Chapitre III - Tonio - Suite

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Tonio - Suite 

Quelques verres plus tard, deux rails de cette poudre et une bonne dose de blagues l'ambiance s'est détendue. Nous conversons sur tout et rien, sauf sur nos vies respectives. Elle ne me pose pas de question, ce qui n'est pas pour me déplaire. Sans qu'elle le sache je connais déjà tout d'elle. Je sais qu'elle n'a pas eu une enfance des plus idéale la petite Sybille. Entre un père qui s'est barré alors qu'elle n'était pas encore née, une mère accaparée par le travail aux quatre coins du monde, elle s'est vite retrouvée à se dépatouiller seule dans un monde pas des plus facile. Personne sur qui compter mise à part sa grand-mère maternelle. Et bien même si je suis un être sans cœur, un homme – enfin façon de parler- solo, fière et sans pitié. Je ne suis pas indifférent aux faites que bientôt elle se retrouvera seule, face à ce qui l'attend. Malgré son manque de maturité, sa façon d'agir sans réfléchir, sa naïveté face à la population, son caractère bien trempé. Au fond d'elle se cache une âme sensible, au grand cœur, qui j'en suis certain fera d'elle une mère porteuse parfaite. Oui, parfaite pour transmettre ses gènes qui fera de mon enfant, un néphilim redoutable. Cela ne fera pas tout, non, il lui faudra une éducation dure et stricte, un entraînement à la militaire pour qu'il soit prêt à combattre à mes côtés. Cela me fend le cœur, de devoir sacrifier une si belle créature, mais bon, il faut bien faire des sacrifices ! Je ne vais pas me laisser attendrir, au risque de perdre la plus belle chance de mon existence.

Son rire me sort de mes pensées. Je jette un œil à l'heure qu'affiche mon portable, et remarque qu'il est déjà quatre et demi du matin, l'aube ne va pas tarder à se manifester et à en juger la tête de Sybille il me semble plus judicieux que l'on passe aux choses sérieuses. Ses paroles sont de plus en plus dures à décortiquer, elle s'esclaffe toute seul et ses mains se font de plus en plus baladeuses...

Je lui ôte son verre des mains, écrase sa clope dans le cendrier, me lève, la soulève et sens ses jambes s'enrouler autour de moi. J'en profite pour l'embrasser à plein bouche, nos langues s'entremêlent, et nos gestes deviennent presque incontrôlable. Décidément elle est en train de me rendre chèvre avec son air de diablesse sexy ! Là maintenant je ne rêve que d'une seule chose : la déshabiller entièrement pour admirer son corps. Je veux jouer avec elle, me sentir en elle et surtout l'entendre gémir de plaisir jusqu'à ce qu'elle en puisse plus.

Je la dépose sur le lit, lui lance un regard des plus fou, et avant que je n'aie le temps de me jeter sur elle, elle se lève pour me tirer par le col de mon polo et inverser les rôles. Je me retrouve en-dessous de son corps. Ces yeux plongés dans les miens, un sourire aux lèvres, elle me dévisage comme si elle réfléchissais encore à ce qu'elle allait me faire. Ma diablesse se penche plus près de moi et me susurre :

— Je crois que tu me dois une faveur beau goss !

D'un mouvement brusque je la renverse en-dessous de moi, lui maintient ses bras au-dessus de sa tête et lui répond :

— Je ne vois pas de quoi tu parles poupée...

— Il me semble t'avoir déjà dit de ne pas m'appeler POUPÉE !

Elle se jette littéralement sur ma bouche, et me mord la lèvre inférieure. Le goût du sang se propage dans ma bouche. La garce ! Elle rit de nouveau, je me dégage de son corps trônant fièrement sur les draps de satin. Sans la quitter des yeux, je me débarrasse de mon haut le balance dans un coin de la pièce. Elle déchausse ses talons à l'aide de ses pieds, s'agenouille sur le lit et d'un geste habile elle se défait de sa robe pour se retrouver en sous-vêtements. Par tous les démons ! Pardonnez-moi pour ce que je m'apprête à faire mais mon taux d'excitation à exploser le compteur. Je ne peux plus attendre, tant son corps m'appelle dangereusement.

Les ailes de la DélivranceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant