Des milliers ou peut être des millards de personnes détestent l'idée de lire un bouquin qui a plus de 50 pages et qui en plus ne contient aucune image.C'est le cas du premier garçon de qui je suis tombée amoureuse.
Non, ce n'est pas de lui que je parle.J'avais 10 ans quand j'ai rencontré un garçon qui comme Charly me fixait sans arrêt et était au départ timide avec moi uniquement.
Quand je souriais, quand je pleurais, quand je trouvais les exercices trop facile en classe et que pour m'occuper l'esprit le maître me donnait des livres. Il était toujours là entrain de me regarder.
Je lisais déjà à cette époque des dizaines de romans dont je n'ai plus le moindre souvenir des titres, en moins de deux mois.
J'écrirais déjà quelques textes sur mon cahier de français que la maîtresse du lundi, lisait à la classe car j'avais trop honte de lire moi même et d'écrire des mots tels que "Cette photo me rappelle mon île natale.
L'île qui m'a bercé aux sons des vagues.
Le berceau dans lequel les douces mélodies de maman raisonnaient le soir : mon enfant je t'ai donné naissance dans la douleur et la souffrance et pourtant te voir sourire fait de moi la personne la plus heureuse du monde."
J'avais 10 ans oui...C'était pas terrible mais j'adorais raconter des histoires, en lire et en écrire, réciter des poèmes etc. Et la maîtresse du lundi qui appréciait ça, lisait toujours des passages et encore des passages de textes que j'écrivais à la classe et au autres maîtres et maîtresses. J'avais honte, les autres ne comprenaient pas forcément pourquoi j'aimais ça et lui était le seule à me regarder comme si j'étais une pépite d'or.Pourquoi je te raconte ça ?
Simplement parce que pendant 2 ans, je l'aidais ce garçon en cours.
Quand j'avais finis mes exercices, le maître me disait de l'aider en CM1 alors je m'assayais à sa table et lui expliquer les choses que je trouvais logique mais pas lui, en CM2 je me suis retrouvée à côté de lui. Il m'avait déjà avouée ces sentiments en CM1 mais, je me considérais comme trop jeune pour être amoureuse.Tu sais, je crois que je n'ai jamais été aussi complice avec quelqu'un comme je l'étais avec lui.
Au début il était extrêmement timide mais étant une enfant à soif de connaissance, dynamique et bavarde en quelques jours :
Quand je riais, il riait.
Quand je pleurais, il se taisait et était en colère contre le monde entier sauf moi... Il me souriait tristement et ne disait rien.
Quand j'étais en colère, il se taisait et attendait que je revienne vers lui.
Quand je restais trop avec mon meilleur ami, il m'en voulait.
Quand je ne le calculer pas, il faisait l'imbécile pour capter mon attention.
Quand je travaillais, il dessinait sur mon cahier.
Quand je le faisais travaillé, il me souriait et parler de tout sauf des exercices de mathématiques.
Il était mon binôme, mon ami, le premier garçon de qui je suis tombée amoureuse à l'âge de 11 ans.
Il m'a fait tombé amoureuse de lui mais, je ne lui ai jamais dis.
C'est aussi le seule garçon qui m'a fait tombé de ma chaise pour rire et s'en ai voulus pendant une semaine.
Le seule oui.Est ensuite arrivée le collège, on était plus dans la même classe mais on rentrait ensemble parfois, on se parlait, on se chamaillait et son regard et son sourire à mon égard n'avaient pas changés d'un poile.
La deuxième et la troisième années de collège on suivit.
On s'est perdu de vue.
On se parlait presque jamais quand on se voyait.Je suis tombée amoureuse d'un autre garçon entre temps. Maintenant que je l'écris c'était pas de l'amour juste un flirt à l'âge de 14 ans.
Je sais, je suis un vrai cœur d'artichauts.
J'ai trop d'amour à donner mais, j'ai laissé des cœurs brisés au passage a qui j'aurais aimé pouvoir donner de l'amour mais que je n'aimais pas.Quand je dis ça, je pense principalement à mon ex-meilleur ami de primaire et collège que j'ai délaissée parce que je l'aimais juste comme mon meilleur ami et lui comme la femme de sa vie disait-il ahaha. C'était mignion.
Je l'ai laissé tombée comme une chaussette et il a commencé à faire n'importe quoi de sa vie. Fumé, boire, couchée avec des filles etc. J'étais le rayon de soleil de sa vie sans me vanter et il le disait tout le temps, je le canalisais, je le faisais rire avec ma pronociation du numéro 8 (je ne me suis toujours pas améliorer. Une amie qui ne le connais pas et à qui je n'ai jamais parler de lui se moque de ma pronociation) et ma façon de tailler mes crayons... Il en riait pendant des heures. Il me donnait des surnoms ridicules comme "Épinard" ou "Yapina". Je connaissais sa famille. Il connaissait la mienne.
