19. Panique

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Personne n'avait vraiment passé une bonne nuit. Passant leur temps à se tourner et se retourner dans leurs draps, ils s'étaient rendu à l'évidence. Leur bonheur n'avait été que de courte durée.

La Hyûga se posait milles questions. Qui pouvait bien faire ça ? Qui lui en voulait à se point ? Personne ne la détestait. Mise à part peut-être Ino et encore c'était plus de la jalousie que de la haine. Elle était mauvaise mais pas de là à faire des choses aussi glauques. Il était impensable qu'elle rentre par effraction chez les gens et les suivre en toute discrétion encore moins. En faites, Hinata n'était même pas sûr qu'elle sache se servir d'un appareil photo. Donc on pouvait l'éliminer directement des suspects potentiels. Mais cela rendait la tâche plus difficile que prévu car la liste se retrouvait vide. Puis, elle pensa à Sasuke et une idée germa. C'était une personne importante au Japon et quelqu'un de très prisé. Serait-il possible qu'une de ces femmes écervelées ait apprit pour leur relation et qu'elles soit allés jusqu'à l'intimider ? Non quand même pas. La Hyûga regardait beaucoup trop de film, ce genre de scénario n'existait pas dans la vrai vie. Alors comment interpréter ce qu'il venait de se passer ?

Sasuke était énervé par les événements qui venaient de se produire. Qui avait osé faire une chose pareille ? À dire vrai, lorsqu'il avait vu les Polaroïd, il avait automatiquement pensé à quelqu'un. Ce n'était pas Ino parce qu'elle était bien trop idiote pour savoir se servir d'un appareil photo. Non lui avait pensé à Yakumo. Elle était la seule à savoir pour Hinata et lui. Ça n'aurait pas pu être l'œuvre de Neji car sinon c'est la tête de Sasuke qui aurait été peigné de rouge. Yakumo était vraiment la seule à avoir une raison d'en vouloir à la jeune fille. Enfin, quand il pensait à raison, c'était plutôt dans le sens, avoir un motif. Décidément même avec la matière forte, cette cruche n'arrivait pas à comprendre qu'il fallait qu'elle s'arrête. Elle allait toujours plus loin, pensant pouvoir arriver à appâter l'Uchiwa dans  lit. Mais ce n'est pas comme ça que ça allait marcher. En faites, elle aurait beau faire tout les efforts du monde, elle n'aurait jamais le privilège d'avoir un seul des regards du beau brun. Néanmoins on était plus de 7 milliards sur terre. Yakumo avait le choix, qu'elle jète son dévolu sur quelqu'un ou quelque chose d'autre. En attendant, ça n'allait pas se passer comme ça. Sasuke avait bien l'intention de ne pas la laisser filer. Il comptait bien se venger. Quitte à la faire souffrir au plus au point.

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Le lendemain matin Sasuke se leva du mauvais pied. Il avait passé une très mauvaise nuit et n'avait toujours pas décoléré de la veille. Il était sorti de son lit machinalement car l'envie n'y était pas. Il découvrit une Hinata moins rayonnante que d'habitude. Il s'assit en face d'elle, espérant qu'elle le remarque. Mais elle était absorbée par le tourbillon qu'elle faisait avec son chocolat chaud. Il regarda attentivement son visage où s'étaient logées des cernes sous ses yeux. Elle non plus n'avait sûrement pas bien dormi. Il attrapa sa main pour la faire revenir à elle et commença une discussion.

Sasuke : « Hinata.. »

Hinata : « hm ? »

Sasuke : « est-ce que tout vas bien ? »

Hinata : « absolument ! J'étais juste perdu dans mes pensées, tu sais c'est le genre de chose qui arrive, à des gens.. »

Sasuke : « Hinata.. »

Hinata : « je t'assure que ça va Sasuke. »

Sasuke : « désolé d'insister mais ton visage montre le contraire. T'as des poches sous les yeux et tu as l'air anxieuse.. »

Hinata : « c'est rien. C'est juste que.. enfin ça m'a atteint plus que je ne voulais. Je n'arrive pas à comprendre ce qu'il s'est passé au juste. Enfin je veux dire que je n'ai pas d'ennemi. Bien-sûr, comme tout le monde, il y a des personnes qui ne m'apprécient pas mais pas au point de commettre ce genre de chose. Je sais que c'est rien, que j'en fais des caisses. Mais je n'arrive pas à m'enlever l'idée de la tête que si je prends trop les choses à la légère je risque d'empirer la situation. Et je sais aussi qu'on est pas dans un film policier, que je dois sûrement trop m'en faire. J'ai été tiraillé par ces deux idées toute la nuit et je n'arrive pas à penser à autre chose qu'à ça.

Néant de lumièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant