Tsunade marchait dans ce grand couloir blanc la boule au ventre. Elle venait de passer plus de trois heures au bloc et son énergie était égale à zéro. Chaque grosse opération lui pompait toutes ses forces, la rendant à l'état d'un légume. Elle redoutait ce moment où elle allait devoir annoncer la nouvelle à cette fille. Le médecin était restée au moins 10 minutes en retrait l'observant attentivement. Cette jeune femme était rongée par l'inquiétude et la peur se lisait sur son visage. Ne pouvant plus supporter la douleur d'hinata, la blonde décida de se lancer.
Tsunade : « Mlle Hyûga ? Puis-je m'entretenir avec vous en privé ? »
Hinata : « bien-sûr.. »
Tsunade : « suivez moi si vous le voulez bien. »
Le médecin l'emmena dans un couloir désert à l'abris de tout regards indiscrets ou d'oreilles traînantes. Ses mains étaient moites et son cœurs battaient à s'en percer les tympans. Après une longue inspiration, elle décida de se lancer.
Tsunade : « écoutez.. pour commencer nous avons réussi à extraire la balle qui s'était logée dans le corps de Monsieur Uchiwa. Cependant nous avons eu quelques complications durant l'opération fragilisant la santé de votre compagnon. Pour l'instant son état semble s'être stabilisé. Néanmoins nous avons été obligé de le placer dans un coma artificiel pour ne pas prendre le risque de le perdre. Ça sera seulement sur une courte durée, si son état s'améliore. Mais ces chances de survies reste minime. Je suis désolée, nous avons fait tous que nous pouvions. »
Hinata : « est-il possible de le voir docteur ? »
Tsunade : « bien-sûr, mais pas longtemps. »
Hinata : « merci beaucoup. »
Tsunade : « suivez-moi. »
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Sasuke était allongé sur un lit d'hôpital. Il était recouvert d'un draps blanc et avait un masque à oxygène. Des tuyaux dans le bras lui permettait de se nourrir et de s'hydrater. Malgré ses objets sur le corps, il avait une aura presque angélique. Sa peau était claire comme de la porcelaine, ses cheveux d'une brillance ténébreuse. Ses lèvres rouges et ses traits fins rendait le tout harmonieux. Un rayon de soleil lui éclairait ce visage éclatant de beauté. Il n'avait jamais semblé aussi apaisé quand cet instant. Hinata l'observa pendant des longues minutes, capturant ce moment comme si il pouvait être le dernier. Puis, une fois qu'elle se senti prête, elle tourna les talons et retourna dans la salle d'attente.
Obito : « ALORS COMMENT VA-T-IL ? IL VA S'EN SORTIR ?! »
Madara : « du calme Obito, laisse Hinata s'exprimer. »
Obito : « excuse-nous inspecteur Madara ! »
Madara lui lança un regard dure stoppant net tout sarcasme de son neveu. Hinata spectatrice de la scène lassa passer un temps et prit la parole lorsque l'animosité dans l'air fut évaporée.
Hinata : « et bien son état est stable mais il reste tout de même fragile. Ils l'ont mit dans un coma artificiel car le risque de le perdre était trop important. Il faut attendre les prochains jours pour voir comment ça évolue. »
Madara : « a-t-il l'air de souffrir ? »
Hinata : « non. Au contraire, je ne l'avais jamais vu aussi apaisé. »
Madara : « c'est une bonne nouvelle. Gardons espoir. »
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Sasuke se réveilla dans un pièce noire et glaciale. C'était un endroit familier, un endroit où il avait déjà mit les pieds. Des cris de souffrance se faisaient entendre et des rires angoissants menaient la danse. Le cœur du jeune homme commença à s'emballer. Il n'avait jamais réussi à supporter cette ambiance. Il avait toujours eu l'impression de mourir à chaque cris qui résonnaient en lui. Son angoisse était grandissante, le mettant dans une situation de paralysie totale. Le souffle coupé, l'Uchiwa commençait à manquer d'air. Quand, d'un coup, une présence se fit sentir. C'était un homme, d'une soixantaine d'année. Il avait les traits tirés mais restait bienveillant. Sa longue robe blanche se voulait rassurante. L'homme d'un âge se mit à parler au bout d'un long moment d'absence. Sa voix était vieilli et douce.
?? : « bonjour Sasuke. Il ne fait pas bon de vivre ici, n'est-ce pas ? »
Sasuke : « qui êtes-vous ? »
?? « Oh quelle maladresse. Je me nomme Hiruzen Sarutobi. Nous n'avons jamais eu l'occasion de se rencontrer mais tes parents m'ont souvent parlé de toi. »
Sasuke : « mes parents ? Comment les connaissez vous ? »
Sarutobi : « oh tu sais, un vieil homme comme moi tue son temps à la rencontre des gens. »
Sasuke : « vous n'avez pas répondu à ma question ! »
Sarutobi : « vous croyez ? »
Sasuke : « pourquoi je suis ici ?! Et que faites-vous ici ?! »
Sarutobi : « nul ne le sait.. »
Sasuke : « d'où sortez vous ?! »
Sarutobi : « de ci, de là. »
Sasuke : « arrêtez avec vos énigmes à la con et répondez à mes questions ! »
Sarutobi : « ce n'est pas ce que je fais ? »
Sasuke : « vieux sénile ! Vous êtes entrain de me rendre.. »
?? « SASUKE, SASUKE.. »
Sasuke : « c'est qui ça encore ? Encore un de vos manèges ? »
Sarutobi : « pourquoi poser la question ? »
?? « SASUKE J'AI BESOIN DE TOI, NE M'ABANDONNE PAS.. »
Sasuke : « MAIS QUI ES-TU ?! »
Sarutobi : « cherche la réponse dans ton cœur Sasuke. »
Sasuke : « LA FERME VIEILLARD !! JE NE VOUS AI PAS SONNÉ !! »
Sarutobi : « cherche la réponse dans ton cœur.. »
Et l'homme disparu. Sasuke ne comprenait plus rien. Qui était tout ces gens ? Qui était toutes ces voix. Que lui voulait-il ? N'en pouvant plus, l'Uchiwa cria. Il criait pour se libérer de cet enfer. Il criait à s'en déchirer les cordes vocales. Les larmes perlaient sous ses joues. Il était à bout. Ce cauchemar avait pompé toutes ses forces, le laissant vide de toute énergie. Vide comme une coquille. Il était seul comme il avait toujours été, avec comme seule compagnie cette pièce noire et froide. Étrange quand on y pensait car elle ressemblait à la mort quand on y pensait. Et la question résonna dans son esprit. Et si..
Sasuke : « et si ce que j'avais vécu avec Hinata n'était qu'illusion ? Et si tout cela n'avait jamais existé ? »
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Néant de lumière
Fanfic« Eh oh.. Il y a quelqu'un ?! Aidez-moi s'il-Vous-plaît, je suis coincé. A vrai dire je suis totalement perdu, je ne sais pas où je me trouve.. Eh oh !! Est-ce que quelqu'un m'entends ?! J'ai besoin d'aide. D'une main tendu. Même une voix réconforta...
