Chapitre 5

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Cet après midi avait réellement changé les idées de Kuruko. Il n'avait pas pensé une seule seconde à ce qu'il s'était passé. Il était heureux, et en plus, il était avec Akashi. Akashi ne le rendait pas indifférent. Il n'était pas stupide, il avait compris ce qu'il ressentait en la présence d'Akashi. Mais qu'est-ce qu'il pouvait y faire ? Jamais l'idée de lui dire ne lui avait traversé l'esprit.

Une fois le concert fini, Kuroko et Akashi rentrèrent chez eux respectivement. Les deux de bonne humeur, mais pas pour les mêmes raisons.

Le lendemin, Kuroko était redevenu 'normal'. Il répondait aux messages sur son téléphone, sortait sans problème en évitant qu'en même 'l'endroit'. Il s'était excusé auprès de ces amis pour l'autre fois de son départ si soudain. Il avait demandé à Momoi de l'aider pour organiser une sortie de ce style mais cette fois, à la piscine. Evidemment, Kuroko allait garder son T-shirt.

Mais ils ne purent tous venir. Midorima et Murasakibara étaient occupés. Une fois la sortie arrivé et les 5 amis réunis à la piscine étaient dans l'eau, Kise et Aomine éclaboussèrent les 3 autres. Akashi et Kuroko s'écartèrent tandis que Momoi leur cria d'arrêter mais c'etait tellement drôle qu'il fallut qu'elle leur mette une claque pour les calmer. Malgrés elle, cette claque ne les fit rire plus qu'autre chose. La voir énervée était tellement illarant.

Kuroko et Akashi obsèrvèrent la scène de loin, evidemment, assis sur le bord de l'eau. Momoi se mit à bouder et les deux grands dadais essayaient quand même de la réconforter.
Akashi entama une discussion.

_Dis-moi, je peux te poser une question ?

_Oui, bien sûr.

_Tu peux me raconter exactement ce qui s'est passé ?

_...

_Je ne t'oblige à rien, mais sache que je suis la si tu as besoin de parler.

_Je rentrais chez moi, quand j'ai entendu des aboiements. Je me suis rapproché pour voir d'ou ils venaient, quand il est apparu derrière moi. Je me suis mis à courir et il me suivait. Apres plusieurs minutes, je finis par m'écrouler car je n'en pouvais plus de courir. Il y avait un autre homme à ce moments la. J'ai envoyé très rapidement un message à Aomine. Les deux personnes m'ont entrainé dans un coin très peu fréquenté. Il a commencé à me donner des coups de poings et il m'a demandé de me déshabiller. Pendant que l'autre me tenait, il me fouettait avec la ceinture de son pantalon, puis il a gravé ses lettres avec un couteau dans mon cou. Il a voulut m'embrasser puis il a sorti sa partie intime..

_Arrête-toi la. Tu te souviens des visages voir des noms de tes agresseurs ?

_L' un s'appellait Haru et appelait l'autre Seisei. Mais je ne me souviens plus très bien de leur apparence.

_Haru et Seisei ? Hm... Très bien.

_Tu les connais ?

_Pas encore.

_Mais pourquoi tu m'as demandé ça ?

_Je veux les retrouver.

_Pourquoi ?

_Ils sont dangereux, et faut éviter une autre victime.

_Oui, tu as raison...

_Ne t'inquiète pas, je ne laisserai personne te faire de mal désormais.

_Merci..

La journée se passa sans encombre, avec amusement et sans reparler de cette violence.

Le soir même, pendant que Kuroko dormait, il fit un rêve étrange. Il revit la scène de l'agression, mais cette fois il se souvenu de la personne à terre. Il s'approcha doucement d'elle, tendant sa main pour le toucher en tremblant.
Des qu'il frôla la personne, elle se releva d'un coup et attrapa les poignets de Kuroko. Son visage était taché de sang. Il hurlait : Sauve-toi ! Sauve toi ! Et la personne planta un couteau dans le cou du rêveur.

Il se réveilla d'un coup, en tremblant et en sueur. Il posa sa main dans son cou ou le couteau dans ses rêves avait été planté. Il senti encore les lettres gravés qui avait du mal à cicatriser.

Il ne put se rendormir alors il se mit à lire en espérant tomber de fatigue. Et ça marcha.

La sonnette de sa porte le réveilla. Il regarda l'heure : 13h37

Il alla ouvrir et vu Aomine.

_ Salut Tetsu ! Ouah, ta la tête dans le cul ! Tu viens de te réveiller ?

_Salut. C'est toi qui viens de me réveiller.

_Parfait alors, ça veut dire que ta pas encore mangé. Ça tombe bien, j'allais te proposer de manger quelque part. Tu veux?

C'est vrai qu'il avait faim. Et après tout il aimait bien Aomine. Alors pourquoi pas ?

La violence interminableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant