Après une demi-heure d'essaie, elle finit exténuer et s'endormit à contrecœur. Deux heures plus tard, son réveil fut une nouvelle fois brusque. La cloche aigu donnait à ses oreilles sensibles une intonation impérative qui, dès son réveil, l'énerva. La deuxième partie du cours devait reprendre, c'est alors qu'elle se dirigea suivit des autres, dans la salle de dressage.
Ce fut une vieille dame qui leur fit donner le cour de littérature orale, un cours particulier exigé à toutes les internes, même les plus désintéresser. Les internes se regroupaient en niveau d'études. Les anciennes formaient un rang, et c'était aussi le cas des nouvelles. Pendant que l'on récitait un vieux sonnet, Nina l'aperçut. Elle était discrète dans la foule. Bien qu'elle soit facilement reconnaissable, personne ne semblait lui accorder une attention. Le fait de l'avoir aperçu lui fit donner un soupçon de pincement dans son cœur, elle ne savait pas pourquoi. Le cours se poursuivit. Après la lecture du premier sonnet, on passait rapidement au deuxième et après lecture, on décortiquait les vers. Nina s'était trop enthousiasmée pour ce premier jour d'école qu'elle en perdit la concentration. Son manque de concentration provenait des autres, celles dont elle ne connaissait pas le visage, elle explorait chaque traits des visages, anciennes comme nouvelles. Sa distraction fut brève lorsque la dame la remarqua, et l'interpella donc à passer au devant pour réciter un sonnet comme elle venait d'en montrer l'exemple. La panique grimpa en flèche et l'angoisse prit possession d'elle, son cœur se sera, ce qui lui fit rester immobile. Remarquant qu'elle ne réagissait pas, la dame se fit répéter en haussa cette fois-ci la voix.
- Présentez-vous devant moi s'il vous plaît
sa poitrine battait à se rompre, toutes les filles autour d'elle lui lançaient un regard surpris, comme si elles la voyaient comme pour la première fois. Timide, elle n'aimait pas que le regard se pose sur elle, ça lui faisait perdre ses moyens. On lui fi une route en s'écartant, elle avança doucement avec effervescence. Elle sentait que c'est son âme qui avançait, pas son corps. Une poussé d'adrénaline lui prit jusqu'à ce qu'elle arrive à la hauteur de la dame, devant cent nonante-neuf internes pour être exacte.
- étant absorber dans un monde imaginaire qui vous dérobe, je vous demanderai donc de m'énoncer l'inégalable radieux sonnet en rythme pour montrer aux autres votre seuil d'attention .
L'ironie piquante de la dame fit provoquer un petit rire sourd de la foule et mit davantage Nina en angoisse. À cet instant, elle ne voulait que disparaître, sur l'estrade, elle voyait les autres en plongée, mais ne retenue aucun visage. Ayant remarquée la pauvre petite passive, la dame pointilla davantage sur la question.
- s'il vous plaît ?
Comme un tonnerre, le ton ironique de la dame lui fit trembler, cela lui fallut juste d'un regard pour apercevoir certaines des filles retenir un éclat de rire, elle tentât donc de répondre tout en ne sachant rien.
- euh........Je...Jjj.....babaa...
- Du donc ? Vous êtes étonnamment concentrée que vous en avez perdue votre langue, allez, son altesse est trop intelligente pour cette matière ? Chantez-donc !!
la foule toute entière éclata d'un rire grave, ces rires sonnaient comme de l'humiliation dans son organe de sens. Elle n'avait jamais été humiliée de cette manière prématuré, c'était une catastrophe. La pluie du malheur c'était abattue sur elle, séché par une couverture du ridicule. La dame fit cesser les rires sonores dont elle y prenait goût et punit Nina pour sa maladresse.
- Allez donc vous complaire dans la cellule d'isolement, ça sera donc absence du souper pour vous.
Elle s'interrompit en faisant un geste circulaire en direction de l'escalier qui menait vers une porte arrière.
- Mathilde, accompagnez ma demoiselle je sais tout dans sa nouvelle loge royale.
Les rires reprirent, cette fois-ci avec plus d'intensité qu'auparavant, la foule était en extase. Mathilde, une surveillante qui passait inaperçu sortit de l'ombre, et vint poliment prendre Nina par le bras pour l'emmener. En emboîtant le pas vers la destination, il lui est arrivé à voir toutes les internes folles de rires, toutes sauf elle, Zuharakov.
Après le cliquetis de la vieille porte de la sordide salle d'isolement, Nina se sentit à nouveau seule. Mathilde n'avait fait qu'obéir aux ordres et s'en aller, cette petite salle était-elle tout ce qu'elle méritait ? Juste un tout petit manque d'attention, pour une grande punition, était-ce nécessaire ? Toujours autant des questions, sans aucunes réponses, le destin lui jouait un drôle tour.
Elle restait là agité, en se posant des questions. Cet endroit sentait la rigueur,
Dans son sommeil désobligeant, elle entendu un bruit de tambourinement subtil venant de la porte. Sa première impression fut tout d'abord la surprise, et en suite une agitation. Elle se réjouissait l'idée qu'on vienne lui ouvrir pour lui dire que que la punition était fini, qu'elle devait à présent rentrer dans sa chambrette qui lui manquait. Mais lorsque sa pensé logique se reconstitua, elle comprit que si on venait réellement l'ouvrir on ne tambourinerait pas sur la porte. Elle sursauta immédiatement du lit comme surprise d'un affreux cauchemar. La pression de son pou augmenta d'intensité. Tout à coup mille questions affluèrent dans sa tête pour connaître la raison de ce bruit.
- qu..qui est-ce !!!

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PARADOXE
RomanceNina est une adolescente particulièrement différente des autres. Passionnée de littérature française et musique classique, dans son milieu social, elle est prise comme une autre espèce « un génie ». A 16 ans, ses parents l'envoyèrent dans un intern...