Chapitre 11

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Je cesse les récapitulatifs. Si vous voulez que j'en remette , demandez-moi le. Maintenant , l'histoire continue !

Elle se réveilla lentement. Ses cheveux bleu retombaient sur son visage , ne laissant paraître plus que le bout de son nez. Il y eut une époque où j'étais comme ça... On ne voyait qu'un œil sur deux. Bien que ça fasse plus fille gothique et renfermée que la jeune fille qui paraissait vivante et épanouie devant moi. Tout le monde la regardait s'éveiller doucement. Quand elle nous surpris à scruter le moindre de ses mouvement , elle rapprocha ses genoux de sa poitrine et se recroquevilla sur elle-même , sans nous quitter des yeux.

-Quelqu'un peut me dire où l'on se trouve , au juste ? Questionna-t-elle sur un ton totalement serein.

Quelques uns haussèrent des épaules , d'autres soufflèrent. Ce que je peux comprendre ! Entendre à répétition cette question à chaque fois que quelqu'un se réveille dans cette pièce inconnue , ça doit être lassant.

-Quel est ton nom ? Demandais Flora toute souriante.

Je détestais que quelqu'un sourie. À part s'il s'agit d'un sourire sarcastique , ou moqueur. C'est d'ailleurs ce que fit Adrien en entendant ses pensées. Je grogna , puis détourna la tête. Il fallait que je réfléchisse à un moyen de pouvoir le bloquer , pour qu'il n'entende plus les pensées... "Va te faire voir" lui dis-je intérieurement. Il me répondit également par la pensée , en le disant "où veux-tu que j'aille ?" avec une sourire sournois...

-Je te hais , dis-je tout haut.

Pour toute réflexion , j'avais droit à ses lèvres qui s'allongeaient. Je le maudissait !

-Adrien... Dit doucement Rodrigue. La vie n'est pas censée être un examen à livre ouvert.

Sur ce , il nous laissa méditer sur cette phrase purement philosophique. Je lui adressa un sourire en remerciement. Ce qui n'avais pas l'air de le préoccuper plus que ça , puisque ses yeux éteint rivés sur la nouvelle invité dans ce trou paumé... Quand elle se rendit compte que nous n'avions pas répondu à sa question , elle gesticulât dans tous les sens en essayant désespérément de se libérer , comme si chacun d'entre nous n'avait pas déjà essayé... Claude leva les yeux au ciel , et je manquais de faire pareil.

-Tu n'y arriveras pas aussi facilement... Chuchota Adrien.

-Ferme la ! Hurla-t-elle. Tu veux que je reste là à rien faire ? Hein ? Je refuse qu'on nous laisse pourrir dans cet endroit horrible !

"Endroit horrible" ? Je ne le trouvais pas si terrible... Il était sombre , des araignées tapissaient le plafond de cette cage humide... Qui plus est , on nous apportais de quoi boire et manger à chaque repas ! Pas de quoi faire un restaurant cinq étoiles mais bon... C'était mangeable !

-En plus ça sent mauvais... Le seul truc agréable c'est l'humidité ! Je veux sortir d'ici TOUT DE SUITE ! Criait-elle.

À ce moment là , un garde ouvra la trappe , entra dans la pièce , un ciseau à la main. La fille gesticulait dans tous les sens , mettant le garde encore plus sur les nerfs. Il s'approcha d'elle et lui colla sa grosse main velue dans le visage , ce qui la fit taire un instant.

-Aaaaaah ! Hurlait-elle en balançant ses pieds en direction du garde , espérant lui faire peur ou je ne sais quoi...

Il s'avança vers elle , prenant soin d'éviter ses jambes , puis lui pris la tête entre ses paumes.

-Écoute moi bien sale gosse , soit tu la ferme , soit tu vas faire un tour dans mon laboratoire. Et ce que tu verras va te faire regretter d'être venue au monde !

Sur ces paroles , il s'en alla d'un pas lourd. Tout le monde semblait terrifié... Non , en fait seules Flora et la fille aux cheveux bleus l'étaient. Claude ricanait doucement , et Rodrigue et Adrien restaient de marbre. Moi ? Je ne prêtais pas vraiment attention à ce genre de choses... Pour moi c'était quelque chose de banal. Toute mon enfance , j'ai vécu dans la terreur... J'ai appris à m'y habituer. Les yeux d'Adrien se plissèrent...

-Arrête maintenant ! Ça suffit !

Ses yeux s'ouvrirent et ses pupilles s'agrandirent. Il détourna le regard... Il ressentait de la gêne ? C'est une blague... Quand je détourna le regard je vis Rodrigue me fusiller du regard... Quoi ? Je ne comprenais plus rien ! Que ce passait-il ?

-Que... Murmurais-je.

-Est-ce que réfléchir fait partie de tes habitudes ? Me lançais Claude.

Je réfléchissais un instant mais ne comprenais pas. Il faut que je mette le doigt sur les réponses des questions qui se bousculent dans ma tête et qui ravagent mon moral.

-Qu'ai-je fait de si grave , à la fin ? Ripostais-je.

-Tu as simplement blessé celui qui lit dans tes pensées , et offensé son grand frère.

-Son quoi... Demandais-je.

Mon regard se fixa sur la personne en question... Si je m'étais attendue à ça !

La mort , toujours la mort...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant