Chapitre 1 : Une jeune fille dans sa tour

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Bon, voilà trois chapitres en 1 jour. Je sais c'est beaucoup mais faut pas rêver. Je les postes tous en même temps car je n'aurais plus Internet jusqu'au 22 juillet. Du coup j'espère que vous saurez être patient 😅. Avec les plus plates excuses de l'auteur 😫.

Rappel :

(T/P) = Ton prénom

PDV Tp:

Je cours dans un donjon qui semble infini. Haletante et suant si fort que mes vêtements me collent à la peau. Ma respiration est tellement irrégulière et rapide que mes poumons risquent d'exploser à tout moment tandis que mes jambes ont du mal à suivre le mouvement et que mon équilibre est très instable, si bien qu'elles finirent par céder dans un virage.

Je perd pied et m'étale de tout mon long sur les escaliers, me faisant glisser plus bas en rappant mon visage, mon ventre, mes jambes et mes bras sur ces masses rocheuses, les couvrants de multiples rayures rouges un peu partout. Malgré mes mains ensenglantées, je réussis à saisir une barre de métal et à me redresser, mon corps flageollant et mes yeux rivés sur la masse noir qui se rapproche dangereusement de moi.

C'est un sombre et épais nuage qui dégage une aura menacente. Il avance, avalant les murs qu'il touche et les marches qu'il monte comme un monstre venu tout droit des enfers.

Tous mes sens me hurlent de m'enfuir, de continuer ma course pour me mettre en sécurité, et pourtant mes jambes refusent de bouger. Elles sont comme paralysées. Oui, paralysées par la peur. Mes mains se raccrochent à la barre métallique du mur comme si c'était le dernier rempart pour me protéger du monstre avalant tout sur son passage. L'épaisse brume noire m'avale, me coupant l'air autour de moi ce qui m'empêche de respirer. L'odeur est si nauséabonde que je ne peux m'empêcher de tousser à m'en arraché les poumons et l'épaisse et sombre fumée me brûle tellement les yeux, que de nombreuses larmes s'échappent, se mêlant à ma sueur qui peu à peu devient rouge sang.

Tandis que je suis certaine que ma dernière heure est arrivée, je sens un regard puissant et moqueur posé sur moi. Cacher sous le son de mes hurlements de douleurs, je réussis toutefois à entendre une voix moqueuse me sussurer.

« Tu as été confrontée à une terrible destinée, n'est ce pas ? »

Mes yeux se ferment sous ces rires infernaux venus des enfers, et pendant que je sombre au cœur des ténèbres, je finis par lâcher mon dernier soupir.

Soudain, une vive lumière apparaît, m'éblouissant, m'arrachant un cris et refaisant marcher mes poumons à une vitesse fulgurante.

Peu à peu, je m'abitue à la lumière et reconnue rapidement le lieu dans lequel je me trouve : ma chambre.

Je soupire et me détend en réalisant que tout ceci n'était juste qu'un cauchemar.

Je retire ma couette à laquelle je m'accrochai comme à la rambarde de tout à l'heure et inspecte mon lit. Celui-ci est humide, suite à mon cauchemar. Beurk ! J'ai plus qu'à changer mes draps maintenant…

Mon père m'appèle en bas, pour que je vienne le voir. Je me regarde dans le miroir et vois l'horreur que je suis devenue : mes cheveux sont en pétard, ma peau est à la fois pâle, collante, humide et dégoulinante de sueur, tandis que d'immenses cernes se déssinent sous mes yeux imbués de sangs et humides. En bref, ce cauchemar à eu un effet catastrophique, me dis-je à moi même en rigolant.

Non pas que je me fiche de l'apparence, mais honnêtement, je ne vois pas l'intérêt de faire toute une histoire là dessus. Tous le monde à le droit de ne pas être au top de temps en temps. Surtout pour moi qui vit seule enfermée ici…

« Dépèche toi, je suis pressé ! »

Je descends les escaliers à la hâte, toujours en chemise de nuit et rejoint mon père qui m'attend devant la fenêtre. Il porte une tenue parfaite pour le voyage :


Ses bottes sont en cuirs résistant qui permettraient de gravir des montagnes, des vêtements en tissu à la fois léger et résistant, une ceinture laissant pendre sa bourse, des couverts et une bouteille, sans oublier sa corne fétiche ! Il porte pas mal de peau de bête pour le tenir au chaud et ses cheveux corbeaux luisant au coucher de soleil sont surmontés d'un tissu pour ne pas attraper de coup de soleil et son regard brun est sévère, me signifiant que je vais passer un sal quart d'heure…

« C'est pas trop tôt ! Je peux savoir ce que Mlle faisait pour prendre autant de temps ?! Tu me dois la vie je te rappel ! Et je ne l'ai pas fait pour que tu me manques de respect ! » sa voix gronde comme l'orage et ses traits sont durs. Je reçois quelques postillons en plein visage et un filet de bave dégouline sur le côté droit de sa bouche. Il me dégoûte. Franchement, il exagère ! J'ai dû prendre 2 minutes maximum le temps que je reprenne mes esprits et que je descende ! Et puis c'est de sa faute si j'existe non ?! Il ne peut s'en prendre qu'à lui même !

Je retiens ma colère et lui fait une fausse expression coupable. « Pardon, je me suis couchée plus tôt car je pensais que tu partais demain… Je ferai plus attention la prochaine fois. » Espérons que ça passe…

« TU TE MOQUE DE MOI OU QUOI !?! » Ratée… « C'EST N'IMPORTE QUOI !!! C'EST PAS SÉRIEUX !!! IL FAUT ÊTRE PLUS SÉRIEUX !!! »

Et voilà, c'est reparti !… Encore une soirée à me faire insulter de tous les noms tel que "fille ingrate" ou encore "tu te prends pour une petite princesse" et il m'a fait la leçon en long en large et en travers sur la ponctualité et sur l'autonomie et blablabla… Au moins, l'avantage avec ça, c'est qu'il crit tellement fort que c'est comme si le vent arrivait plus vite, faisant voler et sécher mes cheveux ! Ouais… toujours voir le bon côté des choses même quand c'est pourrit…

Bref, longue soirée. Après son loooooooooooooooooooooooooooong discours, je me servis de ma looooooooooooooooooooooooooogue chevelure pour le faire descendre de la tour. Et oui, vous l'avez compris : je vit dans une trèèèèès grande tour dans laquelle je n'ai pas le droit de sortir alors que mon rêve est de découvrir le monde extérieur…

 Et oui, vous l'avez compris : je vit dans une trèèèèès grande tour dans laquelle je n'ai pas le droit de sortir alors que mon rêve est de découvrir le monde extérieur…

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Un petit dragon vert vole à travers la pièce avant de se coller à mon bras. Il frotte gentiment sa tête dessus en signe de réconfort, comprenant très bien ce que je ressens. Un sourire illumine mon visage alors que je le caresse en retour.

Un jour, peu importe quand,
peu importe ce qui arrivera,
peu importe si mon père est contre,
un jour on partira et on vivra comme on l'entend mon petit dragon et moi.
C'est une promesse.

Raiponce (Crush x Reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant