Chapitre 3 (Matt en image)

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Luna

Oooohhhh ma tête, où suis-je? Au paradis?... JE SUIS MORTE!!! Pince toi, tu verra bien. Aïe!! A ben non, alors que m'est t'il arrivée? Rappelle toi, rappelle toi... Trois hommes, l'un d'eux m'attrape, j'ai peur... Une silhouette noire et un coup de feu. Le noir puis le silence et plus rien. Il faut que je rentre chez moi et en vitesse. Je pose mes pieds à terre et remarque que je n'ai plus de chaussures. Et mon gilet? Ne me dit pas que tu t'inquiète plus pour des fringues que pour ta vie?! De toute façon je l'ai toujours trouver moche ton chiffon. Hé!!!... Bon c'est vrai il était pas joli mais c'est ma voisine de pallier qui me l'a tricoté, une petite mamie qui y a mis du cœur à l'ouvrage.

Allez il me faut un plan! Premièrement il faut que je retrouve mon sac et deuxièmement sortir de cette chambre. Alors petit sac, ou te cache tu? Il a pas l'air d'être là, non plus dans la sa... Oh la vache la salle de bain!!! Pourquoi j'en ai pas une comme ça moi aussi. Peut être car tu est serveuse, et vu le métier que tu veut faire tu n'est pas prête d'en avoir une. Et je ne changerai pour rien au monde, ce n'est pas pour l'argent que j'ai choisis d'être archiviste mais pour ce qu'il représente. Nous sommes les gardiens de la mémoire du monde !

Arrête de t'éparpiller Luna, concentre toi! Mon sac n'as pas l'air d'être là. Passons à la deuxième étape mais en oubliant pas la première. Une porte coulissante sans verrou. C'est bon ça! Je l'ouvre et sort ma tête pour observer les alentours. Personnes, je m'engage dans le couloir très éclairer par deux baies vitrée à chaque extrémités qui laissent entrer la lumière.  Je descend les escaliers et me retrouve dans le salon.

  Je descend les escaliers et me retrouve dans le salon

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Que c'est beau! Simple, organisé. Chaque objet à sa place et le tout s'harmonise parfaitement. Oh mon sac! Mon fabuleux compagnon m'attend bien sagement une grande table de salle à manger blanche contrairement aux chaises noires qui l'entoure. Je regarde dedans, c'est bon, elle y est j'en ai pour deux jours encore.

-Je vois que tu est réveiller et en pleine forme.

Je sursaute et me retourne, pour que mon nez rencontre un torse dure, sculpter dans de la pierre comme les statues grecque et romaine. Mes yeux longe le corps vers le bas, je n'ose pas lever la tête, je ne sais pas ce qu'il me veut. Mais je n'en ai pas le choix vu que une mains ce pose délicatement sous mon menton pour me faire relever la tête. Je tremble pas sous la peur ou même le froid inexistant mais par les sensations qui m'envahissent à ce toucher. Je croise une paire d'yeux vert qui sont juste magnifiques. Et le visage qui l'accompagne l'est tout autant. Je retire ce que j'ai dit avant, c'est pas comme une statue de dieu, c'est un dieu vivant!

-Tu va bien?

Ma bouche reste ouverte et je suis incapable de prononcer le moindre mot pour lui répondre. Mais une question me trotte dans la tête: des yeux comme ça ne se trouve pas partout mais j'ai l'impression de les avoirs déjà vu, mais ou? Et sur qui?

-Ah...euh, j'ai faim.

QUOI?!? Attend un mec super canon te demande si tu va bien et toi au lieu de faire la discussion comme une personne normale tu pense à manger!!!! Pas étonnant que tu soit célibataire! Mais pourquoi j'ai dit ça, j'ai même pas faim en plus... Brrr... A ben si apparemment. L'inconnu s'écarte en me souriant et s'éloigne en direction de la cuisine ouverte.

-Et que désire Mademoiselle?

-Je...,  je sais pas.

- Tu veut un pain au raisin? C'est une spécialité française, tu connait?

-Non, c'est bon?

-Chacun a des gouts différents mais si tu aime le raisin sec et le croissant, tu aimeras.

-Je veut bien alors.

Il me jette encore l'un de ses sourires digne de pubs pour dentifrice et prend une panière derrière lui remplis de viennoiseries.

-Et avec ça un verre de jus d'orange pour l'hydratation.

-Non c'est pas la peine.

-J'insiste et il le faut pour ta santé. Et si le pain au raisin te plait il y en aura tout les matins sur la table.

J'ouvre ma bouche pour croquer un morceau de cette viennoiserie, mmmm c'est bon. Tu peut arrêter de manger deux secondes!! C'est moi ou il a dit "tout les matins"?

-Comment cha tout les matins?

Et vide ta bouche quand tu parle!!! Oh la honte. J'avale ce qu'il y a dans ma bouche et me lève.

-Merci de votre hospitalité mais je doit rentrer.

-Non!

-Quoi?

Il me fais peur et ça c'est pas bon pour moi, je n'ai déjà pas pu prendre ce qu'il me faut alors si en plus il fait ça, je ne sais pas comment je vais m'en sortir. Calme toi, respire.

-Je ne peut pas te laisser partir après ce qui c'est passer hier soir.

Comment ça pas me laisse partir?

-Et pourquoi ça?

-Tu est trop fragile, tu peut pas te défendre toute seule.

-Je le faisais déjà bien avant qu'un inconnu arrive dans ma vie!

Ma phrase a l'air de le blesser, est-ce que ce serait lui la personne que je connait et dont je n'arrive pas à me souvenir? Et peut être l'homme que tu ne cessait de voir pendant que tu était dans le coma? Il faut que je lui demande!

-J'ai une question... 

-A une condition.

-Laquelle?

-Reste ici, tu ne crains rien je te le promet.

-Mais je peut pas, j'ai un travail, mes études...

-Je t'ai fait radié de l'Université et fait démissionner de ton travail.

-QUOI!!!!! Mais comment vous avez pu me faire ça, d'où vous vous permettre de rentrer dans ma vie et de la détruire. ça vous amuse c'est ça? Vous vous sentez mieux après? Il me restait que deux mois, deux mois putain!

-Je t'ai pas fait arrêter les études vu que je te paye des cours particuliers et que tu est déjà inscrite pour passer ta licence à la fin de l'année scolaire comme prévue.

-Super je devrait être reconnaissante.

Je commence à monter dans les escaliers quand je m'arrête. Il me doit au moins ça.

-Est-ce qu'on ce connait?

-Non

Au moins j'ai ma réponse, même si maintenant ma liberté ne m'appartient plus. Je suis prise d'un léger malaise  et me retient au mur. Plus pour très longtemps apparemment.

A moi depuis toujoursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant