La mort , toujours la mort...

Chapitre 8

Présentation de quelques personnages qui vont apparaître dans ce chapitre , et dans le prochain (vous risquez de vous y perdre autrement) :

Claude :

Cheveux longs rouges , yeux noirs.

Il est très pessimiste , toujours de mauvaise humeur. Il est rare qu'il adresse un sourire sincère à quelqu'un.

Ilari :

Longs cheveux blonds aux yeux bleus.

Elle est très calme , posée et réfléchie. Assez bavarde quand elle veut.

Flora :

Cheveux mi-longs vert , yeux gris.

Elle et toujours de bonne humeur , elle sourit toujours et est très optimiste.

Adrien :

Cheveux noirs , (ébouriffés) , yeux vert.

Il est très rêveur , et ne parle pas énormément. Il et un peu timide , mais quand il a quelque chose à dire , il n'hésite pas.

Filoen :

Cheveux bleu pâle , yeux bleu ciel.

Elle est très moqueuse et sournoise. Pas très optimiste non plus.

Evan :

Cheveux courts blonds , yeux rose pâle.

Il voit l'amour partout. Il est très câlin , et quand quelque chose ne lui plait pas , il fait le gamin et se met à pleurer.

Rodrigue :

Cheveux longs châtains , yeux noirs.

Il ne parle pratiquement jamais. C'est un peu le sage du groupe , il a toujours de très bons conseils (malgré le fait qu'il ne parle pas beaucoup). Il est presque impossible de deviner à quoi il pense... Il n'a pas beaucoup d'expression sur son visage , ce qui fait qu'il ne laisse rien paraître.

Voilà , maintenant place à l'histoire :

-Eh regardez , elle se réveille !

Mes yeux... Me font très mal... Mes cotes... On dirait qu'elles ont été broyées... Ma tête... Écrasée...

-Non on dirai plutôt qu'elle est en train de mourir... Ricana quelqu'un.

-Mais non arrête Claude ! Tu ne pourrais pas être optimiste pour une fois ?

-Pas envie.

Tous ces gens qui criaient me faisaient extrêmement mal à la tête... Je voulais me boucher les oreilles mais mes bras étaient extrêmement lourds ! Je parvenais à ouvrir faiblement mes yeux , et distinguais des chaînes accrochées à mes poignets.

-Et oui , ici , on est tous des animaux en cage ! Ricanait... Claude il me semble.

Il avait de longs cheveux rouges et les yeux noir charbon.

-Claude ! Quand vas-tu arrêter de traumatiser les nouveaux ?!

Je les observais , et... Ils s'adressaient à moi ? Vraiment ? Moi , traumatisée ? Je rigolais tout haut.

-Qu'est-ce qui te fais rire toi ?

Je continuais à rire , de plus en plus fort.

-Moi ? Traumatisée ?! Dis-je.

Je riais de plus belle.

La fille me regardait en souriant , le garçon lui , me regardait de travers. J'arrêtais de rire.

-Bon , moi c'est Flora ! Et lui là , c'est Claude. Nous ne savons pas pourquoi nous sommes ici...

-Moi je le sais tient , c'est..

-Et si tu ne sortais aucune blague déplaisante pour une fois , Claude ?

Dit... Quelqu'un qui n'était pas dans mon champ de vision.

Je tournais la tête et observais un garçon assis... Il avait de magnifiques cheveux châtains , mais ils cachaient son visage... Soudain il releva la tête.

-Adrien. Et toi , c'est comment ?

Je repoussais d'un coup de tête mes mèches rebelles , et répondais :

-Mégane...

Il me regarda un instant , puis baissa la tête.

-Personne ne sait pourquoi on est ici , pas même toi , Claude.

Celui-ci fit la grimace , visiblement vexé.

Un vide s'installa entre nous , et c'est Flora qui rompit le silence.

-Bon , c'est quoi votre passion à vous , demanda-t-elle avec un grand sourire.

On s'échangeait tous un bref regard , puis c'est Claude qui répondit en premier :

-Moi c'est le feu. J'aime faire des expériences... Brûler toutes sortes d'objets.

Flora le dévisagea.

-Même... Brûler la nature ? Lui demanda-t-elle.

-Oui , répondit-il un sourire en coin.

Une expression d'horreur s'installa sur son visage , et elle se mit à hurler.

-Mais ça ne va pas non ?! C'est les végétaux qui te permettent de vivre pauvre débile ! Sans eux tu n'es rien !

Elle hurlait de plus en plus fort.

-Et tu te crois intelligent en faisant ça , hein ?! Crétin !

Le sol trembla et tel Jack et le haricot magique , une plante surgit du sol et vint s'enrouler autour du cou de Claude.

-Ah..a...

Il devenait de plus en plus rouge et avait du mal à respirer. Soudain , une lueur violette surgit de l'ombre (la pièce ne contenait pas de fenêtre , ce qui fait que nous ne pouvions pas distinguer la profondeur de la cellule).

Le sol tremblait à nouveau mais cette fois , la terre se refermait sur la plante. Claude pouvait de nouveau respirer , la plante était morte.

Nous avions tous le regard fixé sur l'endroit d'où venait la lueur violette , et nous arrivions à distinguer une silhouette...

-Veuillez m'excuser , mais je ne jugeais pas utile de me présenter. Je m'appelle Rodrigue. Dieu de la terre.