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Plus je relisais son message, moin je pleurais parce que je me disais que je savais que ça allait finir comme ça. Son long message commençait par "Je suis désolé...". Je suis re-sortie devant chez moi mais cette fois avec des larmes aux coins de mes yeux. J'ai mis mes écouteurs et j'ai levé la tête vers la Lune, je n'osais pas la regarder, je gardais les yeux clos. Je ne pleurais plus mais j'avais mal au cœur, c'était comme s'il se faisait écraser entre les mains de son possesseur. Je n'était absolument pas énervée ou rancunière contre lui, j'étais consciente que chaque amour ne pouvaient être réciproque, comme c'en était le cas actuellement. Je savourais l'air frais de la nuit, je respirais doucement, je me blottissais dans le gros gilet 5 fois trop grand de mon père que j'avais enfilé à l'arrache. Combien de cœurs ont été brisés cette nuit ? Combien de cœurs souffrent cette nuit ? Combien de portes ouvrant vers une relation sont restés bloqués et ont même disparu ? Combien d'espoir ont été abandonnés cette nuit, hein ? Combien ? Sûrement pleins. Je savais que des millions de gens vivaient la même chose que moi au même moment que moi pourtant je me disais que personne ne pouvait comprendre ce que je ressentais.

J'accepte de souffrirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant