Néant de lumière

12. Apparition

3 jours étaient passés et Sasuke n'avait pas remit un pied au parc. Voulant tirer un trait sur cette fille, il s'était dit préférable de ne plus retourner la voir. Même s'il ne l'avouerait jamais, il savait que sa musique lui manquerait. Mais il en était mieux ainsi.

Pour ce qui était question de ses rêves. Il avait retrouver une sorte de stabilité. C'était toujours le même rêve, avec cette femme et ses enfants, dans cette maison. Mais il n'allait pas se plaindre de cette répétition, c'était toujours mieux que ses cauchemars insoutenables.

Après s'être préparé et s'être rempli l'estomac, l'Uchiwa s'élança vers la sortie. Cependant une chose attira son regard vers la fenêtre. Il tombait des cordes. Une pluie ravageuse s'abattait dehors. Il se résolu à appeler Kakashi, préférant le sec de la voiture plutôt que l'humidité de la pluie.

Le trajet se passa dans le plus grand des calmes. L'Uchiwa ne décrochait pas un mot et son chauffeur n'osait briser le silence. Le jeune homme n'avait pas besoin qu'on lui parle de bon matin. Lui, préférait se perdre dans les oublis de l'eau. Malgré que la pluie était un inconvénient pour lui, il devait se l'avouer qu'elle en était un beau spectacle. Les gouttes s'entremêlaient entre elles, dansaient gracieusement avant de toucher le sol. Et leurs chants résonnaient comme une douce mélodie aux oreilles du garçon.

Il entra dans la salle de réunion, où, encore une fois, l'attendaient ses salariés patiemment. La présentation du projet aux concepteurs se passa royalement bien. Tout le monde était favorable à la création de Toyzu et personne émît une seule opposition. Sasuke commença d'énumérer ses idées pour la conception. Un débat apparue sur certaines matières qui étaient pas assez écologiques, ce qui pouvait ternir l'image de la boite. L'uchiwa prit en compte l'opinion de chacun et le rendu final fût au delà de ses espérances, plus qu'exceptionnel.

Sasuke : « bien récapitulons. Toyzu sera créé à partir de matériaux le plus écologique que possible. Ensuite le produit sera façonné selon l'envie de l'acheteur. Il sera ludique mais également un soutien scolaire pour l'apprentissage. Il parlera japonais, français, anglais et espagnol. Il aura une fonctionnalité sécuritaire en cas de danger potentiel. Reste plus qu'à mettre en pratique nos idées. Je contactera notre agence publicitaire pour la futur pub de notre produit. Bonne chance à vous ! »

Chacun se dépêchèrent d'aller mettre la main à la patte au plus vite alors que le pdg regagnait son bureau, satisfait. Karin, l'interpella au moment où celui-ci allait franchir les portes.

Karin : « Monsieur Uchiwa ! »

Sasuke : « Hm ? »

Karin : « Monsieur Hyuga a appelé, il a dû reporter son rendez-vous, un de ses enfants s'est blessé alors qu'il jouait au parc. Il s'excuse pour son empêchement. Il demande si demain vous conviendrait-il ?»

Sasuke : « Hm je vois. Rappelez le pour confirmer le rendez-vous et demandez des nouvelles de son enfant par la même occasion. »

Karin : « Bien Monsieur. »

Sasuke : « Ah, j'allais oublié ! Contactez Mlle Yakumo. J'ai besoin d'elle prochaine pour développer une publicité ! »

Karin : « Tout de suite, Monsieur. »

Sasuke : « Merci Karin. »

Sasuke s'assit sur son fauteuil fixant la fenêtre d'un air fasciné. Il pleuvait toujours autant mais ça n'avait pas l'air de le déranger au contraire. Il se perdit dans la contemplation de la pluie, oubliant tout ce qui se passait autour. C'était assez idiot de rester admiratif devant des gouttelettes d'eaux tombant du ciel. Mais pour l'Uchiwa s'était plus profond que ça. Il avait l'impression d'avoir une autre perception du monde que les autres. La pluie reflétait, pour lui, un ange triste, pleurant toutes les larmes de son corps. Le soleil était un présent de Dieu pour remotiver les êtres vivants. Le vent était un soutien à la Terre pour l'aider à tourner sur elle même. Et le tonnerre était là pour montrer la colère de toutes les divinités aux Hommes qui osaient négliger mère Nature. Chaque changement climatique avait une signification à ses yeux. C'était toujours un spectacle au quel il aimait bien assister. Et ça lui était égal d'être prit pour un fou. De toute façon, cela faisait bien longtemps qu'il ne portait pas la moindre attention à l'avis des gens.