[OS] Tranches de vie

FATALES RETROUVAILLES ?

【Etant donné que les OS concernant Colvenn et Mattya ont été écrits et lus, il ne reste donc plus que le couple Darven, qui n'a pas eu son petit chapitre. Le voici donc, en espérant qu'il vous plaira lui aussi.

Comme pour mon chapitre sur Nicolae, c'est un morceau du groupe Beyond the black qui m'a essentiellement inspirée. Le titre est "Forget my name"

Je vous laisse les découvrir et vous souhaite d'ores et déjà de passer un bon moment en leur compagnie à tous les deux - le morceau et le chapitre. 

Je rappelle juste que le Matt de cette histoire n'est pas celui du couple Mattya. Les OS concernant Daryl n'ont rien à voir avec ma fanfic sur Matt. Ils sont à prendre comme une histoire complètement à part.

Bonne lecture ! Have fun !】

☆☆☆ Point De Vue de DARYL ☆☆☆

— T'es sûre de toi, Rav' ?

Ses yeux, rivés sur l'écran devant elle, se lèvent vers moi et je peux distinguer un léger froncement de sourcils de sa part, à mon encontre.

Oui... Je sais. Je lui ai déjà posé cette question un bon millier de fois en un quart d'heure. 

Et oui, je sais. Elle m'y a déjà répondu un bon millier de fois aussi et toujours de la même manière mais j'angoisse.

— Daryl... Si tu poses encore une fois cette question, je te jure que tu vas passer un très mauvais moment !

— Désolée princesse mais je continue à penser que c'est pas une bonne idée.

— J'ai bien conscience des risques que ça représente mais tu dois me faire confiance.

Je voudrais bien mais pour le coup, la profondeur de mon doute est abyssale et je ne peux me retenir de lui montrer une ligne bien précise de la recette tout en insistant :

— Regarde, c'est écrit noir sur blanc ! 

— Non, techniquement c'est écrit sur l'écran. Maintenant vire ta main de là, mon ordinateur te remercie.

D'un coup d'épaule, elle me bouscule gentiment et reprend toute la place devant le portable, qui trône sur le petit plan de travail de la cuisine. Elle s'est mise en tête de me préparer un plat typique de mon pays pour me faire plaisir mais depuis qu'elle a commencé, elle prend quelques libertés avec la recette qui en feraient perdre son dentier à ma grand-mère.

J'ai beau essayé de la recadrer, rien n'y fait. Elle a décrété que sa version serait meilleure que celle, rendez-vous compte, qui se transmet de millénaire en millénaire et de portoricaine en portoricaine.

De guerre lasse, je m'écarte donc et prends place sur un des sièges du petit bar qui nous sert également de table. C'est que ça n'est pas grand, ici. Mais j'aime bien. Ça me permet de lui traîner dans les pattes très souvent et d'avoir ainsi toujours une excuse pour frôler sa peau, effleurer son fessier, attraper une de ses mèches de cheveux auburn, déposer un baiser sur son épaule...

Je suis amoureux. 

Vraiment.

Comme jamais je ne l'ai été jusqu'ici.

Je m'attendais à me lasser, moi l'homme aux mille et une conquêtes, celui dans les bras duquel est passé un nombre incalculable de beautés et de bimbos. Mais voilà des mois déjà que nous vivons notre passion sans un nuage aucun à l'horizon et que je ne ressens pas le besoin de changer de partenaire. Ainsi donc, c'est à ça que ressemble la vie, quand on a trouvé son âme soeur.