Chapitre 1

379 10 0
                                    

La semaine suivante ne tarda pas à arriver, la famille avait déjà eu le temps de se réunir donc la journée d'aujourd'hui ne s'attardera pas sur un au revoir. Nina n'avait quasiment pas dormi, la simple idée qui la rongeait à la veille, lui faisait imaginer mille scénarios possibles de ce lieu. Ce désir de vouloir goûter à un autre monde l'absorbait en entier, rencontrer des personnes du même monde qu'elle, elle en rêvait. Néanmoins, ses parents lui manqueraient, « de toute façon, ils se lasseront bien de moi pendant quelque temps non ! » pensait-elle lorsqu'elle finissait à s'apprêter tout en se regardant dans la glace pour voir à quoi elle ressemblait. Elle avait attaché par des chignons, ses cheveux onduleux en une tresse en forme de queue, la teinture brune quelles avaient la déplaisait. Étant de courte taille environ 1,68m, le détaille de son physique ne l'intéressait pas, mais constituer d'autant plus comme chez toutes les filles de 16 ans, un handicap qu'elles se forcent d'ignorer. Habiller d'une blouse bleu et d'une simple jupe noir comme l'exige son interna, elle était heureuse de savoir qu'elle ne serait pas la seule à porter cette horreur. Un coup de pression martelait sa poitrine, serait-elle à la hauteur ? Elle ne cessait de se le demander, sa plus grande peur était de ne pas être à la hauteur des attentes des autres, néanmoins, elle se rassura en se disant qu'il y en aurait d'autres comme elle qui contribueront à son développement. après tout « pour voler avec des corbeaux, on ne traîne pas avec des canards » pensa-t-elle en faisant référence à son environnement actuel dont elle avait hâte de quittée.

Dans le premier étage, son père consulta la montre sur son poignet d'un air pressé et dit à voix haute

- Dépêche-toi Nina, où nous serons les seuls à arriver en retard

- J'arrive !! (répondu-t-elle sur le même ton.)

Elle quitta sa chambre en la laçant un dernier regard qui ressemblait à un à dieu et descendu les escaliers, valise en main pour lui mener au salon où son père qui s'agitait, s'arrêta lorsqu'il vit son éblouissante jeune-fille descendre les escaliers, il ne manqua pas des mots pour la complimenter

- Waouh ! en voilà une princesse du donc.

Au même instant, la mère sortit de sa chambre en mettant ses boucs d'oreilles d'une manière pressante aussi, elle n'avait pas remarquée la présence de sa fille

- Chéri, tu me donnes quelques secondes, le temps que j'enfile mes boucles d'oreilles. Elle remarqua qu'il avait les yeux rivés ailleurs, c'est alors qu'elle à son tour, ses yeux s'ouvra grandement puis elle sursauta d'émotion

- Mais chérie, tu es tout simplement magnifique.

Elle essuya une larme clandestine qui daigna sortir de son œil et s'approcha d'elle, elle lui prit le bras et plaça tendrement un baiser sur son joli petit front en y laissant le bout de son rouge à lèvre. Nina sourit gracieusement à cette affection partagée, Elle se ressaisit en émettant un raclement de la gorge pour plomber l'ambiance et dit avec un soupçon d'ironie

- Alors, on y va ?

Ainsi ils prirent le pas jusqu'à l'extérieur où était garé un minibus gris que possédait son père. Nina tirait sa valise, la petite sonorité qu'émettait les pneus de sa valise, mélanger à cette brise qui frémissait les petites herbes verdoyante de cette pelouse et cette formidable faune, lui rappelait un tout petit peu, que ce sentiment de départ la torturera tout au long de son quotidien là-bas. Une fois placer la valise dans le coffre du minibus, le minibus commença son long voyage.

L'arriver se suivit vite d'un douloureux au revoir, mais cela Nina s'y était préparée. Les nouvelles internes furent chacune envoyées dans leurs loges envie de se préparer pour la visite guidé de l'endroit où elles passeront leur quotidien. Nina avait hâte. Passer l'œil à toutes ces édifices, voir la gravure des autres auteurs qui avaient séjourner ici était une manière vivante de faire revivre cette prouesse, perpétuer une tradition ancienne. La loge n'étant qu'au premier bâtiment visible depuis la cour ne manqua pas d'être admirée par ses nombreuses internes qui avaient l'impression de tomber dans un nouveau monde archaïque qui déciderait des vies des nombreuses personnes ici présente. Cette architecture craint par sa haute, semblait prendre de haut ses contemplateurs, ses murs anciens, et cet aspect baroque avait quelque-chose d'ésotérique, de sombre. Cet unique bâtiment avait son histoire propre, une histoire que le silence prendrait la peine de conter.

Elles furent chacune raccompagnées devant une loge qui servirait de pièce de vie intime.

En fermant la porte de sa chambre, Nina sauta de joie. Cette chambre spacieuse ayant une petite fenêtre qui laissait filtrer de la lumière, une armoire, un bureau, et un lit. Le tout dans un grand ordre était tout ce qu'elle espérait. Sa chambre se situait au deuxième étage, offrait une vue excellente sur la cour principale. En guise de compensation de joie, elle se laissa tomber sur son lit et soupirant. Elle était joyeuse de se retrouver ici ; elle apprendrait tout ce dont elle voudrait et deviendrait ce dont elle rêvait, une écrivaine. L'odeur du matelas neuf, la couleur pâle du mur ; tout ici émanait un esprit de discipline et concentration extrême. En si peu de temps, elle assimilerait tout les rudiments du français et voir même plus. L'idée lui plaisait bien, elle n'avait qu'à ne pas se dérouter, tourner sa langue vingt fois avant de parler, suivre à la lettre ses professeurs.

Elle resta poser là en contemplant le plafond pendant un long moment jusqu'à ce que un bruit aigu de cloche retentisse dans toute la cour jusqu'à ses oreilles. Vite ! Elle s'affaira à farfouiller dans sa valise pour trouver quoi se mettre, elle opta pour une blouse blanche et une jupe noir « comme l'exige le lycée » se dit-elle en souriant. Jetant un dernier coup d'œil à la fenêtre, à sa plus grande stupeur, les internes se trouvaient déjà sur la cour pour la visite.

- Oh ! non !! pourquoi me suis-je assoupie ? Se demanda-t-elle sur un ton inquiet du fait d'arriver en retard

Rapidement, elle quitta sa chambre en grand pas et descendait les escaliers à la même cadence, soudain...Un léger bruit des pas provenant d'une des chambrettes se firent entendre. Il y avait-il quelqu'un d'autre ? Le bruit des pas s'arrêtèrent. Elle continua sa descente lorsque tout à coup les bruits des pas reprirent cette fois-ci d'intensité et qu'une silhouette étrange courra en toute vitesse vers elle, heurta Nina, se qui la fit brusquement déséquilibré en causant une chute, elle roula comme une balle sur les escaliers, et une fois par terre, exclama fébrilement sa douleur perdit connaissance.

Pendant qu'elle perdait conscience, sa vision s'éteignit peu à peu, elle reconnut cette silhouette étrange, qui était-ce déjà ?

- Zu....zuhhha.....zz..

Elle s'évanouit sur le coup. 

PARADOXEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant