7. Le bouquet final

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Je m'attendais à la recevoir d'une seconde à l'autre mais ma mort ne vint pas. Des mains m'aidèrent à me relever et Jules se tenait devant moi. Pendant que je fixais Maxime par terre, il s'expliqua :

« Désolé Mike pour tout ça mais j'étais obligé de le faire pour qu'il croit que j'étais de son côté, dis Jules attristé. Je me suis mis derrière lui et je l'ai assommé.

- Le deuxième coup était-il vraiment nécessaire ? rétorquai-je un peu en colère mais tout de même reconnaissant.

- Désolé. En attendant que tu reprennes tes esprits je vais le fouiller, il a sûrement de la nourriture ou je ne sais pas qu ... »

Je ne l'entendais déjà plus, les rouages de mon cerveau s'étaient mis en marche et je fis le rapprochement. Maxime était la silhouette droite comme une statue. Il devait y avoir une explication à ceci. Quelques mètres plus loin je vis la seule porte du couloir avec un cadenas. Prenant le pistolet volé à la blonde je visai et tirai.

« BANG !

Mike ! Fait pas ça ! Il faut p ... » Ne pensant pas un instant à écouter les conseils que Jules voulait me dire je retirai une seconde fois sur le cadenas que j'avais raté.

« BANG ! »

La curiosité qui me parcourait et qui me faisait frémir était à son comble.
J'ouvris la porte et découvris avec stupeur les deux silhouettes qui me faisaient face. Jessica et Carla ! Non, ce n'était pas possible. Toutes leurs veines étaient devenues bleues. L'expression dans leur yeux était à vous donner les pires frissons et je du reculer d'un pas. Ne pensant plus à l'arme que je tenais les engrenages firent encore leur œuvre.

Les deux jumelles avaient donc quittés les cuisines du lycée en laissant de leur sang bleu par terre. Cette même substance qui avait intrigué Chi. Les deux infectés me regardaient à présent bizarrement comme s'ils se retenaient de nous bouffer.

« Mike faut partir maintenant ! Maintenant ! me hurla Jules. »

Nous dûmes courir pour sauver notre peau étant donné que les infectés nous coursaient. Et comme par hasard une explosion fit tout simplement voler en éclat une salle du deuxième étage qui nous barra l'accès à l'escalier. Pas le temps de réfléchir vite, dans une classe.

Jules m'aida à barricader la porte avec les tables. Il continuait de consolider le tout alors que j'inspectais la salle. J'ouvris la porte d'une armoire coulissante et au lieu de trouver du matériel de S.V.T une chose bleue tomba à mes pieds. En m'abaissant je mis une main sur ma bouche pour ne pas crier. Le corps bleu qui était à mes pieds était celui de Mme Coq !

Impossible, avec James nous l'avions mis sous le bureau. Protection inutile il est vrai pour des infectés affamés. Mais il n'y avait pas d'infectés ici à moins que ... Jessica et Stéphane ! Oh non, c'est affreux.

« Jules !

- Oui ? me répondit-il sans se retourner.

- Que fait madame Coq dans une armoire ?

- Hein ? Mince, c'est Kilian qui a du le cacher ici. Pour faire simple, quand on est arrivé on l'a vu toute bleue qui nous fonçait dessus et Kilian a tiré. Voulant cacher le corps pour éviter d'éventuels soulèvements avec l'arrivée des autres rescapés, on a découvert les deux infectés dans une pièce. Maxime et moi avons préféré les enfermer n'aillant pas la force de les tuer. On ne savait même pas ce qu'étaient ces choses.

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