Lᴏᴠᴇ ɪs ᴀ Fɪɢʜᴛ | ᶠᵃᶰᶠᶤᶜᵗᶤᵒᶰ ᴮᵀˢ [Tᴇʀᴍɪɴᴇ́ᴇ]

Chapitre 24 : Échappatoire...

Je hochai la tête et j'avais une solution. Ce nouveau jeu "amusant" risquerait certainement de nous aider à nous échapper. Nous avions un plan. Ne restait plus qu'à le mettre à exécution. 

Mizuki nous avait tous sortis dehors. Je n'avais jamais été aussi heureuse de toute ma vie de respirer l'air extérieur. Chacun de nous profitait de ce moment, car si le plan échouait, nous ne respirerions plus jamais l'air extérieur. Nous marchions tous les uns derrière les autres, tandis que Mizuki marchait loin devant nous. Effectivement, nous ne devions pas sentir très bon, mais c'était de sa faute. Nous étions tous épuisé. Nous n'avions fait que quelques kilomètres quand je commençais à manquer d'air. Je respirais fortement, comme pratiquement tout le monde. Tant d'effort après être resté assis plus d'une semaine, c'était un peu trop. Soudain nous nous arrêtâmes. Mizuki nous fit signe de nous taire. Je voyais que droit devant nous, assez loin, quelqu'un cherchait quelque chose. Mizuki tourna finalement à droite pour ne pas nous faire repérer. Nous marchions, marchions, jusqu'à être totalement épuisé. Mizuki le compris et nous autorisa à nous asseoir 3 minutes. Je m'assis par terre, sauf que je me pris un caillou : 

- Aïe ! 

- Moon, tu veux que je te tue ? Je te rappelle que des gens sont dans le coin. S'ils nous repèrent, je vous aurais tous tué avant que la police n'arrive c'est clair ?! 

- Oui...

Le téléphone de Mizuki se mit à sonner. Elle répondit : 

- Allô ? ... Oui je sais ... Non la chambre de ma mère, pas celle de ma tante ... Oui soit discret ... Merci beaucoup ... Oui ... Moi aussi je t'aime. 

Puis elle raccrocha. Nous devinèrent tous que Mizuki avait encore envoûté quelqu'un pour qu'il délivre sa mère. Son téléphone sonna de nouveau, et quand elle vit celui qu'il l'appelait, elle s'éloigna. Inconfortablement assise, je décidais d'enlever le caillou. Je le pris, puis je sentais que ce n'était absolument pas ce que je pensais. Je le pris discrètement devant moi pour l'observer, et depuis longtemps, un grand sourire de soulagement se dessina sur mes lèvres. Mizuki étant toujours occupée, j'attirais l'attention des autres pour leur montrer ce que j'avais trouvé. Ils lâchèrent un soupir de soulagement en le voyant. Je le rangeais discrètement pour ne pas que Mizuki le trouve, mais je savais désormais qu'on allait pouvoir s'échapper. 

Quelques heures plus tard :

Il pleuvait de plus en plus, et l'orage se faisait de plus en plus proche. L'idée de jeu de Mizuki était tellement bête que je me demandais sérieusement ce qu'on allait faire. Peut-être était-ce juste une sorte de justification pour nous faire sortir...? Tout le monde était à bout de force, et je savais pertinemment ce que je devais faire. Mizuki étant loin devant et moi l'avant dernière de la file, je pouvais faire ce que je voulais faire sans qu'elle me voie. Je sortis de ma poche ce que j'avais trouvé plus tôt, puis le regarda encore et encore en souriant de joie et de soulagement. Un portable, j'avais trouvé un portable. La chose que jamais nous n'aurions pu imaginer trouver ici, en ce moment. Je l'allumais et vis avec un large sourire qu'il n'y avait pas de code de déverrouillage, je n'avais pas regardé, puis composais le numéro de la police. Toujours en marchant, j'essayais le plus possible de m'approcher de téléphone pour entendre ce qu'on me disait et que de l'autre côté ils m'entendent aussi. Encore avec beaucoup de chance, ce téléphone captait du réseau. J'entendis une voix de femme : 

- Allô bonjour ? 

- Mizuki nous retient !

- Pardon ? Madame calmez-vous, qui êtes-vous ?

- Je suis Moon ! Vous savez, la fille qui s'est faite enlevée avec ses amis par une folle ! 

- Nous croyions que vous étiez en sécurité ! 

- Nous ne le sommes plus ! Localisez-nous vite et venez nous chercher ! Je ne peux pas rester plus longtemps avec vous, dépêchez-vous ! 

Puis je raccrochai très rapidement et le rangeai. Je soupirai de soulagement. Nous étions sauvés. Nous espérions maintenant que la police arriverait bientôt.