CHAPITRE 13

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Vendredi 17 août 2018. 11h30.
Voiture de Mila Thauvin, Madrid.

_Maman, où on va ?
_Chez Toinou.
_Pourquoi ?
_Il nous a invité à manger.
_Pourquoi ?
_Parce qu'il veut passer du temps avec nous.
_Pourquoi ?
_Parce qu'il nous aime bien.
_Pourquoi ?
_Mais t'as finis avec tous tes pourquoi toi ?
_Oh... C'est nul.
_T'es content d'aller le voir ?
_OUI ! Parce que je veux que Antoine c'est mon papa. Tu l'aimes bien, et c'est le premier garçon qui nous invite à manger, du coup je veux Toinou comme papa.
_C'est plus compliqué que ça mon chéri.
_Bah nan. Regarde tonton, il aime bien tata du coup bah tata c'est la maman de Florie. Antoine il t'aime bien donc ça doit être mon papa.
_D'où tu sors ça toi que Antoine il m'aime bien ?
_Je l'ai entendu le dire à tonton une fois. Ils étaient au téléphone, et il a dit à tonton qu'il t'aimait bien. Et après ils ont rigolé en disant d'autres trucs sur toi que j'ai pas compris, avec un lit ou je ne sais qu...
_N'en dis pas plus ! Je veux que tu effaces immédiatement cette conversation de tête, tu m'as compris ?
_Euh... D'accord. Oh on est arrivés.

Une fois que Tiago est descendu, je fais mon entrée, plutôt énervée contre Antoine. Il est dans la cuisine en train de faire à manger, et mon fils vient de le rejoindre. Il lui a mis de la crème sur le nez, ce qui le fait rire. Quand je vois les deux complices rire ensembles, ma colère redescend, mais je compte bien parler de ça avec Griezmann.

_Hey guapita ! Ca va ?
_Euh ouais et toi ?

Je lui souris à distance, et il me rend ce sourire, avant de se tourner vers Tiago. je ne sais même pas comment j'étais censée lui dire bonjour, mais je pense que ça c'est passé.

_Et bonhomme, tu veux bien me rendre un service ?
_Quoi ?
_Il faudrait sortir Nala, je ne l'ai pas encore fait. Tu veux bien la promener dans le jardin ?
_Je peux maman ?
_Je ne sais pas si...
_J'ai mis les barrières autour de la piscine, il ne peut pas y aller. J'ai prévu le coup, quand j'ai vu comment tu as paniqué hier. Je ne pouvais pas vous faire venir chez moi si mon jardin n'était pas sûr.
_Bon dans ce cas, tu peux Tiago.
_OUI !

Je regarde alors mon petit bout de chou partir en courant avec le chien, avant de m'approcher de Griezmann, qui me regarde tout sourire.

_Merci de ce que tu fais pour lui.
_C'est normal.

Il passe alors ses bras autour de moi, pour me tirer à lui, sans défaire son regard de moi. Il dépose un léger baiser dans mon cou, avant de me sourire, ce qui me fait totalement craquer.

_A propos d'hier soir Je sais que tu as besoin de temps Mila, ne t'en fais pas. J'attendrai que tu sois prête. J'ai compris que c'était pas facile pour toi de faire confiance aux hommes, mais j'arriverais à te prouver que tu peux me faire confiance. Parce que je t'apprécie beaucoup, j'aime parler avec toi, j'aime te regarder, et j'aime être à tes côtés. Mais c'est tout, ne parlons plus de ça. je veux juste que tu saches que je t'attendrais. Bon et maintenant si on mettait la table ?

Je le regarde, et explose de rire. Son changement de sujet rapide m'a étonné. je ne pensais pas qu'il allait faire ça. Il me lâche, et se tourne pour prendre des assiettes pendant que moi je ne bouge pas. J'ai envie de lui répondre, mais ce n'est pas forcément le moment. J'attendrais.

Après le repas, je mets Tiago à coucher dans la même chambre qu'hier, et retourne voir Antoine, qui regarde la télé. Je m'installe à ses côtés, et le fixe sans rien dire. Il se tourne vers moi, tout sourire, avant de se concentrer à nouveau sur les images qui défilent sur l'écran.

_Tu as cette façon incroyable de rendre mon coeur heureux...

Je le regarde alors, tandis que lui fait comme si de rien était, mais rapidement, il se met à sourire, et je le force à tourner sa tête.

_Quoi ?

Il me fixe, en riant. Et son sourire est contagieux. Dès que je le vois, je suis obligée de le suivre et faire de même.

_Toi. Moi. Au lit. Maintenant.

Antoine me regarde, cherchant une chose qui pourrait me trahir, mais je le tire pour qu'il se lève, et l'emmène à l'étage. Une fois en haut, il comprend que je suis sérieuse, et se mord la lèvre en me regardant.

Il me bloque alors contre le mur du couloir, et pose ses mains des deux cotés de ma tête, de sorte que je ne puisse m'échapper, avant de venir passer sa langue sur mes lèvres. Je le tire alors à moi, et vient l'embrasser langoureusement. Lentement, je fais glisser ma main le long de son corps, jusqu'à venir toucher la bosse qui commence à se former entre ses jambes.

Il m'emmène alors jusqu'à sa chambre, et s'installe dans le lit, avant de m'inciter à m'assoir sur lui. Toujours avec le sourire, il vient m'embrasser, et descend ses baisers jusqu'à ma nuque. Ses lèvres humides s'introduisent ensuite sous mon tee-shirt, à présent au sol.

Je sens mon corps bouillonner de l'intérieur tant l'excitation est présente. Antoine est à présent au dessus de moi, nos corps nus collés l'un à l'autre, dansant ensembles

_Il va falloir que j'aille à l'entraînement...

Ma tête posée sur les cuisses de Griezmann, on regarde la télévision, attendant que Tiago se lève. Il baisse alors la tête vers moi, attendant une réponse. J'étais en train de m'endormir et je n'ai même pas fait gaffe

_Tu ferais mieux de rester ici pour te reposer, tu as l'air fatiguée.
_Non, on va aller au stade, ne t'en fais pas. J'ai promis à Tiago qu'on visiterait le stade. Laisse moi juste 2 minutes pour me réveiller.
_Vas y, je vais chercher mon sac en haut.
_Toinou ! On y va ton stade ?
_Ah bah t'es levé toi ! Oui, vas mettre tes chaussures.
_Cool !
_Tiago, fais pipi aussi avant que l'on parte.
_D'accord maman.

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