Il voulait tout le temps se battre avec les garçons qui osaient me demander de sortir avec eux. Un jour il était tellement en colère contre un garçon qui m'avait offert un carnet (Je ne suis pas sûr que c'était un carnet) et qui était allé dire à tout le monde qu'on sortait ensemble
-simplement parce que je ne refusais pas ses cadeaux parce que j'avais de la peine pour lui-
il allait le frappait, juste pour ça.
Je n'ai jamais cautionné la violence alors je ne sais pas pour qui je me suis pris mais je me suis mis au milieu et il ne m'avait pas vus, donc sa gifle à littéralement atterrit sur ma joue. Il était sous le choc ça l'a calmait, et moi aussi j'étais outrée mais j'ai ris parce qu'il allait s'en vouloir. Il n'a pas compris et a crus que je mentais
-c'était le cas, j'ai crus que mes dents allaient littéralement tombés tellemtn c'était fort douloureux.-
mais après 10 minutes à s'excuser il a finit par rire avec moi.
-J'avais juste envie de pleurer.-
Je ne sais pas vraiment pourquoi je l'ai laissé tombée. Du moins je ne veux pas me l'avouer à moi même... je crois que son amour retombait sur mes épaules et c'était trop lourd à porter. Alors je l'ai juste laissée tombée petit à petit. Et encore aujourd'hui j'observe de loin sa descente aux enfers.
Un autre garçon dans ce genre m'a aimé et j'ai fuis à la seconde où j'ai sû qu'il voulait transformer notre amitié en amour... Lui tout comme mon meilleur ami de l'époque à finit par sombrer. Tout deux ont arrêtés l'école d'ailleurs. Je les croise partout dans le bus, dans la rue, dans les magasins me fixant comme s'ils attendaient juste mon attention. Je fais toujours mine de ne pas les voir même quand ils essayent des trucs stupides pour attirer mon attention, comme rire sans aucune raison ou faire mine de tomber. Je les ignore quand même... parce que j'ai peur de leurs faire face.Enfin bref pour en revenir à mon première amour...
Est finalement venue la dernière année de collège, où on s'est retrouvée dans la même classe.
Son regard est revenu, son sourire aussi. Nos chamailleries on repris.
Les gens de la classes pensaient tous que nous deux allions finir ensemble avant la fin de l'année.
Cette idée lui plaisait et à mon cœur aussi mais, ma raison me disait que c'était juste de la nostalgie et pas de l'amour.
Ma raison a pris le dessus.
L'année s'est terminée, et mon cœur a pris un coup.
Je le sais maintenant, on oublie jamais quelqu'un qu'on a réellement aimé... on apprends juste à vivre sans.Nos chemins se sont alors de nouveau éloignés.
On est rentrée dans des lycées différents.
Qui dis nouvelle école. Dis nouveau amis. Nouvelle fréquentation.
J'avais cependant son numéro, alors on se parlait de temps en temps.
Ça façon de parlait en 1 ans a énormément changés.
Je n'ai jamais sû si j'aimais le nouveau lui. Je ne le sais toujours pas.
Il est confiant, dragueur, toujours aussi drôle qu'avant mais trop sûr de lui.On avait encore arrêté de se parlait sans aucune raison.
Est ensuite venue la seconde année de lycée, autrement appelée : la première.
Je suis tombée amoureuse d'une pâle copie de mon premier amour.
Sauf qu'il n'a pas la peau mate clair issus d'un métissage, ni les cheveux brun bouclés et les yeux châtains presque vert de mon binôme à l'ancienne.Charly est exactement niveau caractère le garçon de qui je suis tombée amoureuse la première fois de ma vie.
Sportif, timide et qui vis en travers de mes émotions sans chercher à les comprendre.Comment ça ?
Bah c'est simple j'ai commencé à l'ignorer, pendant une semaine il a essayé de venir me parler mais trop influencé par ses amis et sûrment attristé par le fais que je ne le regarde plus. Il a laissé tombé et a attendu que mon regard se retourne à nouveau vers lui.
Comme mon premier amour le faisait. Il attendait que je sois celle qui fasse un pas.
Pour qui je me prends après tout ?C'est juste moi qui me suis fais insulter de sal*pe par son pote devant tout le monde, pas de quoi en faire un fromage....
Le truc c'est que mon anniversaire est passée durant notre semaine de guerre froide entre lui et moi.
Il ne me l'a même pas souhaité, alors qu'il le savait.Bizarrement l'ancienne personne pour qui mon cœur battait, m'a envoyé un message pour me le souhaiter alors que ça faisait un baille qu'on ne se parlait pas vraiment.
En plus de me l'avoir souhaité, il m'a avoué que cette date était celle qui connaissait depuis toujours, comme il m'aimait depuis toujours elle était inoubliable.
Il a alors réussit à faire en sorte que je fasse comme promesse d'être la première à lui souhaiter le sien en décembre.Il a tellement changé et pourtant je suis amoureuse de l'ancienne version de lui même.
Je crois que mon cœur fait une dépression amoureuse.
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Jaune
Short StoryLes petites pensées d'une fille au cœur tendre. #33 dans nouvelle 12/04/2018