Parce que je n'ai pas arrêté de penser à lui, je n'ai pas rejoué à mon jeu fétiche.
Aujourd'hui, vendredi, je suis toujours sur l'autoroute.

Et je veux jouer.

Seulement je vais changer quelque peu les règles.
Je ne vais pas imaginer la vie des conducteurs que je croise.

Je vais imaginer celle de mon blond.

Après avoir fermé les yeux, je prends le temps de me remémorer chaque détail de son visage.
Je me souviens qu'il paraissait presque vide d'émotions.

Pourquoi ?

Je laisse alors mon imagination faire son travail.

Que le jeu commence.

Lui. Il est constamment en quête de lui-même.
Il cherche à trouver des réponses à des questions qui n'en ont pas.
Pourtant il n'abandonne pas. Il ne peut pas se le permettre. S'il flanche, il meurt.
Il est alors sans cesse à la recherche de quelque chose, une question refaisant surfasse sans arrêt. « Qui est-il ? ».
Il sait qu'un jour, il trouvera un sens à sa vie. Il n'a pas le choix.
Et puis, peut-être que la réponse n'est pas si éloignée qu'il le pense...

J'ouvre soudainement les yeux.

C'est définitivement la partie la plus étrange que j'ai jamais faite.
C'est bien la première fois que je ne donne aucune réelle identité à quelqu'un. Ni nom, ni âge, rien.

Visiblement, ce blond est bien décidé à me perturber jusqu'au bout.

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