Néant de lumière

1. Sombre

Sasuke Uchiwa était le pdg de la grande entreprise « Uchicompagnie kokumin » à seulement 25 ans. Mais sa vie était terne et avide de sens. Chaque jour il se levait. S'habillait. Déjeunait. Se brossait les dents. S'en allait travailler. S'enfermait la journée entière voir même des nuits dans son bureau. Puis rentrait dans son appartement. Seul. Mangeait du rapide. Et allait se coucher. Un résumé concret de sa vie. Des journées qui se répétaient en boucle. Étouffant ses émotions à cause de cette monotonie. S'il était devenu comme cela c'était à la suite d'un défilé de morts autours de lui. L'incendie dans l'hôte familial qui prit la vie de son frère et des ses parents quand Sasuke avait 5 ans. La maladie qui emporta sa meilleure amie Sakura, à l'âge de 16 ans. Et le tragique accident qui le priva de son meilleur ami Naruto à tout jamais, à l'âge de 20 ans. C'était les seules personnes qui s'était autorisé à aimer et ils l'avaient tous abandonnés involontairement. À chaque morts, une partie de son âme s'arrachait à lui. 5 personnes décédées, vous imaginez bien qu'il ne restait plus grand chose de celle-ci. Sa mère lui disait souvent, « mon fils, quoi qu'il arrive garde ton âme. C'est ce qui permet de nous définir comme humain. Si tu la perds, tu perdras ton humanité avec ». Mais ce n'était pas lui qui avait voulu la délégué en grosse parti. il aurait aimé lui dire pour toute réponse « oh mère, si vous étiez tous rester à mes côtés, j'aurais pu vivre. Hélas, je me sens comme une coquille vide. Est-ce la fin de mon humanité ? »

Sasuke était un homme qu'on pouvait définir comme idéal. Il était grand, brun, avec une musculature d'apollon. Il était très brillant et avait un côté mystérieux qui garnissait son charme. Le cliché à l'état pure. Il était très convoité. Des filles de toutes âges défilaient pour lui faire la cours. Mais il n'en n'acceptait aucune. Ce qui lui fit,paradoxalement, augmenter sa cote. Ce côté irrésistible, intouchable devait plaire car pas un jour ne passait sans que des lettres lui soit envoyés à son travail. La majeur partie était des déclarations d'amour. Il y avait de tout. Des filles, des hommes, des jeunes, des plus âgés, différentes nationalités. Certains été intéressés par une seule nuit avec le beau brun, d'autres le suppliait pour l'avoir toute une vie. Il y en avait pour tout les goûts. Et ils avaient tous en commun, essayer de conquérir le cœur de Sasuke Uchiwa. Sa secrétaire, une dénommé Karin, avait essayé elle aussi.. mais elle lâcha très vite l'affaire. Elle s'était rendu compte qu'il n'y avait aucune chance que quelqu'un n'y arrive. Karin était une fille lambda. Rousse, visiblement avec des problèmes de vue puisqu'elle portait des lunettes. À vue d'œil elle devait faire 1m65. C'était une fille qui était dans la norme. Elle aimait beaucoup ce qu'elle faisait, elle faisait toujours attention à fournir un travail de qualité. Son sérieux lui fit garder son poste, tant convoité, auprès de Sasuke. S'était la seule qui avait su garder sa place. En 7 ans, énormément de filles avait occupés ce boulot mais l'Uchiwa finissait par les licencier, trop peu satisfait du travail qu'elles fournissaient. Karin était là depuis 4 ans. Un record pour l'entreprise.

20h. Même si cela ne la dérangeait pas de rester tard le soir, Karin dû se résoudre à rentrer. Tous ses collègues étaient parti à 18h certains avaient tenu jusqu'à 19h. Mais elle, elle restait. Elle restait car elle aimait son travail. Elle restait car elle ne voulait pas laisser son patron seul. Elle restait pour lui montrer qu'elle était là en cas de besoin. Malgré tout ces motifs il était tard. Si elle restait trop longtemps, elle allait rater les derniers métros. Marcher jusqu'à chez elle était beaucoup trop loin et les taxis n'acceptaient pas d'aller dans le quartier où elle vivait. Pas qu'il était mal fréquenté, au contraire, simplement parce que ce n'était pas leurs secteur d'activité. Étrange pour des taxis ? Visiblement ça ne l'était pas pour eux. Elle rassembla toutes ses affaires (sac, téléphone, manteau et écharpe) puis informa l'Uchiwa qu'elle se retirait. Après un hochement de la tête en signe d'approbation, Karin sorti de l'immeuble pour rentrer chez elle. Elle prit une bouffée d'air frais et s'engouffra dans le tunnel sous-terrain.

De son côté Sasuke regarda l'heure sur sa montre. Assez tard pour certains mais acceptable pour lui. Il s'étira pour désengourdir son corps endolori par cette position assise puis décida de partir à son tour. Il habitait à deux pâtés de maison de son travail pour une raison pratique. Au cas où il semblerait avoir une urgence dans l'entreprise. Malgré le faite qu'il n'habitais pas loin, il prenait toujours sa voiture pour aller et partir. Un endroit où il pouvait être seul. Sans être dérangé par des regards aguicheurs. Il n'aimait pas être la tête d'affiche, être celui qu'on enviait, être celui qu'on jalousait, être le centre de l'attention, avoir tout les regards braqués sur lui. Il voulait juste de la tranquillité, être seul dans son monde.

L'appartement du brun était assez triste. Il y avait des couleurs ternes tournant autour du gris et du noir. Cela rendait les pièces obscures mais ça n'avait pas l'air de déranger le propriétaire. A vrai dire, il se moquait complètement de l'apparence qui se dégageait il ne voulait juste pas de couleur vif. Cela l'aveuglait, il trouvait cela aussi grotesque que de porter du bleu lors d'un enterrement. Il concentrait toute son attention dans son boulot, il s'était robotisé en quelque sorte.

Arrivé chez lui, il découvrit une montagne de lettres dans sa boîte. Celle-ci menaçait d'exploser à tout moment tellement elle en était pleine à craquer. Comment tout ces gens avaient eu connaissance de son adresse personnelle ?
{Il ne me laisserai donc jamais tranquille ? }

Lasse, il alla chercher un sac en poubelle, puis les jeta sans même les lire. Il ne comprenait pas ce qu'ils les attiraient tous. Il ne leur laissait entrevoir aucune chance avec lui, il restait fermé mais visiblement le message n'était pas assez claire. Sasuke ne voulait pas trouver quelqu'un. Il ne s'autorisait plus à aimer ou même à s'attacher à une personne pour une simple raison. Il ne voulait pas que cette personne l'abandonne, comme toutes les autres, lui arrachant le peu d'âme qui lui restait.

Voilà le premier chapitre. Donnez moi vos premières impressions. :)