur mon visage. Avec lui je me sens bien, ni humilié, ni rabaissé ou encore inférieur. CE qu'il dit n'est pourtant pas pour me rassurer, comment ça plus dure qu'on ne le pense ? D'ailleurs je n'ai jamais vu les deux précédents personnes qui s'occupaient de la discipline.
- Merci c'est déjà ça ! On va bientôt arriver au dortoir, ne fais pas trop attention au désordre qu'il y a.
Les chambres sont inspectées une fois par semaine, ce qui veut dire que les chambres ne sont ranger qu'une fois par semaine. J'ouvre la porte du dortoir, tous le monde peut l'ouvrir même ceux qui ne dorment pas dans le dortoir. Il n'y a qu'une personne dedans et malheureusement ce n'est pas la personne avec qui je m'entends un peu dans la chambre. Non c'est un de ces six débiles. Je ne le calcul pas et me dirige tout de suite vers mon lit, j'en profite pour ouvrir le rideau. Tout de suite j'enlève les posters pour les enrouler sur eux même, Théo s'approche et regarde mes affaires. C'est la première personne qui regarde comme ça le lieux de mon intimité, le seul lieu où je me sens à peu près bien.
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Grande Tempête
AdventureLe monde tels que nous le connaissons n'existe plus ! La terre n'est désormais que tempêtes de sables et vers géants. Par chance plusieurs adolescents on réussi à être sauvé et sont désormais dans un bunker. Mais tout les adultes sont mort à cause d...